ça couvait depuis une bonne semaine, me voilà au lit avec une sinusite aigue. Remarquez, c'est normal pour le mois de février, il neige de la pluie fondue (ou l'inverse, l'infection des sinus se propage rapidement vers le cerveau) et les microbes circulent allègrement.
C'est chiant d'être coincée chez soi pendant plusieurs jours, mais j'en profite pour faire une séance de rattrapage de comédies romantiques. Au programme, les deux incontournables Bridget Jones (ça c'est comme le grog, l'effet est inévitable, c'est le remède n°1) et la découverte d'un petit film tout à fait agréable, genre "regardez-nous les américains, comme on sait bien faire le cinéma indépendant et célébrer les losers", Nick and Norah's infinite playlist. C'est l'histoire de Nick (Michael Cera, qui confirme sa place de jeune gringalet bien mignon, ma fois, également remarqué dans Juno), dont le coeur a été brisé par une bitch, bassiste hétéro d'un groupe à dominante gay, The Jerkoffs (les branleurs, au sens littéral, ndlr) qui rencontre Norah, fausse copine de l'ex, fille de qui n'assume pas. Tout se passe au cours d'une folle nuit dans Manhattan, à la recherche d'un concert du mystérieux groupe Where's Fluffy ?, dans la vieille bagnole jaune de Nick.
Le tout est assaisonné d'une BO indie à souhait, qui m'a fait ressortir tous mes vieux cd des Pixies, The Cure & co, pour mon plus grand plaisir.
Vous aurez compris qu'il s'agit d'une nuit initiatique, un parcours semé d'embuches, d'ex pas folichons, de bonne musique, bref, tous les ingrédients de la teen romance à la sauce indie US.
Pour celles que ça tentent, le film sort le 11 mars au ciné en France, mais déjà sorti depuis plusieurs mois aux States et dispo en ligne via alluc (sans sous-titres, comme de bien entendu).
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