28/02/2011

The Jaine Austen Mysteries de Laura Levine: This Pen for Hire (tome 1)


J'attendais depuis longtemps de trouver une série aussi drôle que les aventures de Stephanie Plum (de ma chère Janet Evanovich) ou d'Izzy Spellman (de Lisa Lutz). J'ai fait trempette dans l'univers de Meg Cabot (qui m'a certes relativement convaincu), mais j'en voulais plus. C'est alors qu'un billet de Fashion a attiré mon attention sur le nom d'un auteur que je ne connaissais pas (Laura Levine) et d'une héroïne, dont le nom, lui, me semblait familier (Jaine Austen)...
Poussée par la curiosité, j'ai donc commandé This pen for hire (premier tome d'une série de neuf, pour le moment), que j'ai lu d'une traite, et qui a provoqué plusieurs fous rires publics (dont un assez mémorable dans la salle d'attente de ma gynéco et qui m'a valu, vous vous en doutez, des regards sceptiques, voire carrément méprisants, mais revenons à nos moutons).
Jaine est un écrivain public qui prête ses services, contre rémunération évidemment, aux entreprises comme aux particuliers. Son quotidien est généralement dévoué donc à la rédaction de brochures pour diverses sociétés de plomberie spécialisées dans le débouchage de toilettes, de petites annonces matrimoniales, etc... Un jour, Howard Murdoch, un geek maigrichon, se pointe sur le pas de sa porte et lui demande d'écrire une lettre d'amour pour lui obtenir un rendez-vous avec une bimbo prof d'aérobic. À sa grande surprise, il apprend ensuite à Jaine que ladite Stacy a accepté de sortir avec lui. Le jour de leur premier rendez-vous, Howard est arrêté pour le meurtre de Stacy, et Jaine, persuadée de son innocence, se sent tellement responsable qu'elle décide de mener l'enquête pour innocenter son pauvre client dont elle a pitié. Jaine découvre en fait que Stacy avait de nombreux ennemis, et la liste des suspects s'allonge... La police, évidemment, ne semble pas du tout intéressée par les théories et découvertes de Jaine.Il en faut évidemment plus pour décourager Jaine, qui se jette à corps perdu dans cette enquête.
This pen for hire est donc le premier tome des aventures de Jaine, une héroïne comme on les aime: déterminée (voire même un poil têtue), maladroite, drôle et attachante. Elle fait systématiquement le contraire de ce qu'elle dit, ce qui instaure, entre elle et le lecteur, un drôle de rapport de méfiance d'abord, mais qui ne tarde pas à se transformer en regard amusé. Alors, évidemment, l'enquête n'a pas un intérêt dingue, mais on se prend dans cette histoire néanmoins, car on s'attache aux personnages loufoques et un peu losers. Il y a la meilleure amie, Kandi, qui passe son temps à chercher l'homme de sa vie, et qui appelle systématiquement les serveurs "Actor!" (après tout, nous sommes à LA), Prozac, le chat hautain de Jaine qui passe son temps à l'ignorer quand elle ne réclame pas à manger, et toute une brochette de personnages secondaires vachement drôles... Un polar/comédie donc, qui se lit rapidement mais qui éveille de nombreux fous rires et qui est, au final, extrêmement divertissant! Autant vous dire que j'ai commandé direct les tomes 2, 3 et 4...

23/02/2011

I quote, you quote, we...

Enfin! Ma panne de lecture a pris fin! Et ce, grâce à l'indubitable talent de Meg Cabot, évidemment... N'écoutant que mon courage, j'ai décidé de poursuivre immédiatement avec un autre roman, This pen for hire, de Laura Levine, premier tome des aventures de la brillante et géniale Jaine Austen (rien que ça, c'est bon signe) (et le deuxième bon signe, c'est que cette série compte neuf tomes, de quoi satisfaire la psychopathe obsessionnelle qui s'éveille en moi quand je découvre un roman que j'adore)! J'attends généralement de terminer un bouquin pour venir poster mon avis dessus. Or, je n'en suis rendue qu'à la moitié (shame on me), mais cette première moitié m'ayant déjà valu moultes fous rires, je ne résiste pas à suivre à mon tour la mode de la citation. Un passage pris au hasard, mais qui résume relativement bien, l'état d'esprit du bouquin:
(Jaine, après des années de disette affective et sexuelle post-divorce, a eu un premier rendez-vous avec le beau Cameron, et rentre chez elle un soir pour découvrir un message de lui sur le répondeur.)
"I got a squishy feeling in the pit of my stomach when I heard his voice on my machine. I tried to tell myself it was just indigestion, but I knew better. I was falling for the guy.
"Hi, Jaine. It's Cameron. You free for dinner tonight? Call me at work. 555-4849."
My heart leapt. He wanted to have dinner. Unlike our trip to see Marian's movie (where I'd paid for my own ticket), this sounded like a real date to me. True, Cameron was probably gay. But I didn't know that for sure. Maybe he was ambivalent about his sexuality. Maybe all it would take to turn the tide was the love of a good woman with a kind heart and generous thighs."

Sans vouloir trop en révéler, inutile de dire que leur deuxième rendez-vous ne se passe pas franchement comme Jaine l'avait prévu! Mais assez... Je reviendrai vous en dire plus quand je l'aurais terminé!

18/02/2011

Heather Wells is my new best friend!


Cela faisait drôlement longtemps que j'entendais parler de Meg Cabot, en bien d'ailleurs, mais je résistais, pensant qu'il s'agissait encore d'une énième auteur pour ados. Et puis, à force d'à force, devant tant d'engouement, j'ai fini par céder. Mais attention! Je n'allais pas faire fi de mes réticences aussi facilement, hors de question, donc, de me laisser tenter par Le Journal d'une princesse, dont l'adaptation Disney ne m'avait pas particulièrement emballée. Non... Si je cédais, il allait me falloir le top du top, rien que ça! Et puis, on m'a conseillé la trilogie des aventures de Heather Wells, Une irrésistible envie de... Ma curiosité enfin piquée, j'ai commandé Size 12 is not fat (le premier tome) dont le titre me faisait déjà sourire. Quant au résumé, j'admets qu'il m'intriguait:

Heather Wells, à bientôt la trentaine, est une ancienne pop-star pour ados, dont la carrière, et la vie amoureuse, ont fait flop quand elle a pris quelques kilos, que son contrat avec sa maison de disques a été annulé et que sa mère s'est fait la malle avec son manager et toutes ses économies. Pour couronner le tout, son fiancé, chanteur d'un boys-band à succès, la quitte (mauvaise pour son image, forcément!). Elle trouve refuge chez son futur-ex-beau frère, détective privé au grand coeur mais peu locace, et entame une carrière de surveillante de dortoir de fac à New York. Sa vie reprend peu à peu sens quand, tout d'un coup, deux étudiantes meurent l'une après l'autre dans des accidents étranges. Malgré la tragédie, la police ne semble pas soupçonner quoi que ce soit, mais Heather, elle, a la puce à l'oreille. Il se trame quelque chose dans ce dortoir, et elle est bien décidée à découvrir le fin mot de l'histoire, même si tout le monde la prend pour une folle. Elle mène donc l'enquête, en tentant d'obtenir l'aide de Cooper, son coloc, futur-ex-beauf, dont elle est follement, mais secrètement, amoureuse. S'ensuivent alors une suite de rebondissements dignes d'un très bon Stephanie Plum (MA référence en matière de polars/comédies), le tout avec un humour détonant.

Je ne vous le cache pas, ce roman est un véritable coup de coeur! C'est drôle, facile à lire, attachant, l'intrigue est bien construite. On se laisse prendre au jeu tout de suite, car Heather est une super héroïne, je l'imagine un peu comme une Britney un peu ringarde qui aurait fait toute sa carrière dans des centres commerciaux. Elle est tenace, c'est le moins que l'on puisse dire, forte, mais aussi vulnérable ('arghhh, mais dis-lui que tu l'aimes, bon sang!') et franchement très divertissante.


Meg Cabot est un auteur très prolifique, qui touche à beaucoup de genres différents, de la chick lit à la bit lit, en passant par la littérature jeunesse et jeunes adultes, qui a déjà publié bon nombre de romans, dont beaucoup sont devenus best-sellers. Les aventures de Heather Wells comptent déjà trois tomes (dont les deux suivants vont rapidement venir gonfler ma PAL, pour sûr!), et un quatrième est en préparation. Croyez-moi, on n'a pas fini d'en entendre parler!

08/02/2011

Florence + the Machine meets Gossip Girl

Malgré la mollesse de cette quatrième saison, je reste néanmoins fidèle à ma série bien-aimée. Eh oui, c'est comme ça, quand on est une chick et qu'on aime quelque chose, on ne fait pas les choses à moitié. Le dernier épisode de GG, donc, diffusé hier soir, réservait à son public une bien belle surprise: une apparition du groupe Florence + the Machine lors d'une séquence très belle se déroulant au cours d'une fête organisée par le magazine W. Cette longue séquence était vraiment pleine de grâce et je ne résiste à vous en montrer un extrait...

01/02/2011

Welcome to the land of testosterone


Envie de voir des hommes virils se balader en slip toute la journée, leurs muscles saillants, leurs corps huilés? Envie d'action et des combats ultra léchés esthétiquement et visuellement?
Ne cherchez pas plus loin! Spartacus: blood and sand est la série qu'il vous faut...
Pourquoi avoir commencé à regarder cette série ? Je ne le sais pas moi-même! Bien sûr, elle a des arguments indéniables (le héros, ses potes gladiateurs, etc...), de l'action, de la recherche esthétique, un esprit un peu péplum mais fait par des gens qui auraient un peu trop vu Matrix, entre autres.
En fait, cela fait un moment que je lis des critiques sur cette série, et elles sont toujours ou très bonnes, ou très mauvaises. En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle éveille la controverse. D'un côté, cette série ne trompe pas: on nous promet du sang et du sexe, et la promesse est tenue!

C'est sûr que le scénario laisse légèrement à désirer, visez plutôt: le héros (je ne connais même pas son vrai prénom), un Thrace, commence par mener une insurrection contre le légat romain (un homme vile et sans honneur, comme de bien entendu, bouh! les Romains! Méchants Romains!) et réussit à s'enfuir avec sa femme bien aimée. Mais le légat n'est pas du genre à laisser passer une telle insubordination et les rattrape. Il enlève sa femme et capture le Thrace, avant de le jeter en pleine arène, où il doit faire face à une mort certaine. Or, ce héros vraiment héroïque est un guerrier et un combattant redoutable, il survit, donc, et la foule l'acclame et demande à ce qu'il soit épargné. Il éveille l'intérêt d'un certain Batiatus, propriétaire d'un ludus (là où s'entraînent les gladiateurs), qui propose de l'accueillir mais de le réduire à l'esclavage. Il est alors surnommé Spartacus, comme un légendaire roi Thrace, et c'est ainsi que nait sa légende.

Spartacus n'a qu'une idée en tête: retrouver sa femme et gagner assez de combats (donc d'argent) pour racheter sa liberté. La vie dans le ludus n'est pas de tout repos et notre héros va devoir faire face à de nombreux démons (au propre comme au figuré, vous l'avez bien compris)...
Pourquoi cette série me plait-elle? Eh bien, voilà, le scénario est simple, voire même simpliste, mais les personnages sont étonnamment crédibles. On nous promet du sang, de la sueur, des larmes, du sexe, et presto! C'est exactement ce que l'on obtient. C'est presque trop d'ailleurs, trop violent, trop gore (le sang gicle, mais gicle...), trop de ralentis, trop de méchants / gentils bien définis, et pourtant... Il y a quelque chose dans cette série. Elle trouve son ton et elle s'y tient. On sentirait presque la chaleur moite de Capua, la sueur qui dégouline sur les torses musclés, les machinations qui se trament en arrière-plan et les gladiateurs, à qui l'on promet monts et merveilles, adulés comme des dieux et pourtant traités en esclaves, en moins que rien, et qui n'ont qu'un but: se battre, encore et toujours, pour recouvrer leur liberté.
Si ça ce n'est pas du divertissement, je ne m'y connais pas!