31/10/2011

Des séries, des séries, toujours des séries...

Mon deuxième job à temps plein, après traduire des romans Harlequin, c'est regarder des séries! Pour moi, c'est une véritable drogue, je ne peux pas m'en passer...


J'ai souvent la chance de louper les bons démarrages et donc de pouvoir me plonger, quelques temps après, dans des saisons complètes, que je peux visionner des heures durant. Récemment, donc, j'ai découvert, après tout le monde, The Good Wife, excellente série s'il en est! Je ne suis généralement pas fan de ce que l'on appelle les procedurals comme les séries médicales ou juridiques, mais là, quelle bonne surprise! Julianna Margulies est excellente dans le rôle complexe d'Alicia Florrick, femme de politicard éclaboussé par le scandale (superbement interprété par Chris Noth, que l'on adore détester), obligée de reprendre son activité d'avocate qu'elle avait abandonnée au profit d'une vie de mère au foyer bien rangée. Elle se fait donc embaucher dans le cabinet de son ancien copain de fac, Will Gardner (oh! la joie de retrouver Josh Charles après Le Cercle des Poètes Disparus!), qui l'a toujours aimée en secret, personnage lui aussi sombre et complexe. Nous plongeons donc dans la vie de Lockhart & Gardner, célébre cabinet de Chicago. Il y a Diane, l'associée de Will, magistralement jouée par Christine Baranski (la mère de Leonard dans The Big Bang Theory), Cary le jeune loup aux dents longues bien décidé à faire ses preuves et en compétition avec Alicia, Kalinda la mystérieuse détective aux méthodes plus que douteuses, etc... Les épisodes, ainsi que les différentes affaires qu'ils traitent, sont très bien écrits et toujours passionnants. Tout, ou presque, tourne autour d'Alicia, épouse trompée et humiliée, mère dévouée et discrète, qui a mis sa vie de femme et sa carrière entre parenthèses pour un époux qui n'en valait pas la peine. Elle se redécouvre dans son rôle d'avocate ambitieuse et passionnée, et c'est tout aussi passionnant à suivre pour le spectateur. La première saison démarrait très bien, la deuxième est une consécration. Il y a des guest stars en veux-tu en voilà: Mamie Gummer, Michael J Fox, et le merveilleux Alan Cumming dans le rôle génial d'Eli Gold, conseiller politique de Peter Florrick. La romance qui nait petit à petit entre Alicia et son boss Will est tout simplement magnifique pour toutes les romantiques qui se respectent: une merveilleuse tension amoureuse et sexuelle s'installe tranquillement et atteint des sommets de suspense. Un énorme coup de coeur!


Ce n'est pas une surprise, mais la saison 2 de cette merveille qu'est Downton Abbey est absolument génialissime! Après une saison 1 centrée sur la recherche de l'héritier, la Première Guerre Mondiale éclate en ce début de deuxième saison et la famille Crawley n'est pas épargnée. Downton se transforme en centre de remise en forme pour soldats blessés, Matthew et Mary ne sont toujours pas ensemble (au grand dam de toutes les shippeuses), et il continue de se tramer scandales et trahisons, aussi bien upstairs que downstairs. La beauté est partout dans cette série: les décors, les costumes, les acteurs, les scénarios, les détails, les personnages... Je fonds, j'exulte, je retiens mon souffle à chaque épisode!

La mauvaise nouvelle de cet automne, c'est la fin de Spooks, cette série d'espionnage British, qui durait néanmoins depuis dix ans (oui, madame!). Et la déception, c'est que cette dixième saison ne m'a franchement pas passionnée, pourtant centrée sur Harry Pearce, le charismatique leader de cette section du Mi5. Spooks me manquera, mais cette fin n'était pas vraiment à la hauteur de mes espérances, snif...

Du côté des petites choses légères et divertissantes, il y a la nouvelle série Hart of Dixie, qui donne la part belle à Rachel Bilson, jeune médecin new-yorkaise qui débarque dans le Sud profond des Etats-Unis. Ce n'est pas excellent, mais ce n'est pas profondément mauvais non plus. Dommage, parce que le côté Big city girl in a small town, je suis généralement preneuse!
J'ai toujours plaisir à retrouver la famille Braverman de Parenthood, jolie série familiale au casting formidable. C'est une série sans prétention, certes, mais qui sait garder son ton juste tout du long, et elle fait son petit bout de chemin tranquillement.
J'ai aussi beaucoup aimé les premiers épisodes de Pan Am, qui surfe allègrement sur la vague Mad Men en nous plongeant dans le milieu glamour des hôtesses de l'air dans les années 60, mais mieux vaut ne pas trop s'attacher, car la série vient d'être annulée. C'est dommage, parce que c'était assez prometteur.
Et puis, il y a des séries un peu inégales mais qui feront toujours partie de mes préférées, comme The Big Bang Theory. Alors oui, la saison 5 démarre poussivement, mais ils ont quand même su se réinventer génialement, en incluant des personnages féminins, Bernadette et Amy. Ah Amy Farrah Fowler! Elle est géniale! Point final.
Par contre, il y a celles qui n'arrivent plus à se refaire, comme Gossip Girl. C'est devenu mauvais et sans intérêt. La preuve, j'hésite carrément à arrêter tellement je me demande pourquoi je continue de regarder encore...
J'avais également bien aimé la saison 1 de la série de hipsters, How to make it in America, mais la saison 2 est franchement tout sauf passionnante. HBO nous avait habitués à mieux et je continue d'espérer un regain de qualité dans l'écriture.