25/11/2010

Santa baby...


En grande fan de Noël, je reprends le tag qui circule en ce moment sur mes blogs préférés...
Cette année, j'ai été très gentille et je trouve que j'ai mérité que le Père Noël exauce tous mes souhaits!

Donc, All I want for Christmas is:
- de la neige: j'adore l'hiver, le vrai, quand il fait froid et gris, quand la ville est couverte d'un beau manteau blanc et que tout parait plus joli. Ils annoncent une vague de froid, ça tombe bien! J'ai sorti mes bottes fourrées ramenées tout spécialement de New-York, mon gros manteau, et les écharpes et bonnets que je me suis tricoté. J'ai aussi fait réparer la chaudière, je suis prête quoi! So bring it on, winter, I'm ready for you!
- des vacances en Angleterre: qui comme chaque année tombent à l'eau, argh! Cela fait plusieurs années que je ne suis pas allée voir ma famille, et j'avais prévu de le faire entre Noël et le jour de l'an, avec un petit arrêt à Londres entre-temps, histoire de profiter des soldes de Noël, mais on dirait que ça ne va pas se faire! tant pis, je fais contre mauvaise fortune bon coeur, et j'en profiterai pour passer du temps avec les copines qui rentrent de l'étranger, au programme: des soirées cadeaux en buvant du champagne et en mangeant du saumon fumé... Ben quoi? Faut pas non plus se laisser aller!
- une paire de Ugg pas trop montantes: J'en ai des hautes, et je crois que c'est l'un des meilleurs achats que j'ai jamais fait. Une super qualité, un confort incroyable, une chaleur très agréable, il suffit de les allier à un legging et une robe pull, et presto, un look super sympa! J'en veux des basses que je pourrais mettre presque toute l'année, parce que les hautes tiennent vraiment trop chaud...
- un abonnement à un magazine de cuisine: j'adore! La cuisine est devenu, ces dernières années, l'un de mes hobbies préférés, surtout la pâtisserie, et je trouve dans les magasines de nouvelles idées et de belles photos.
Du temps pour lire tous les livres qui s'entassent sur ma PAL: depuis que je traduis des bouquins toute la journée, j'ai de moins en moins l'envie ou le courage de lire le soir, et je n'avance pas. J'ai douze livres en cours qui n'en finissent pas de prendre la poussière sur ma table de nuit. Pendant les vacances, c'est décidé, je me prends deux semaines et je rattrape mon retard dans mes lectures.

16/11/2010

Mad de Mad Men


Encore un article révolutionnaire, me direz-vous, et vous avez bien raison! Mad Men, c'est la série plébiscitée par la critique depuis déjà quatre ans, et moi, je ne la découvre que maintenant. Aussi révolutionnaire que le remaniement, quoi...
Mais voilà, mieux vaut tard que jamais, une série de plus à ajouter à mon palmarès. J'ai acheté la première saison par hasard, pour ainsi dire, et je suis devenue fan! Il faut dire qu'on me l'avait chaudement conseillée, et je ne suis pas déçue, mais alors là, pas le moins du monde.

Mad Men est une série américaine créée par Matthew Weiner et diffusée par la chaîne AMC depuis 2007. Mad men, c'est le nom que l'on connait aux ad men, les hommes qui travaillaient dans les agences de publicité de Madison Avenue de Manhattan dans les années 60, qui marquèrent les débuts des années dorées de la publicité. Le héros, c'est le beau Don Draper (interprété par Jon Hamm), directeur créatif de Sterling Cooper, un homme mystérieux qui semble cacher un passé douteux. La série débute avec l'arrivée de la jeune Peggy Olsen (Elisabeth Moss), et l'on découvre ce monde glamour à travers ses yeux naïfs et intrigués. Elle devient la secrétaire de Don et est formée par la belle Joan (Christina Hendricks), une grande rousse plantureuse qui fait tourner toutes les têtes et qui semble tout connaître des ficelles de ce monde masculin. Don est marié à la belle Betty (January Jones), femme au foyer typique des petites villes de banlieue autour de New York dont le quotidien est fait des petits commérages entre voisines et de l'éducation des enfants. Elle semble nager en pleine dépression et commence une psychothérapie, pilotée par son mari. Chez Sterling Cooper, les jeunes créatifs se font un peu la guerre et chacun essaie de sortir du lot, et surtout le jeune Pete Campbell (Vincent Kartheiser), prêt à tous les coups bas pour prendre du galon.

Que dire de cette série si riche? Il ne se passe finalement pas grand chose, et pourtant on est vite happé par cette ambiance glamour et mystérieuse. C'est presque une exploration de la psyché de Don Draper, un personnage qui apparait très vite hyper complexe et extrêmement intéressant. Son mariage avec Betty, c'est en apparence le mariage parfait, c'est l'apparence qu'ils cherchent à donner en tout cas... Et la différence entre sa vie bien rangée dans sa maison de banlieue et sa vie à Manhattan et au travail provoque des contrastes saisissants.
Mais la réussite de cette série réside sans aucun doute dans la façon dont elle dépeint la société américaine des années 1960: une société en plein changement, à la fois socialement et moralement. Le sexe, le tabac, l'alcool, la condition féminine, la publicité: voilà de nombreux thèmes que cette série traite avec cynisme et brio.

Voilà, donc, en ce moment je me régale de cette série magnifique, profonde, glamour et envoutante, qui est devenue, en peu de temps, un vrai phénomène de société et que je vous conseille chaudement, si vous ne connaissez pas encore...

Edit: la musique de cette série est tellement géniale que je voulais partager une petite playlist hommage qui, j'espère, vous plaira!


Découvrez la playlist MAD MEN music avec Vic Damone

09/11/2010

Tag des 15 auteurs


Merci Akina de m'avoir taggée!

Voici le principe de ce tag :

Ne prenez pas trop de temps pour y penser. 15 auteurs (incluant les poètes), qui vous ont influencé et que vous garderez toujours dans votre cœur. Listez les 15 premiers dont vous vous souvenez en moins de 15 minutes. Taguez 15 amis et amusez-vous surtout !


Emily Brontë: En lisant Les Hauts de Hurlevent lorsque j'étais ado, ce roman m'avait fait un effet boeuf! Je pense que j'avais enfin trouvé un livre qui correspondait à mon idéal de romanesque et de romantisme, avec tous ces paysages et personnages passionnés et torturés.

Jane Austen: Découverte sur le tard finalement, mais ce qui est drôle, c'est que j'ai l'impression de l'avoir connue toute ma vie! Mon roman préféré: Persuasion, tout simplement sublime! Une histoire d'amour qui aurait pu bien se terminer mais les personnages ont raté leur chance de s'aimer. Ils ne se sont jamais oubliés et se retrouvent plus tard, trop tard?

JK Rowling: Parce que, comme beaucoup de gens de ma génération, Harry Potter fait un peu partie de nous. On a grandi dans l'attente de la suite de ses aventures, et on a bien dû se faire à l'idée, après la sortie du dernier roman de la saga, que c'était la dernière fois que nous rions et pleurions avec ces personnages...

Janet Evanovich: Lier le policier et la comédie, voilà en quoi excelle cette chère Janet. Non, ce n'est pas de la grande littérature, mais il est rare que je rie autant en lisant un livre qu'en regardant un épisode de Friends, par exemple. Elle fait partie de ces auteurs que j'ai l'impression de connaître personnellement parce que j'ai lu à peu près tous les livres qu'elle a écrit: la saga des Stephanie Plum et ses romances courtes. Une grande dame de la comédie, tout simplement!

Melissa Bank: The Girl's guide to hunting and fishing est un roman composé de nouvelles qui a été classé, selon moi, un peu trop vite, dans la catégorie chick lit. Bien écrit, subtil, ce sont quelques adjectifs que j'utiliserai pour le décrire. Mais très franchement, je ne sais pas toujours pourquoi certains livres me marquent à ce point. Peut-être parce qu'ils ont un charme indéfinissable, et celui-ci en a, c'est indéniable!

JD Salinger: Il y a comme cela des romans qui vous marquent pour toujours. Pour moi, The Catcher in the Rye en fait partie. J'ai étudié ce roman au lycée pendant un an, et je peux dire que tous les autres élèves de ma classe ont ressenti la même chose pour ce chef d'oeuvre qui révèle le regard d'un adolescent sur le monde qui l'entoure, celui des adultes, avec la distance et le cynisme de ceux qui ne seront jamais vraiment à leur place avec les autres. Bouleversant, intelligent, et un vrai sens de la cinématographie aussi, certaines images me restent en tête, même dix ans après.

Zadie Smith: Je me rappelle avoir acheté White Teeth peu de temps après sa sortie, et c'était son premier roman, qui a connu un succès considérable. Une superbe saga familiale qui présente avec humour et finesse la vie d'une famille typique du melting-pot à l'anglaise. Par la suite, j'ai moins aimé ses autres romans, mais je mentionne quand même On Beauty, qui m'a beaucoup plu.

Jonathan Coe: L'un des auteurs anglais les plus connus de ces dernières années, un talent indubitable pour le storytelling. Mon roman préféré: What a carve up! (Testament à l'anglaise): un énorme pavé où une famille complètement déjantée se retrouve enfermée dans un manoir où vont se dérouler des événements mystérieux. J'ai lu presque tous ses romans, et j'avoue que je m'en suis un peu lassée, mais il est doué, on ne peut pas le nier...

Marion Zimmer Bradley: C'est presque bizarre pour moi d'avoir mis MZB dans cette liste, vu que je n'ai lu que deux ou trois de ses romans, alors qu'elle en a écrit un nombre impressionnant. J'aurais même du mal à la décrire, on dit souvent qu'elle est la reine de la fantasy, mais elle s'intéresse surtout à la réécriture de grands mythes ou événements historiques. En lisant Les Brumes d'Avalon, j'ai eu l'impression de me prendre une vraie claque littéraire. Un coup de foudre, il n'y a pas d'autre façon de le décrire. Cette réécriture de la légende arthurienne mêle histoire, religion et magie, mais je pense que ce qu'elle réussit le mieux, c'est écrire des personnages approfondis que l'on a l'impression de connaître. L'histoire d'amour entre Arthur, Guenièvre et Lancelot m'avait bouleversée. Je crois même que je n'ai pas osé lire d'autres livres qu'elle avait écrit, de peur d'être déçue de ne pas retrouver les sentiments que cette lecture avait éveillée.

JRR Tolkien: J'ai attendu assez longtemps avant d'oser me lancer dans Bilbo le Hobbit et Le seigneur des anneaux car je pensais que ce genre ne me plairait pas. Quelle surprise! Je m'étais trompée, car j'ai tout de suite été emportée dans ce monde étrange et magique, dans cette aventure passionnante, dans cette langue incroyablement riche et agréable. Et j'ai été bien contente que les livres soient si imposants, car lorsque j'aime un livre, je voudrais qu'il ne finisse jamais, et c'est exactement ce que j'ai ressenti. Cette oeuvre monumentale est un véritable chef d'oeuvre que tout le monde devrait lire.

Jane Green: Ma première expérience de la chick lit, avant Bridget Jones d'Helen Fielding, c'était avec Bookends de Jane Green, acheté par hasard en Angleterre. Je crois que c'est la couverture couleur pastel qui m'avait attirée en premier, puis l'histoire: une jeune femme laisse tomber son boulot pour ouvrir une librairie et découvrir l'amour. J'avais bien accroché et ai ensuite lu pratiquement tous les romans de cet écrivain. Elle ne compte pas parmi mes préférés, car au fil des livres, les histoires se ressemblent souvent, et elle s'intéresse aujourd'hui plus aux quarantenaires divorcées, mais c'est elle qui m'a mis le premier pied dans la chick lit, et pour cela, je l'en remercie!

Arthur Rimbaud: J'aime bien la poésie, même si je n'en lis pas beaucoup et pas souvent. Mais Rimbaud est, pour je ne sais quelle raison, mon poète français préféré. Les Illuminations et Une saison en enfer m'ont ravie lorsque j'étais au lycée. C'est ce qui fait la magie de la littérature et de la poésie, sans pouvoir l'expliquer, on est emporté par les mots et les images.

Agatha Christie: Je crois que j'ai lu pratiquement tous ses romans lorsque j'étais enfant et ado, et elle a vraiment contribué à éveiller mon amour de la lecture. J'aimais tout particulièrement Hercule Poirot.

Barbara Kingsolver: Une grande dame de la littérature américaine dont les histoires naissent souvent de son amour pour la nature et l'environnement naturel. Ses livres sont un vrai cri d'amour aux grands paysages des États-Unis, et plus particulièrement de la région des Appalaches. Mais attention à ne pas la réduire à cela, elle sait faire naitre des personnages féminins forts et attachants. Il y a de la magie dans son style d'écriture. J'aime tout particulièrement L'arbre aux haricots et sa suite, Des cochons dans le ciel. Une romancière qui mériterait d'être plus connue et reconnue.

Virginia Woolf: Je crois que, si je ne l'avais pas étudiée à l'université, je serais probablement passée complètement à côté de Virginia Woolf. Je me souviens avoir essayé de lire La promenade au phare quand j'étais ado, et c'est certain, j'étais beaucoup trop jeune. J'ai étudié Mrs Dalloway à la fac et je pense que j'avais besoin d'être aiguillée, car tout d'un coup, c'est comme si quelqu'un avait allumé la lumière. Tout faisait sens: le monologue intérieur, tous ces petits riens qui composent le quotidien et la vie d'une femme, des événements qui peuvent paraitre anodins mais qui en fait ont une importance incroyable, la profondeur et la densité de cette écriture et de cette véritable vision de la littérature. Virginia Woolf a dit que quand on est une femme, il faut se ménager une chambre à soi, moi je le comprends comme essayer d'avoir une vie intérieure riche et pleine de personnages et d'histoires, un lieu où on peut laisser son imagination s'épanouir et découvrir des aventures et des paysages étrangers et romanesques, écrire, chanter, lire, écouter de la musique, partager ses passions avec d'autres passionnés et élargir ses horizons au maximum.


Et voilà! Une liste non-exhaustive de mes auteurs préférés et des raisons pour lesquelles ils ont une place particulière dans mon coeur et ma bibliothèque. C'est un exercice plus difficile que je ne le pensais, mais quand je vois cette liste, je me rends compte qu'elle reflète bien mes goûts: éclectique, mais toujours en anglais! Je ne tagge personne, mais je vous laisse libre de faire votre propre liste. Encore une fois, merci Akina!

01/11/2010

Jane Eyre (BBC, 2006)



Encore un énorme coup de coeur pour cette adaptation récente du classique de Charlotte Brontë, Jane Eyre. Scénarisée par Sandy Welch (à qui l'on doit déjà North & South), cette mini-série de quatre épisodes fait honneur à l'oeuvre originale.
Très jeune, Jane Eyre (Ruth Wilson), une orpheline sans le sou, est confiée à l'institution de Lowood par une tante qui la croit possédée par le diable, la maltraite et la déteste. Malgré les conditions de vie difficiles de l'orphelinat, Jane s'y épanouit, devient une jeune fille intelligente et cultivée et se découvre un goût prononcé pour le dessin. À l'âge de dix-neuf ans, elle passe une annonce pour un poste de gouvernante et est embauchée pour instruire Adèle, une jeune fille française, recueillie par le maître de maison, Edward Rochester (Toby Stephens), que Jane ne rencontre pas tout de suite.



Rochester est, au premier abord, un homme rustre, brutal et mystérieux. Mais au fil du temps, Jane apprend à aimer Thornfield Hall, en dépit des bruits étranges et des mystères qui semblent entourer cet endroit. Elle découvre aussi son employeur et une amitié ambiguë nait entre eux.


Pour ceux qui n'ont encore jamais lu ce roman, cette série est la façon parfaite de découvrir cette histoire passionnée, terrifiante, dramatique, émouvante et magnifique. Les acteurs sont encore une fois fantastiques. Ruth Wilson est la parfaite Plain Jane, et Toby Stephens campe, quant à lui, un Rochester formidable, sombre, dangereux, drôle et torturé: LE héros masculin par excellence! Tout le reste est évidemment extrêmement bien fait: des décors à la réalisation en passant par la photograhie.
Un avis des plus enthousiastes, donc, pour cette mini-série qui donne envie de vite se replonger dans ce magnifique roman.

13/10/2010

Séance de shopping parisienne



L'un de mes endroits préférés à Paris est Le Bon Marché. Décrié comme cher, snob et élitiste par certains, il exerce sur moi un effet apaisant, et j'y vais quand j'ai envie de me vider la tête (et le porte-monnaie, effectivement). Grand magasin de luxe, certes, mais un vrai temple du raffinement aussi. Quand j'ai besoin de faire un break, de m'en mettre plein les mirettes, de jolies choses, hop, je saute dans le bus direction le so chic 7ème arrondissement et Sèvres-Babylone (Sèvres-Bab pour les intimes). Au rez-de-chaussée, le rayon sac à mains est toujours mon endroit favori pour me mettre en jambes. On y retrouve les grands et très grands noms, mais aussi une sélection de créateurs plus pointus qui varie selon les saisons. En ce moment, ce sont les TBM (ce qui veut dire promos), et on peut y trouver un Longchamp à 30€ par exemple. Ensuite, direction le centre du magasin avec le rayon cosmétiques et chapeaux où l'on peut trouver de sublimes bonnets hors de prix. Je ne m'y achète jamais rien, mais j'aime bien rêver et glaner des idées. Autour, il y a le rayon collants et chaussettes ultra-complet, toutes les marques y sont représentées, de la moins chère (Dim, Le Bourget, Wolford) à la plus chère (aujourd'hui, j'ai vu de magnifiques chaussettes 100% cachemire à 90€ la paire).

Généralement, je monte ensuite directement au 3ème et dernier étage où la mercerie se cache sous les toits. Cette mercerie, c'est le paradis des apprenties couturières et tricoteuses (comme moi). Encore une fois, il y a de tout, et on est sûre d'y trouver son bonheur: des centaines de bobines de fil de toutes les couleurs, des laines douces et belles, de jolies boîtes où ranger ses ouvrages... Bon, parfois, il vaut mieux prendre son mal en patience pour réussir à attirer l'attention d'une vendeuse lorsqu'on a besoin d'un conseil, mais cela vaut la peine, car elles s'y connaissent! En un mot, un endroit qui vaut le détour!
Enfin, je redescends au premier étage et je traverse la passerelle qui mène au-dessus de la Grande Épicerie direction l'étage mode où se côtoient une bien jolie sélection de marques: American Vintage, Kookaï, Comptoir des Cotonniers, Marc by Marc Jacobs, Maje, Sessun, etc...
Puis, je termine par un tour à la Grande Épicerie, cet endroit magique où l'on trouve tout ce que l'on ne trouve pas ailleurs (produits anglais, italiens, américains). C'est LE supermarché des bourgeois, vu que les prix y sont bien plus chers qu'ailleurs, mais de temps en temps, on y fait des trouvailles.
Donc, résultat des courses, je suis rentrée avec deux paires de collants Le Bourget en solde (une noire, une rose fuschia), des pelotes de laine en veux-tu en voilà (de quoi tricoter de belles écharpes pour les cadeaux de Noël des copines) et un gilet gris en laine et cachemire Kookaï, soldé lui aussi, pour me tenir chaud au bureau.
J'ai également fait un petit détour par la Maison du Chocolat, de l'autre côté du Boulevard Raspail, où j'ai eu le plaisir de goûter à une délicieuse ganache au chocolat au lait et éclats de crêpes dentelle que je ne peux que vous conseiller!

12/10/2010

Tess of the D'Urbervilles (adaptation BBC 2008)



Cette mini-série BBC de 4 épisodes d'une heure chacun est une adaptation du célèbre roman classique de Thomas Hardy, scénarisée par David Nicholls et réalisée par David Blair.


Tess Durbeyfield (la sublime Gemma Aterton, qui trouve ici un rôle à sa hauteur) est la fille aînée d'un couple de fermiers pauvres qui découvrent qu'ils ont du sang noble et, après des difficultés financières, qui envoient leur fille chercher du travail auprès de leur riche famille éloignée. Tess part donc seule vivre auprès des D'Urbervilles et de son soi-disant cousin Alec (Hans Matheson), qui n'a qu'une seule idée en tête: la séduire.

Jeune et innocente, Tess ne réalise pas tout de suite la gravité de la situation dans laquelle elle s'est fourrée, jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Le machiavélique Alec lui tend un piège... Humiliée, Tess rentre chez ses parents panser ses plaies et son honneur meurtri, mais le sort lui a réservé une bien mauvaise surprise...
Quelques temps plus tard, elle est de nouveau obligée de partir chercher du travail, qu'elle trouve dans une ferme tenue par une bienveillante famille, où elle ne tarde pas à se faire des amis, ainsi que la rencontre d'un gentil et honorable fils de pasteur, le charmant Angel Clare (Eddie Redmayne, absolument swoontastic). Malgré son honneur bafoué et le secret qu'elle garde, elle finit par céder à sa demande et accepte de l'épouser, mais les circonstances vont jouer contre elle, et elle ne pourra lui révéler son terrible destin que trop tard.

Angel pourra-t-il accepter une femme souillée? Commence alors une spirale infernale qui va pousser Tess vers une vie de misère et de malheur. Angel et Tess se retrouveront-ils? Pourront-ils dépasser les obstacles à leur amour? Car le diabolique Alec, en quête de repentir, n'a pas dit son dernier mot...



Chers lecteurs, vous l'aurez compris, l'histoire de Tess n'a rien à voir avec celle d'un roman de Jane Austen! C'est tragique, tragique et encore tragique, donc âmes sensibles s'abstenir! Mais cette adaptation, bien obligée de verser dans le misérabilisme vu le destin qui attend son héroïne, est néanmoins pleine de qualités. D'abord, et comme d'habitude avec les séries BBC, le choix des acteurs et leur interprétation sont tout simplement excellents. Les décors grandioses de l'Ouest de l'Angleterre servent magnifiquement les personnages torturés.
Évidemment, si on cherche à passer une soirée sympa et divertissante, mieux vaut s'abstenir, donc, parce que franchement, il va y avoir de nombreuses occasions de sortir les mouchoirs! Mais j'ai vraiment beaucoup aimé tant le ton est juste et tout est impeccablement fait.

23/09/2010

Veronica Mars


Il n'est jamais trop tard pour faire de belles découvertes en matière de séries, et celle de cette semaine est assurément Veronica Mars. Ces derniers temps, je découvrais avec surprise que cette série, dont j'avais finalement très peu entendu parler et qui n'éveillait pas plus que ça ma curiosité, semblait avoir de nombreux fans sur un forum que je fréquente assidument. Me fiant au jugement de mes congénères les yeux fermés, j'ai fini par me laisser tenter, et grand bien m'en a pris, car Veronica Mars entre sans conteste dans mon Top 10 (avec Friends, Buffy, Gilmore Girls, The Big Bang Theory et quelques autres).

Veronica Mars, interprétée par la pétillante Kristen Bell, est une sorte de Sherlock Holmes version ado américaine. Lycéenne dans la ville de Neptune, Californie, où se côtoient jeunesse dorée enfants de millionnaires et stars de cinéma, et jeunes issus de quartiers plus défavorisés. Les tensions entre les deux communautés de la ville sont palpables et nous montrent vraiment les deux côtés de certaines villes des États-Unis, sans trop de glamour ni de pathos. Veronica, donc, est la fille de l'ancien sheriff de la ville, désormais reconverti en détective privé. Son père a été démis de ses fonctions après le plus gros scandale qui ait secoué la ville: le meurtre de la jolie et riche Lily Kane, défunte meilleure amie de Veronica et soeur de son ex-boyfriend, Duncan Kane. La série commence in media res, plusieurs mois après ledit meurtre, et Veronica est passée de populaire à paria, après que son père ait accusé le père de Lily, Jake Kane, d'avoir tué sa propre fille, accusation qui a déchaîné les passions et lui a fait perdre son boulot. La mère de Veronica, pour des raisons assez obscures, a fui, et notre jeune héroïne se retrouve seule avec son père, rejetés par la communauté des riches et célèbres, et bien obligés de travailler tous les deux pour joindre les deux bouts. Veronica est persuadée d'une chose: le meurtrier de sa meilleure amie court toujours, et il pourrait être n'importe lequel des habitants de la ville. Elle mène son enquête et va de ce fait découvrir de nombreux secrets, et se faire de nouvelles amitiés chemin faisant.

Bon, tout cela a l'air bien compliqué, et c'est vrai que ça l'est! C'est pour ça que toute cette histoire devient très vite passionnante! Les scénarios sont soignés et mêlent de façon très ingénieuse la vie quotidienne d'une lycéenne, bien obligée de ne dépendre que d'elle-même, et une enquête digne d'un film noir. Les fils se tissent et se défont petit à petit, et de nombreuses révélations, toutes plus surprenantes et fascinantes les unes que les autres, constituent la première saison. Et pour une fois, le finale est tout simplement mind-blowing, et réussit à détricoter toute l'histoire et finir sur un énorme cliffhanger!

Les personnages principaux et secondaires sont aussi super bien écrits. Évidemment, Kristen Bell est géniale en ado maline et forte, un très joli personnage de fille que tout le monde rêverait d'avoir pour meilleure copine. Et puis, il y a Logan! Une sorte de Chuck Bass en devenir, fils d'une star de cinéma, horriblement arrogant et vile, que l'on ne peut s'empêcher d'adorer. Il est détestable, il est odieux, il est sexy, un bad boy au portefeuille et à l'ego surdimensionné... Quelle fille normalement constituée pourrait y résister? Je ne vois pas...

À noter également: la réalisation et la photo qui jouent une part très importante de la qualité de la série. Et des guests en veux-tu en voilà, qui raviront les fans de Joss Whedon (Alyson Hannigan et Charisma Carpenter qui reviennent très régulièrement dans la deuxième saison, avec même une apparition de Joss en personne)...
En bref, une série à voir qui mêle teen movie et polar, avec une bonne dose de romance, mais surtout une histoire passionnante et totalement addictive.

17/09/2010

Emma (BBC 2009)













Pour continuer sur le thème des period dramas et des adaptations de Jane Austen, je vous parle aujourd'hui d'une excellente mini-série diffusée l'an dernier par la BBC et qui vaut vraiment la peine d'être vue.

Resituons: Emma , c'est l'histoire d'une jeune fille riche, drôle, intelligente et un peu futile qui n'aime rien de mieux que de se mêler des affaires des autres et de jouer les entremetteuses. Elle vit seule avec son père, le follement angoissé Mr Woodhouse, après le mariage de sa gouvernante. Lorsqu'elle rencontre la délicieusement niaise Harriet Smith, elle n'a plus qu'une idée en tête: lui trouver le mari idéal; mais ses plans vont vite être mis à mal. L'arrivée de Frank Churchill, beau-fils de sa gouvernante, va mettre la petite communauté de Highbury en émoi, et Mr Knightley, beau-frère et ami de longue date d'Emma, essaye de la prévenir des conséquences désastreuses que ses actions pourraient avoir, mais en vain...

Cette mini-série de quatre épisodes d'une heure chacun (ce qui permet de bien développer l'histoire) est tout bonnement géniale et pleine de qualités! Elle dépasse de loin, selon moi, le film avec Gwyneth Paltrow. Romola Garai est la parfaite Emma, vive, drôle, insouciante et qui mène avec charme tout son petit monde à la baguette. Tous les inconditionnels s'accordent pour dire qu'elle l'incarne à merveille, c'est dire! Les autres personnages principaux et secondaires font également un travail remarquable, de Michael Gambon à Jonny Lee Miller (en Mr Knightley), ils sont tous formidables. Ensuite, l'ambiance et les décors sont magnifiques, la musique parfaite, bref, un vrai petit bijou à regarder très vite, pour les amateurs de Jane Austen et les autres...

Collaboration


Juste un petit message pour vous dire que j'ai collaboré avec le site internet Films de Lover à l'occasion de 30 jours, 30 blogs, 30 films de lover. Fred, qui s'en occupe, m'a demandé quel était mon film de lover préféré (oui, je sais, c'est impossible de choisir, il est quelqu'un d'horrible!), et comme c'était bien trop difficile, j'ai choisi de parler d'un film que j'aime beaucoup et qui est, à mes yeux, trop injustement méconnu, Une fille à la page. Si comme moi, vous aimez les comédies romantiques, ce site est fait pour vous! Alors, venez faire un tour...

14/09/2010

Happy Gossip Girl Day everybody!



Enfin, après de longs mois d'attente, hier soir, c'était le retour de GG sur la CW avec la diffusion du premier épisode de la saison 4. Et on peut bien dire une chose, Gossip Girl reste fidèle à elle-même: un rythme toujours aussi enlevé, des surprises de taille, du drama, et des tenues toujours aussi fabulous !

Belles du Jour commence à Paris donc, où Blair et Serena passent l'été à shopper et se cultiver (pour Blair) et à sauter sur tout ce qui bouge (pour Serena)... Tous les clichés sur la vie parisienne y passent évidemment (en même temps, c'est GG pas le Guide du Routard!), de Blair rencontrant un jeune homme beau et distingué devant un Manet au Musée d'Orsay à Serena tombant sur Lou Doillon lors d'un dîner au Baccarat, mais le tout est toujours arrosé de la même dose de drama (S cache un secret à B qui ne va pas tarder à le découvrir et à se venger, etc...).

Meanwhile, on the Upper East Side, Nate essaie d'oublier S en se tapant toutes les filles qui sont dans le little balck book gentiment laissé à son ami par Chuck, qui lui, s'est mystérieusement fait tiré dessus à la fin de la troisième saison à Prague. Il est secouru par la jolie Clémence Poésy qui le ramène à Paris après s'être occupée de lui. Chuck, qui revoit en flash-backs toutes les méchancetés qu'il a commises dans sa vie, lui donne un faux nom (a-t-il envie de se réinventer une nouvelle vie en même temps qu'une nouvelle personnalité?). Son chemin n'a pas encore croisé celui de Blair et Serena, mais nous savons de source sûre que cela ne va pas tarder...

Back in Brooklyn, Dan apprend à être papa du bébé de Georgina, qui semble une fois de plus fomenter des complots diaboliques dans le dos de tout le monde, et s'apprête à commettre l'inexcusable. Par sa faute donc, Rufus et Lily l'apprennent enfin et découvrent la nouvelle addition à leur famille qui n'en finit pas de s'agrandir pendant que Lily est de plus en plus inquiète pour Chuck qui a disparu de la circulation, elle demande donc l'aide de Nate, qui, lui, a rencontré la jolie Juliet Sharp qui a l'air de cacher un lourd secret...
Vous avez suivi?? Ajoutons à tout cela le retour de Vanessa (qui, thank god, ne devrait pas rester trop longtemps) et nous obtenons la recette de Belles du Jour et les fondations d'une quatrième saison qui repart bien gentiment... Vivement la suite!
En bonus, une photo du prochain épisode, subtilement intitulé Double Identity.



03/09/2010

De la lecture en perspective


Trois nouveaux livres viennent rejoindre directement le haut de ma PAL, malgré le fait que j'ai commencé hier Northanger Abbey de Jane Austen, et je pense bien en commencer un tout de suite, le seul problème c'est que je ne sais pas lequel...


D'abord, Last Night at Chateau Marmont, le nouveau roman de Lauren Weisberger. J'avoue ne pas être une très grande fan du Diable s'habille en Prada, mais je trouve qu'elle a un vrai talent littéraire, ses livres sont toujours très agréables à lire et bien écrits. Contrairement à d'autres auteurs de chick lit, elle sait approfondir les histoires et les personnages. Cela aurait constitué la parfaite lecture de plage, mais tant pis...
Je vous copie la 4ème de couv pour vous donner une idée du synopsis (comme ils disent). Désolée, c'est en VO:
Heartbreak, headlines and Hermes — welcome to Brooke's new world...
Brooke and Julian live a happy life in New York — she's the breadwinner working two jobs and he's the struggling musician husband. Then Julian is discovered by a Sony exec and becomes an overnight success — and their lives change for ever.
Soon they are moving in exclusive circles, dining at the glitziest restaurants, attending the most outrageous parties in town and jetting off to the trendiest hotspots.
But Julian's new-found fame means that Brooke must face the savage attentions of the ruthless paparazzi. And when a scandalous picture hits the front pages, Brooke's world is turned upside down. Can her marriage survive the events of that fateful night at Chateau Marmont? It's time for Brooke to decide, once and for all, what it is she really wants...


Ensuite, Good in Bed de Jennifer Weiner, dont j'ai entendu le plus grand bien sur pas mal de blogs. Je vais donc découvrir un auteur que je ne connais pas, et j'espère bien être heureusement surprise.
Cannie Shapiro never wanted to be famous. The smart, sharp, plus-sized reporter was perfectly happy writing about other people's lives for her local newspaper. And for the past twenty-eight years, things have been tripping along nicely for Cannie. Sure, her mother has come charging out of the closet, and her father has long since dropped out of her world. But she loves her job, her friends, her dog and her life. She loves her apartment and her commodious, quilt-lined bed. She has made a tenuous peace with her body and she even felt okay about ending her relationship with her boyfriend Bruce. But now this...
'Loving a larger woman is an act of courage in our world', Bruce has written in a national women's magazine. And Cannie — who never thought that Bruce saw her as a larger woman, or thought that loving her was an act of courage — is plunged into misery, and the most amazing year of her life.

Et enfin, The Forest House de Marion Zimmer Bradley. Il y a plusieurs années, j'avais lu avec un émerveillement considérable Les Brumes d'Avalon, qui m'avait transporté avec délice dans la légende arthurienne revisitée d'un point de vue à la fois romantique et féministe, avec juste ce qu'il faut de magie et de fantasy. Ce livre m'avait émue et passionnée, comme peu de livres l'ont fait dans ma vie, un vrai chef d'oeuvre. J'avais été un peu déçue par Lady of Avalon, mais j'ai décidé de m'offrir le troisième (et je crois premier) roman de cette trilogie, en espérant retrouver certaines des émotions que j'avais ressenties en lisant les brumes.
She is Eilan, the daughter of a Druidic war leader, gifted with visions. In a land struggling to survive both Roman conquerors and her own people's enemies, she is surely marked by fate to become a priestess of the Forest House.
But Eilan has chosen a different, forbidden path — to love Gaius, a soldier of mixed blood among the legions sent to subdue her country. And so she must hide a terrible secret when she is anointed as the new High Priestess. With mighty enemies poised to usurp the wealth of magic the Forest House shelters, Eilan can only trust in the power of the Great Goddess to find her destiny amidst the treacherous labyrinth in which fate has placed her.


02/09/2010

Whoopsy Daisy: un endroit magique...

Et je continue dans ma nouvelle obsession pour ce forum génial, grâce auquel je redécouvre avec un immense plaisir les period dramas (mais il réserve bien d'autres surprises, évidemment), et je partage ici une vidéo faite par la géniale Resmiranda, qui résume bien cet univers...



Si vous aimez, je pense que vous serez conquis...
Je prépare aussi un article sur une adaptation télé en mini-série de Jane Eyre, celle de la BBC sortie en 2006 qui est absolument sublime!

31/08/2010

Period dramas: North and South d'Elizabeth Gaskell



Chers amis, l'heure est grave! Je délaisse le blog ces temps-ci car j'ai découvert un lieu magique: le forum Whoopsy Daisy. Je m'y suis inscrite récemment, et je suis complètement fan! C'est un forum où on peut parler d'auteurs classiques britanniques et de period dramas toute la journée... On peut aussi y parler de tout ce qu'on veut, de séries, de films, mais surtout de livres, de livres et encore de livres.
En parcourant les discussions de ce forum donc, je me suis rendue compte de mes lacunes en matière de period dramas, que j'affectionne pourtant particulièrement. C'est sûr, j'en ai vu quelques-uns, mais je me suis aperçue qu'il m'en restait pleins à voir, alors j'ai décidé de m'y mettre tout de suite.
J'ai donc regardé le premier (des quatre) épisode(s) de North & South, mini-série adaptée du roman d'Elizabeth Gaskell, et qui a connu un succès retentissant, notamment en raison de la superbe interprétation de Richard Armitage (le Lukas North de MI5). N&S retrace l'histoire d'une jeune fille du Sud de l'Angleterre qui va s'installer dans le Nord, en plein essor industriel du 19ème siècle. Margaret, interprétée par Daniela Denby-Ashe très convaincante, a beaucoup de mal à s'adapter à cet endroit, à l'opposé du petit village de campagne cossu où elle a grandi. Par son père, elle rencontre le beau et mystérieux John Thornton, au caractère impulsif et secret, qui, selon elle, représente tout ce qu'elle déteste dans cet endroit. Mais les événements vont les pousser l'un vers l'autre...


Je ne vous en dis pas trop, car je n'ai vu que le début, mais on rentre tout de suite dedans. Les décors et le jeu des acteurs sont superbes. Et j'avoue que le personnage de John Thornton est tout simplement irrésistible: un homme du nord, un peu rustre mais avec des valeurs justes et profondes, un caractère passionné (sigh...), on craque forcément!

J'ai tout trouvé en ligne sur Youtube, et je vous le conseille chaudement... Merci à tous les copains de Whoopsy Daisy pour vos conseils avisés! Ma PAV en a pris un sacré coup.




Et je vous mets aussi la musique, qui est juste hyper belle...


26/08/2010

Une famille très moderne (The Switch)



Scène: Hier soir, en me dépêchant pour arriver à l'heure au ciné, je suis au téléphone avec mon père. Il me demande ce que je fais, et je lui réponds machinalement: "Je vais voir le nouveau film de Jennifer Aniston."

N'importe quoi! Je n'aurais pu plus me tromper... The Switch, c'est le nouveau film de Jason Bateman, tant il évince tout le reste, la fiancée préférée des américains comprise... Je le dis tout de suite, The Switch n'est pas un chef d'oeuvre, ni le film de l'année, mais c'est une comédie douce amère assez savoureuse, un peu prévisible aussi, mais plus subtile et fine que l'on pourrait s'y attendre. J'ai souri beaucoup, ri un peu, et bien aimé.

The Switch, c'est l'histoire de Wally (le charmant Jason Bateman), un analyste new-yorkais d'une quarantaine d'années assez névrosé, qui vit dans le déni de ses sentiments pour sa meilleure amie, la belle Kassie (Jen, who else?). Quand celle-ci décide qu'elle a assez attendu pour avoir un enfant et entame une procédure d'insémination artificielle, tout change pour le pauvre Wally. Surtout quand elle choisit pour donneur Roland, un homme apparemment parfait. Notre héros se sent menacé et boit beaucoup beaucoup trop à la fête organisée pour l'insémination de Kassie. Un accident aux toilettes l'incite à prendre les choses en main (no pun intended!), et il remplace le sperme du donneur par le sien. Enceinte, Kassie décide d'élever son enfant à la campagne où elle a grandi. Sept ans plus tard, elle revient vivre à NY, et présente enfin Sebastian, le fiston, à Wally qui, lui, n'a plus aucun souvenir de la fameuse soirée...

Je vous en ai suffisamment dit, mais ce qu'il faut savoir c'est que ce film repose plus sur le talent de Jason Bateman que sur tout le reste. Et il est génial! Tout bon fan d'Arrested Development le savait déjà me direz-vous, et c'est vrai... Mais c'est tout à fait différent de le voir dans le registre de la comédie romantique où il excelle en anti-héros: un mec coincé, pessimiste, hypocondriaque, et pourtant, c'est à lui qu'on s'identifie. Le petit garçon qui joue son fils est également excellent en version miniature de Wally, et cela fait naître de très jolies scènes. Mention spéciale aux seconds rôles: Juliette Lewis est délicieusement déjantée, et Jeff Goldblum a une voix toujours aussi sexy...



23/08/2010

La rentrée des Fans de Chick


Et voilà, après près de trois semaines de vacances, nous sommes de retour, bien reposées, bronzées, et prêtes à repartir du bon pied. Nous avons beaucoup lu, mais j'ai remplacé ces derniers temps la chick lit par la romance, boulot oblige... J'ai quand même lu un chef d'oeuvre, un vrai, The Help de Kathryn Stockett (voir note ci-dessous), roman qui m'a bouleversée, passionnée, fait rire et pleurer, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. J'en suis encore toute retournée!

Dès notre retour samedi soir, nous nous sommes précipitées sur internet pour regarder la nouvelle saison d'une de nos séries british préférées, Mistresses. Trois des quatre épisodes ont déjà été diffusés sur BBC One et, bon à part de dire que c'est toujours très bien, je ne vois pas. Oui, c'est beaucoup plus dramatique et compact que les saisons précédentes, mais en même temps, presque tout se qui se passe est important au scénario, ce qui ajoute en intensité... Je ne veux pas tout raconter, mais le dernier épisode, qui sera diffusé jeudi soir, promet d'être explosif!



Comme vous le savez toutes déjà, le tournage de la saison 4 de Gossip Girl a débuté à Paris au mois de juillet, et la première promo pour la nouvelle saison est sortie récemment. C'est tellement rigolo, je ne résiste pas...

22/08/2010

The Help de Kathryn Stockett


Un premier roman magistral, voilà comment décrire The Help. Le lecteur est plongé dans le Mississipi des années 1960. En pleine naissance du mouvement pour les droits civiques, Jackson vit toujours dans la ségrégation pure et dure.
Trois narratrices: deux bonnes noires et une jeune femme blanche, qui observent toutes trois le petit monde autour d'elles. Le quotidien des domestiques, les femmes blanches qui se font servir, et un monde entier qui les sépare les unes des autres. Les règles, dites et non-dites, qui régissent les interactions de ces deux bouts de la société. Et le Sud des États-Unis, chaud et moite, où il ne se passe presque rien, et où pourtant tout s'apprête à changer. La tension qui existe entre les deux franges de la population est sur le point d'exploser.
Aibileen est une bonne en charge de l'éducation des petits enfants blancs, dont les mères sont bien trop prises par leurs après-midis bridge au club pour s'en occuper. Elle essaie de survivre à la tragédie de la mort de son fils, en reportant son amour sur la petite fille dont elle s'occupe. Dévouée corps et âme aux enfants aux dix-sept enfants qu'elle a élevé, Aibileen retrace avec une simplicité désarmante son quotidien, fait de poulet frit, d'éducation à la propreté et à la tolérance, et de toutes les petites et grandes injustices dont elle est victime, jour après jour.
Sa meilleure amie et confidente, c'est Minny, la bonne dont le franc-parler lui a fait perdre toutes ses places de domestique. Elle élève tant bien que mal ses cinq enfants, et tente de maintenir son mari alcoolique sur le droit chemin. Toujours prête à dire ce qu'elle pense, souvent au péril de sa vie et de son salaire. Et toujours prête à remonter le moral d'Aibileen.
Skeeter Phelan, elle, observe la bonne société de Jackson, dont elle fait partie, avec un oeil de plus en plus critique. Le départ précipité de Constantine, la bonne noire qui l'a élevée, est entouré d'un mystère que tout le monde se refuse à lui expliquer. Elle essaie tant bien que mal de découvrir cette vérité que sa mère s'obstine à lui cacher et c'est ainsi qu'elle va peu à peu ouvrir les yeux sur le sort qui est réservé aux domestiques autour d'elle.

Une amitié improbable et terriblement dangereuse naît entre ces trois narratrices, trois voix touchantes, honnêtes et drôles. Mais comment faire changer une société qui s'escrime à résister à tout changement? Tandis que Martin Luther King et Rosa Parks lancent un mouvement inexorable, le Mississipi reste tel qu'il est, tel qu'il l'a toujours été.
Chères fans de chick lit, ce livre est tout simplement bouleversant. Le lecteur sent tout de suite qu'en dépit des petits événements qui décrivent la vie quotidienne, il se trame à Jackson des choses bien plus importantes, fondamentales même. Et il est impossible de croire qu'il s'agisse ici d'un premier roman, tant le ton est juste, subtil, cruel et acéré. The Help est un roman comme on en lit peu, vital.