26/02/2009
Allez la Diane
Aujourd'hui, pourtant j'aimerai parler ouvertement d'une chanteuse de folk : Alela Diane.
Alela Diane est américaine et vit en Californie. Son premier album Pirate's gospel, sorti l'année dernière a eu un certain succès en France.
Elle chante un folk magnifique, de sa voix tout aussi magnifique. Des petites chansons émouvantes et profondes qui semblent directement venir des années 70, d'un monde où la nature a encore sa place. C'est la bande son idéale pour lire du Barbara Kingsolver, Mary R Ellis ou encore Jim Harrison.
Son deuxième album To be still vient de sortir, emmené par le magnifique single White as diamond.
Comme d'habitude, un petit aperçu sur Youtube !
23/02/2009
PERSUASION (film)
Une formidable adaptation du célèbre roman de Jane Austen, commandée par la chaîne anglaise ITV en 2007, dont les héros sont interprétés par Sally Hawkins (Happy go lucky) et Rupert Penry-Jones.
22/02/2009
Les talents de Marisha
Décidément, Marisha Pessl a tout pour plaire : non seulement elle a écrit un livre incroyable, La physique des catastrophes en français (éditions Gallimard, 2007), Special topics in calamity physics en anglais, bourré d'humour et d'intelligence, mais en plus elle a créé un mini-site web autour du livre pour lequel elle a fait toutes les illustrations.
21/02/2009
La phrase du jour
Que tout le monde se le tienne pour dit !
NB : de temps en temps, un Dirty dancing tien, vaut mieux qu'un Kierkegaard tu l'auras
13/02/2009
MISTRESSES
Coup de coeur total pour cette excellente série de la BBC, sorte de Desperate Housewives à l'anglaise, dont la première (et pour l'instant unique) saison comporte six épisodes d'une heure chacun. C'est l'histoire de quatre amies qui se sont rencontrées à la fac et vivent à Bristol.
Ce que pensent les hommes (He's just not that into you)
12/02/2009
La chickliste
Dans le roman de Nick Hornby, High Fidelity (que je recommande vivement à tout un chacun), le héros a pour hobby l'établissement de liste, qu'il actualise et remanie à longueurs de journée. Meilleur groupe de tous les temps, meilleurs guitaristes, meilleures face B, meilleurs film, meilleurs..., meilleurs..., cela peut se décliner à l'infini...
En l'honneur de Paul Rudd et parce que c'est bientôt la remise des césars, oscars et autres prix en tout genre, je vous propose aujourd'hui la liste des meilleurs seconds rôles masculins.
1 : Évidemment Paul Rudd ( Sans Sarah rien ne va, Friends, En cloque mode d'emploi...)
2 : Franck Sinatra (Fort drôle et étrangement séduisant dans Guys and dolls)
3 : Bradley Cooper (Dans Serial noceurs...)
4 : Arthur Kennedy (célèbre second rôle dans les westerns des années 50 et surtout dans Comme un torrent de Minelli, tous à vos Google, ce type est sensationnel!)
5 : Haaz Sleiman (Dans The visitor, spécial dédicace au Moyen-Orient...)
Pour Emily, je créée d'office un prix spécial du jury que je décerne à Luke Wilson pour l'ensemble de sa carrière...
Affaire à suivre...
article à lire sur Twilight, ou le phénomène de la bit-lit (tout un programme) !
10/02/2009
El gallit... ou gallina litteratura
El Gallit (ou la Gallina Litteratura)
En bonne poulette que je suis, je continue à picorer ça-et-là, afin de récolter des informations à même de nourrir notre grande réflexion sur la chicklit.
Après une incursion réussie, et régressive, du côté de la littérature adolescente, j’ai été faire un petit tour en Espagne et me suis plongée dans Amour, prozac et autres curiosités de la madrilène Lucia Etxebarria.
Sachez d’abord que j’ai tout à fait conscience de venir bien, bien longtemps après la bataille, le livre datant de 1999. Mais, il n’est jamais trop tard pour s’informer. D’autant que Lucia Extebarria est un auteur toujours en activité…
Mon expédition en royaume ibère fut loin d’être aussi heureuse que celle effectuée en royaume pré-pubère.
Au départ, le pitch est pourtant tout à fait rassurant : trois sœurs vivant à Madrid affrontent les vicissitudes de la féminité au XX ème siècle : travail, sexe, enfant, famille, marié, fiancé volage, et autres curiosités… Jusque-là, nous sommes en terrain connu. Rien de louche.
Et en effet, le roman de Lucia Extebarria se présente bien, très bien même. Une structure narrative un peu audacieuse (récit à la première personne, mais alternance de trois narrateurs - les trois sœurs), un style percutant et travaillé avec de belles phrases qui font échos. C’est séduisant, c’est flatteur pour la lectrice, qui soudain sent le fardeau de la culpabilité peser un peu moins lourd sur ses épaules : « Mais, Extebarria, cela ne rimerait pas avec Kundera ? »
Sauf que le roman privilégie la phrase choc et la prise de position à une véritable structure romanesque. Il ne raconte aucune histoire, il n’y a pas de début, pas de nœuds narratifs, pas de dénouements non plus. Ana, Rosa et Cristina, les trois sœurs se livrent à un bilan de leur existence.
Cristina est la rebelle un peu paumée. Bien sûr, elle travaille dans un bar, bien sûr elle fornique à tout-va. Parce que bien sûr, la vie dans un bureau ce n’est pas vraiment la vie.
Ana est la femme d’affaires de trente ans. Bien sûr, elle est désespérément seule, bien sûr, elle classe son placard à culottes par couleurs et vit dans un appartement avec baies vitrées et canapé noir. Et, bien sûr, elle a une conscience cynique et blasée de sa solitude et fait ce bilan de haute volée : « J’ai un modem à la place du cœur ».
Rosa est la Desesperate Housewife. Bien sûr, elle s’est mariée jeune, bien sûr, elle fait elle-même ses propres pots-pourris. Et bien sûr, elle ne comprend pas pourquoi elle s’effondre en larmes à la caisse du supermarché devant toutes ses camarades femmes au foyer du quartier.
Parce qu’il privilégie le bilan, le jugement moral et l’élaboration d’une thèse sur la femme moderne, Amour, prozac et autres curiosités tombe souvent dans le cliché et dans la caricature au détriment de l’émotion et du romanesque. Alors que pourtant, c’est un texte de qualité, assez émouvant parfois. Mais voilà, c’est un texte, pas un roman.
Enquête sur la Chick lit, Article paru dans le magazine littéraire, mai 2006
Lancée aux Etats-Unis par la New-Yorkaise Candace Bushnell, auteur de Sex and the City, la «littérature de poulettes» gagne l'édition française.
Comment?! Vous ne connaissez pas la «chick lit»? Abréviation de chicken literature, autrement dit «littérature de poulettes», ce nouveau genre est pourtant du dernier... chic! Du moins auprès d'un certain public, le plus souvent féminin, entre 20 et 30 ans, voire plus: célibataires branchées, mères de famille décomplexées, lolitas nanties, minettes coquettes et cœurs d'artichaut, elles sont à la fois cibles et modèles de cette variante contemporaine et délurée du traditionnel roman sentimental.
Oubliés les stéréotypes bien-pensants avec les héroïnes de la chick lit: obnubilées par le look et les mecs, adeptes du parler cru et méchant, elles raffolent des virées entre copines et veulent réussir sur tous les tableaux. «Ce type de romans place la femme dans une perspective post-féministe. Il est de plain-pied avec la réalité psychologique et sociologique de notre époque», résume Tony Cartano, directeur du département Etranger chez Albin Michel, éditeur verni du Journal de Bridget Jones. Avec ces confessions décoincées d'une célibataire déconfite, à peine trentenaire, obsédée par ses kilos et sa solitude, la Britannique Helen Fielding avait donné le ton. Paru en 1997 outre-Manche, trois ans plus tard en France, son roman s'est écoulé depuis à plus de 4 millions dans le monde entier, dont 500 000 exemplaires dans l'Hexagone. Tony Cartano reconnaît que la lecture du manuscrit l'a d'abord déconcerté: «Forcément, je suis un homme, je n'ai plus 30 ans et les états d'âme de cette petite Anglaise ne ressemblaient à rien de connu. Or, en le faisant lire à des jeunes collaboratrices de la maison, j'ai constaté que toutes les femmes pouvaient s'identifier à Bridget Jones d'une façon ou d'une autre.» De son côté, la journaliste américaine Candace Bushnell avait ouvert la marque (haute couture) dès 1996 avec Sex and the City: une compilation de ses chroniques dans le New York Observer où elle levait le voile (griffé) avec humour et férocité sur les drôles de mœurs du milieu huppé de la mode et des médias à Manhattan. Le verbe cru et le prince charmant en rade, ses héroïnes ont connu le succès que l'on sait dans la série télévisée éponyme. Mais les lectrices en redemandaient. Une autre Américaine, Lauren Weisberger, s'est à son tour engouffrée dans cette brèche branchée avec Le diable s'habille en Prada. Best-seller aux Etats-Unis, le livre a également fait un tabac en France où il a débarqué en 2004: près de 100 000 exemplaires vendus au Fleuve Noir, le double chez Pocket - deux filiales d'Editis qui exploitent le filon à fond, non sans faire des émules ailleurs. Un filon que Béatrice Duval, éditrice au Fleuve Noir, avait flairé elle aussi en lisant Bridget Jones: «C'était différent des autres romans pour femmes, plus moderne, avec de l'humour et du cynisme, sans concession.» L'occasion idéale pour rajeunir la marque de ce vieux macho de San-Antonio. Au forcing, quand même: «Nos premiers titres en 2002 sont passés complètement inaperçus et j'ai acheté Le diable s'habille en Prada pour une bouchée de pain. Personne n'en voulait à Paris, au motif que c'était trop américain. Idem pour Blonde attitude de Plum Sykes. Pourtant, ces héroïnes en proie à ce que j'appelle "le syndrome Lady Di" - belles, riches et malheureuses - ont un côté jouissif pour les lectrices. Elles se retrouvaient peut-être davantage dans Bridget Jones, mais la dérision est le point commun de tous ces livres.»
En la matière, les romancières anglo-saxonnes semblent toujours avoir une longueur d'avance sur les Françaises, dont les livres sont moins mordants, moins drôles. Qui plus est, leurs éditeurs font souvent mine d'ignorer le phénomène. La chick lit? «Jamais entendu parler», assure Anne Carrière qui vient pourtant de publier Sainte Futile d'Alix Girod de l'Ain, plume people du magazine Elle, ainsi que le nouvel ouvrage de Sylvie Overnoy, rédactrice en chef de Cosmopolitan. «En France, on considère cette littérature féminine avec une sorte de snobisme», constate Béatrice Duval. A moins qu'on la considère surtout comme une passade... «Il y a beaucoup de clones, estime Tony Cartano. On risque la saturation à force de toujours lire les mêmes histoires sur la recherche du mari idéal, le passage de la trentaine, la relation avec les parents, etc. Le roman sentimental à l'ancienne a été remplacé par cette littérature, mais en partie seulement.» La chick lit a ses lettres de noblesse; impossible de faire comme si elle n'existait pas.
09/02/2009
Nick and Norah's infinite playlist
ça couvait depuis une bonne semaine, me voilà au lit avec une sinusite aigue. Remarquez, c'est normal pour le mois de février, il neige de la pluie fondue (ou l'inverse, l'infection des sinus se propage rapidement vers le cerveau) et les microbes circulent allègrement.
Pour rigoler!
07/02/2009
La child lit
Un lion, un chien loup, deux amis, quelques mouches et un renard… Voilà la faune que nous croisions dans les livres que nous faisaient lire nos profs de français au collège.
Il ne s’agit pas ici d’ouvrir un débat sur Croc blanc et Le lion (même si, ne vous inquiétez pas, je fourbis mes armes et attend tranquillement mon heure pour dégainer), mais de constater que ce n’est, de toute évidence, pas Jack London qui nous a donné le goût de la romance et de la littérature féminine.
Je ne doute pas un instant du caractère édifiant et fondamental de ces solides et belles histoires d’amitié, ces parcours initiatique où le dépassement de soi et la découverte de la dualité de l’existence sont un point d’aboutissement nécessaire. Mais, heureusement, trois fois heureusement, nous avions des tantes, marraines et autres bonnes fées pour nous offrir d’autres livres !
Je me suis donc replongé dans tous les livres que j’ai lu et aimé alors que j’étais une jeune adolescente. Des livres de trois fois rien parfois, mais sans animaux (peut-être quelques chats), sans garçonnets maigres aux genoux cagneux, et j’ai enfin compris ce qui m’avait amenée à Jane Austen, Barbara Pym, Alison Lurie, Jane Smiley, Isabel Wolf et Laurie Colwin.
Voici donc quelques romances de notre enfance que je vous invite à lire et relire, et peu importe que nous ayons très largement dépassé la date de péremption. Le plaisir est toujours le même !
Trois amies, Judy Blume (Médium Poche)
Trois jeunes filles dans une petite ville du Connecticut affrontent les difficultés de l’adolescence : les premiers émois amoureux, le divorce des parents, l’adoption, les succès scolaire… Avec, bien évidemment, une scène de bal de promotion et un mauvais garçon répondant au nom de Jérémy Dragon
Un grand classique qui a ouvert la voix à Sisterhood of the traveling pants, et autres aventures de Georgia Nicholson.
Judy Blume étant par ailleurs l’auteur mythique de Dieu tu es là, c’est moi Margaret ?
Rien n’est tout blanc ou tout noir, Moka (Médium Poche)
Une française, fait rare, dans ce palmarès de nos lectures enfantines !
Frankie, une jeune fille de quinze ans, un peu garçon manqué, déménage avec son père et sa jeune sœur à Seattle. Elle y fait la découverte de la violence urbaine dans toute son horreur, mais aussi de l’amitié et bien sûr de l’amour…
Mon nez, mon chat, l’amour… et moi, Louise Rennison (Gallimard Scripto)
Premier volume des célèbres aventures de Georgia Nicolson (sous la forme du journal intime, le fameux Diary !), petite Bridget Jones de 15 ans, encore plus désopilante et plus audacieuse que son illustre aînée !!
C’est tout simplement remarquable. Hilarant, bien écrit, bien traduit et très bien édité en français, c’est à mon sens le meilleur de la littérature pour adolescente. Tellement bon d’ailleurs, que tel Tintin, ce sont des livres (les aventures de Georgia se déclinent jusqu’à présent sur 8 volumes) à recommander de 7 à 77 ans.
Impossible de raconter les multiples péripéties qui jalonnent l’existence Georgia Nicolson et de ses copines : Jas, Jools, Helen et Rosie. Donc en vrac et pour, je l’espère, vous mettre en appétit) : une soirée déguisée en olive fourrés, une épilation du sourcil un brin ratée, une idylle avec la star de rock du lycée, une rivale nunuche et amatrice de string, un chat écossais et fou répondant au nom de Angus, et un bel italien…
Princesse, William Taylor (Médium Poche)
Voici l’Outsider de la bande. Un livre que, sans doute, personne ne connaît, mais que j’ai fini par apprendre par cœur tellement je l’ai lu.
Rosie Perkins, seize ans, vit en Nouvelle-Zélande. Bonne élève et renfermée sur elle-même, elle n’a pas d’amis mais apprécie cette existence solitaire. Alors qu’elle rentre chez elle, elle fait la connaissance de Michael, le garçon le plus populaire du lycée. Ils commencent par se disputer puis, parce qu’ils sont voisins, finissent par s’apprécier et même plus encore. Un amour de jeunesse profond et pudique que même les drames familiaux de Rosie ne viendront pas briser.
C’est un livre magnifique, émouvant et terriblement romanesque.
Je vous recommande de foncer sur Amazon et autres alapage pour vous munir de cet ouvrage précieux.
Il y en a bien d’autre : Quatre filles et un jean, les Enid Blyton de nos mère et toutes ces petites bluettes de la bibliothèque verte et Rouge et Or… Telle que je suis partie, vous aurez la suite au prochain numéro…
Les pensées de Camille...
Et pourtant...
04/02/2009
Plum Spooky, Janet Evanovich
Certains d'entre vous n'ont peut-être pas encore la chance de connaître Janet Evanovich et son hilarante série de romans dont l'héroïne est Stephanie Plum. Si c'est le cas, vous avez un problème!
02/02/2009
Hot Guy of the month : pour se tenir chaud !
C'est le mois de février, il fait froid, il pleut et en plus je suis enrhumée !