Au bonheur des dames…
Par une bien sinistre matinée, une jeune provinciale débarque dans la grande ville, sans un sous en poche. Recueillie par un vieil oncle sympathique, elle trouve une place de vendeuse dans un grand magasin. Douce et timide, elle a du mal à s’habituer à cette vie trépidante et violente. Un jour, alors qu’elle est sur le point de se faire renvoyer par sa chef, le directeur du magasin la remarque. Bel homme, sûr de lui et sans pitié, il a la peau et le regard doré. C’est un don Juan notoire, le plus grand séducteur de la ville.
Il est troublé par la blondeur et l’innocence de la jeune fille. Mais pour lui, ce n’est qu’une attirance passagère, un désir qui, une fois assouvi, sera bien vite oublié. Comme tous les autres.
Mais la jeune fille lui résiste. Elle sait bien qu’un homme comme lui n’a rien à faire avec une fille comme elle. Et petit à petit, le séducteur cynique et sans cœur va tomber amoureux…
Cette histoire vous dit quelque chose ? Vous avez même peut-être l’impression de l’avoir déjà lue. « Plain Jane » qui tombe amoureuse de son tycoon de patron, c’est un grand classique !
Pourtant, ce roman a été publié il y a plus d’un siècle maintenant. C’est Au bonheur des dames d’Emile Zola. L’un des rares volumes des Rougon Macquart qui ne se termine pas dans la plus grande tragédie.
Encore une preuve que le roman sentimental est un vrai genre à part entière et pas seulement une littérature de seconde zone, un peu ridicule, pour des jeunes filles pleines d’imaginations.
Alors oui, Emile Zola est un auteur de chicklit…
Replongez-vous donc illico dans les aventures de la douce Denise et de l’incroyable Octave Mouret, vous ne le regretterez pas !
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