- Un livre: The Girl's Guide to Hunting and Fishing de Melissa Bank. Cela fait des lustres que je ne l'ai pas relu, mais ce recueil de nouvelles m'avait énormément plu! De la chick lit, donc c'est frais, léger et sympa, mais avec une profondeur insoupçonnée, de la mélancolie et un peu de tristesse aussi. Comme moi! La bonne humeur, mais aussi les coups de blues de la vie...
- Une saison: l'hiver! Il n'y a rien que j'aime plus que le froid, la neige, se couvrir de la tête aux pieds avec bottes fourrées, écharpe, bonnet et manteau, lire sous une couverture avec une tasse de thé et mon chat sur les genoux. L'hiver, c'est ma saison cocon, j'en redemanderais tous les jours!
- Une citation: C'est pas trop mon truc, les citations, d'abord parce que je ne les retiens jamais et ensuite, parce que je ne crois pas trop aux phrases toutes faites... Mais bon, j'aime bien KEEP CALM AND PUT THE KETTLE ON!
- Une série: Aucune série ne ressemble vraiment à ma vie, mais pour ma vie rêvée, je choisis celle de Marin Frist dans MEN IN TREES! Elle décide de plaquer sa vie New-Yorkaise pour la beauté sauvage de l'Alaska, elle écrit des bouquins, et puis il y a le beau Jack et tous les personnages délicieusement fantasques d'Elmo, je dis banco! J'aurais aussi pu répondre la vie de Mary Crawley dans DOWNTON ABBEY, mais seulement si elle finit avec Matthew (fingers crossed, ça arrivera un jour, j'y crois!)...
- Un moment de la journée: J'aime beaucoup le moment entre la fin d'après-midi et le début de la soirée, entre 18h et 20h, la tasse de thé fumante, le chat qui dort sur le bureau à côté de moi. C'est aussi le moment où j'ai hyper envie de sortir boire un coup avec une copine, mais où, paradoxalement, je suis la plus efficace au boulot.
- Une pizza: Mozzarella et roquette! Sans hésiter. La douceur et l'amertume, le froid et le chaud, le fondant et le croquant, toutes les contradictions qui me rendent si... contradictoire!
- Un goûter: Un de mes homemade oatmeal-raisin-choc chip cookies. J'ai adapté une recette de Martha Stewart et ils sont juste délicieux!
- Un personnage de dessin animé: Belle dans La Belle et la Bête de Disney: elle adore lire et je serais comme elle à m'extasier devant la magnifique bibliothèque du château de la Bête.
- Un épisode de Gilmore Girls: Trop dur de choisir! J'adore celui du Dance Marathon (They shoot Gilmores, don't they?), les filles sont dans de super tenues fifties, la valse hésitation de Rory entre Dean et Jess atteint des sommets, j'adore!
- Une corvée ménagère: la cuisine! Pour moi, ce n'est pas une corvée, mais ça l'est pour beaucoup de monde. J'aime beaucoup cuisiner, surtout faire des gâteaux. Ce que je déteste le plus? La vaisselle! Le reste ne me dérange pas, faire les courses, faire le ménage, pas de problème, mais la vaisselle...
24/11/2011
Mon portrait chinois
J'ai décidé de suivre l'exemple de Shopgirl (qui n'a tagué personne, mais vu que j'aimais bien ses catégories...) et de faire ce tag qui circule déjà depuis un moment...
09/11/2011
To knit or not to knit
Mis à part la lecture, le visionnage compulsif de séries, le ciné parfois, les copines etc, un autre de mes hobbies est le tricot. Je vois déjà vos yeux écarquillés: "Quoi? Ce truc de grand-mère??!". Eh oui, pour moi, c'est un truc de grand-mère, ou plutôt une histoire de grand-mère.
En grandissant, j'ai toujours admiré la dextérité avec laquelle ma grand-mère tricotait et les ouvrages qu'elle accomplissait. Il y a quelques années, j'ai enfin pris mon courage à deux mains, et je lui ai demandé de m'apprendre. Elle m'a donc montré les bases: monter les mailles, le point mousse et le jersey. Et j'ai tricoté ma première écharpe, toute simple, dans une belle couleur, douce et chaude pour l'hiver. Pour Noël, elle m'a fait la surprise de me tricoter le bonnet assorti, encore une fois un bonnet tout simple, mais très joli. Quelques temps plus tard, j'ai décidé de m'y remettre et nous avons commencé à tricoter ensemble. J'allais chez elle avec ma laine et mes aiguilles et elle m'aidait à déchiffrer les patrons des modèles Phildar. Un après-midi de novembre, il y a deux ans exactement, tandis qu'elle tricotait, elle a eu une attaque cérébrale et depuis, elle ne sait plus vraiment tricoter... Alors, je m'y suis mise pour de vrai, un peu pour lui rendre hommage, un peu pour essayer quand même de savoir faire quelque chose de mes dix doigts. Et j'y ai sacrément pris goût!
Deux ans pour une tricoteuse amatrice et quasiment autodidacte, ce n'est pas beaucoup, mais les progrès sont rapides et le travail satisfaisant. Il y avait une boutique Phildar près de chez moi, et j'y ai acheté des catalogues pour débutantes. J'ai commencé par de la layette, plus facile de faire en petit, pour les bébés d'une amie, des bonnets, des chaussons et des gilets. Depuis, je suis passé au niveau adulte, et je me concentre pour l'instant sur les accessoires parce que je n'ai vraiment pas le courage de me lancer dans un ouvrage super long comme un pull. Je tricote donc des bonnets et des écharpes pour offrir aux uns et aux autres à Noël. Je me suis aussi lancée dans l'improvisation, en commençant par des bandeaux, pas compliqués.
J'ai découvert aussi une blogosphère impressionnante! Vous n'imaginez pas le nombre de nanas qui tricotent aux quatre coins du monde. Depuis que le tricot est revenu à la mode il y a quelques années, j'ai l'impression que les barrières sont tombées. Le tricot n'est plus réservé aux mamies, il y a pleins de jeunes créatrices qui inventent des modèles hyper beaux, et il y a même des hommes qui tricotent! Le site incontournable, c'est Ravelry, une sorte de Facebook pour adeptes du tricot sur lequel on trouve tout, des groupes, des forums, des modèles payants et gratuits et surtout des idées en-veux-tu en-voilà. Je me suis inscrite récemment et je tatonne encore, pas pour trop longtemps j'espère... À mes heures perdues, je flâne au troisième étage du Bon Marché, et il n'est pas rare de me voir baver devant la laine Rowan, magnifique mais assez chère, ou feuilleter les livres de patrons en anglais que je ne sais pas encore déchiffrer.
Il y a pleins de choses que j'aime dans le tricot. C'est une activité très propice à la détente, les mouvements réguliers, le cliquetis des aiguilles... La satisfaction d'avoir terminé un ouvrage et la fierté de se dire "c'est moi qui l'ai fait!". Le seul problème, c'est qu'on ne puisse pas lire en même temps, mais j'ai trouvé l'arme secrète: écouter des audiobooks. Sinon, je tricote aussi devant mes séries préférées en esquivant les attaques du Cat!
Pour continuer d'apprendre et me perfectionner, j'essaie de choisir des modèles qui m'apprendront quelque chose de nouveau. Il faut oser et se lancer. Je l'ai fait pour les torsades et je ne le regrette pas, le résultat est génial! J'ai donc tricoté un super beau snood (c'est comme ça que les tricoteuses disent col) en torsades et il est tellement beau que j'ai dû le refaire en plusieurs exemplaires pour des amies. J'ai ensuite improvisé un joli bandeau à torsades tout simple, mais du meilleur effet dont je n'ai que des compliments.
J'ai aussi décidé de faire des infidélités à Phildar dont les "laines" contiennent finalement assez peu de laine et j'ai succombé à la laine de la marque Cascade, dont les mérites sont vantés partout. La commande est passée et je crois que je vais me lancer dans des mitaines!
Ça y est, j'ai fait mon coming out! Je tricote donc je suis...
PS: En prime, vous avez même droit à des photos de moi, j'aurais préféré cacher ma tête, mais bon, ça vous donne une idée de ce que je fais...
En grandissant, j'ai toujours admiré la dextérité avec laquelle ma grand-mère tricotait et les ouvrages qu'elle accomplissait. Il y a quelques années, j'ai enfin pris mon courage à deux mains, et je lui ai demandé de m'apprendre. Elle m'a donc montré les bases: monter les mailles, le point mousse et le jersey. Et j'ai tricoté ma première écharpe, toute simple, dans une belle couleur, douce et chaude pour l'hiver. Pour Noël, elle m'a fait la surprise de me tricoter le bonnet assorti, encore une fois un bonnet tout simple, mais très joli. Quelques temps plus tard, j'ai décidé de m'y remettre et nous avons commencé à tricoter ensemble. J'allais chez elle avec ma laine et mes aiguilles et elle m'aidait à déchiffrer les patrons des modèles Phildar. Un après-midi de novembre, il y a deux ans exactement, tandis qu'elle tricotait, elle a eu une attaque cérébrale et depuis, elle ne sait plus vraiment tricoter... Alors, je m'y suis mise pour de vrai, un peu pour lui rendre hommage, un peu pour essayer quand même de savoir faire quelque chose de mes dix doigts. Et j'y ai sacrément pris goût!
Deux ans pour une tricoteuse amatrice et quasiment autodidacte, ce n'est pas beaucoup, mais les progrès sont rapides et le travail satisfaisant. Il y avait une boutique Phildar près de chez moi, et j'y ai acheté des catalogues pour débutantes. J'ai commencé par de la layette, plus facile de faire en petit, pour les bébés d'une amie, des bonnets, des chaussons et des gilets. Depuis, je suis passé au niveau adulte, et je me concentre pour l'instant sur les accessoires parce que je n'ai vraiment pas le courage de me lancer dans un ouvrage super long comme un pull. Je tricote donc des bonnets et des écharpes pour offrir aux uns et aux autres à Noël. Je me suis aussi lancée dans l'improvisation, en commençant par des bandeaux, pas compliqués.
J'ai découvert aussi une blogosphère impressionnante! Vous n'imaginez pas le nombre de nanas qui tricotent aux quatre coins du monde. Depuis que le tricot est revenu à la mode il y a quelques années, j'ai l'impression que les barrières sont tombées. Le tricot n'est plus réservé aux mamies, il y a pleins de jeunes créatrices qui inventent des modèles hyper beaux, et il y a même des hommes qui tricotent! Le site incontournable, c'est Ravelry, une sorte de Facebook pour adeptes du tricot sur lequel on trouve tout, des groupes, des forums, des modèles payants et gratuits et surtout des idées en-veux-tu en-voilà. Je me suis inscrite récemment et je tatonne encore, pas pour trop longtemps j'espère... À mes heures perdues, je flâne au troisième étage du Bon Marché, et il n'est pas rare de me voir baver devant la laine Rowan, magnifique mais assez chère, ou feuilleter les livres de patrons en anglais que je ne sais pas encore déchiffrer.
Il y a pleins de choses que j'aime dans le tricot. C'est une activité très propice à la détente, les mouvements réguliers, le cliquetis des aiguilles... La satisfaction d'avoir terminé un ouvrage et la fierté de se dire "c'est moi qui l'ai fait!". Le seul problème, c'est qu'on ne puisse pas lire en même temps, mais j'ai trouvé l'arme secrète: écouter des audiobooks. Sinon, je tricote aussi devant mes séries préférées en esquivant les attaques du Cat!
Pour continuer d'apprendre et me perfectionner, j'essaie de choisir des modèles qui m'apprendront quelque chose de nouveau. Il faut oser et se lancer. Je l'ai fait pour les torsades et je ne le regrette pas, le résultat est génial! J'ai donc tricoté un super beau snood (c'est comme ça que les tricoteuses disent col) en torsades et il est tellement beau que j'ai dû le refaire en plusieurs exemplaires pour des amies. J'ai ensuite improvisé un joli bandeau à torsades tout simple, mais du meilleur effet dont je n'ai que des compliments.
J'ai aussi décidé de faire des infidélités à Phildar dont les "laines" contiennent finalement assez peu de laine et j'ai succombé à la laine de la marque Cascade, dont les mérites sont vantés partout. La commande est passée et je crois que je vais me lancer dans des mitaines!
Ça y est, j'ai fait mon coming out! Je tricote donc je suis...
PS: En prime, vous avez même droit à des photos de moi, j'aurais préféré cacher ma tête, mais bon, ça vous donne une idée de ce que je fais...
08/11/2011
Panne de lecture
Mon problème du moment, ce n'est pas que je ne lis pas, c'est que je commence des livres que je ne termine jamais. Je ne sais pas comment ça se fait, mais c'est une sorte de compulsion: j'ai toujours envie de commencer un nouveau livre, avant même d'être venu à bout de ma lecture du moment. Cela fait plusieurs mois que ça dure et ma table de chevet est donc remplie de bouquins commencés. Le pire, c'est que ce sont tous de bons romans!
Dans la catégorie donc des lectures d'été entamées et laissées de côté depuis des mois, il y a:
- A summer without men de Siri Hustvedt: j'ai beaucoup aimé le début du roman et le style de l'auteur, mais je ne l'ai pas emmené en vacances avec moi et depuis, il prend la poussière bien gentiment.
- Game of thrones de George RR Martin: Celui-là, j'en ai lu au moins un tiers (soit environ 300 pages vue la longueur) et, malgré l'engouement général, je n'ai pas réussi à le poursuivre. J'ai pourtant acheté la suite, allez comprendre!
- Rebecca de Daphné du Maurier: Une soudaine envie de relecture m'a prise cet été en Angleterre. Envie de redécouvrir cette histoire lue au cours de mon adolescence dont l'atmosphère m'avait marquée, mais dans la langue de Shakespeare cette fois. Mais je me suis arrêtée à l'arrivée de l'héroïne à Manderley (juste quand les choses sérieuses commencent, en plus!)...
Dans la catégorie comédies légères, il y a mes petits polars chick lit préférés:
- Shoes to die for de Laura Levine: le troisième (ou quatrième?) tome des aventures de Jaine Austen, apprentie détective et pen for hire. C'est toujorus aussi drôle et léger, et pourtant, il m'attend bien sagement, après une cinquantaine de pages lues et appréciées...
- Two for the dough de Janet Evanovich: mon écrivain doudou. J'ai décidé de reprendre les aventures de Stephanie Plum du début et dans le bon ordre cette fois! J'ai dévoré One for the money, et je stagne sur la suite. Ferais-je une overdose?
- Wicked Appetite de Janet Evanovich: un between-the-numbers centré sur le personnage surnaturel de Diesel. J'avoue moins apprécier que les autres, pourtant, l'héroïne travaille dans une pâtisserie dans une petite ville de la Côte Est des Etats-Unis! Si c'était pas parfait pour moi, ça!
- Bookends de Jane Green: LE livre qui m'a fait découvrir la Chick Lit! Acheté l'été de mes 18 ans au cours de mon premier séjour de "grande" à Londres. Attirée par la couverture acidulée et cette histoire d'un groupe d'amis grandissant ensemble et de cette héroïne normale qui décide d'ouvrir un café-librairie. Je l'ai recommencé récemment, et je compte bien le poursuivre!
Dans la catégorie Miscellanious, il y a vraiment de tout, des classiques en passant par la YA:
- North & South d'Elizabeth Gaskell: j'ai honte! Je l'ai lu presque en entier, et tout en diagonale, tant j'avais envie de découvrir mes passages préférés de la magnifique adaptation BBC qui en a été tirée. Je l'ai donc lu n'importe comment, dans le désordre, il ne me reste plus qu'à le reprendre par le début.
- A Tree grows in Brooklyn de Betty Smith: un classique américain méconnu des étrangers qui raconte l'histoire d'une petite fille grandissant dans les bidonvilles de Brooklyn au début du 20ème siècle. Le style est très beau, mais les faits racontés sont assez dramatiques et très durs.
- To Kill a Mockingbird de Harper Lee: celui-là, ça fait des lustres que j'ai envie de le lire, et je l'ai commencé évidemment! Encore une fois, j'ai honte de dire que je ne l'ai pas continué...
- Forever de Maggie Stiefvater: j'ai entendu grand bien de cet auteur, et après avoir lu Hunger Games de Suzanne Collins, je voulais poursuivre ma découverte de la littérature Young Adult. J'ai eu du mal à rentrer dedans, et je l'ai donc posé dans un coin...
Cette liste vient donc s'ajouter à ma PAL, déjà longue, de livres qui attendent sur mon étagère. Et j'ai malheureusement envie d'en commencer encore d'autres, comme Rosamunde Pilcher ou The Friday Night Knitting Club, sans parler de me replonger dans de la chick lit, de la vraie, qui me manque terriblement! Quelle mauvaise lectrice je fais!
07/11/2011
Downton Abbey
Cette série de la chaîne anglaise ITV est rapidement devenue, en l'espace de deux saisons, un véritable phénomène et sans aucun doute mon plus gros coup de coeur télévisuel de ces deux dernières années.
Downton Abbey, c'est là que vit la famille Crawley et ses domestiques au début du 20ème siècle.
La série s'ouvre sur le naufrage du Titanic en 1912, tragédie dont les répercussions ne vont pas épargner les Crawley. Voyez-vous, Lord Robert et Lady Cora ont trois filles, Mary, Edith et Sybil. Trois filles qui ne pourront donc pas hériter de la demeure familiale, du titre et de la fortune qui va avec. Or, l'héritier a péri dans le naufrage, laissant Downton dans l'incertitude la plus totale. On recherche alors le prochain héritier, un certain Matthew Crawley, cousin éloigné, jeune avocat middle class de Manchester, qui débarque donc à Downton. Matthew a bien du mal à s'habituer à cette aristocratie dont il ne connait rien, malgré le soutien de sa mère, Isobel, et la famille Crawley, en retour, a bien du mal à accepter de léguer son titre et sa fortune à cet inconnu. Il parait clair pour tout le monde que la situation idéale serait de marier Matthew et Mary, la fille aînée, mais ces deux-là se prennent en grippe dès leur première rencontre.
N'oublions pas non plus que Downton Abbey nous plonge également au coeur de la vie des domestiques de la famille, monde tout aussi passionnant que celui de leurs employeurs. Ambitions, rapports de force, hiérarchie, trahisons, tous les coups sont permis!
Cette série a tellement de qualités que je ne sais même pas par où commencer... Les décors et les costumes d'époque, d'abord, sont magnifiques (le tournage a lieu à Highclere Castle dans le Hampshire). Les personnages et les intrigues se révèlent tous en nuances et en subtilité, et chacun a son importance. Bien sûr, l'avenir de la famille aristocrate est en jeu, mais on suit également Daisy, l'apprentie cuisinière un peu naïve, Thomas, le valet de pied archi ambitieux, la Comtesse Douairière, campée par une extraordinaire Maggie Smith qui a toujours son mot à dire sur les agissements des uns et des autres, Edith, la deuxième soeur, perpétuellement dans l'ombre de sa soeur aînée, Sybil, la benjamine, qui découvre les débuts du féminisme, Anna, Mrs Padmore, Carson, Mrs Hugues, Bates, O'Brien, et bien d'autres... L'action se déroule donc à l'aube de la Première Guerre Mondiale, que l'on sent gronder au loin. D'ailleurs, dans la deuxième saison qui vient de se terminer, la guerre n'épargne pas la famille Crawley...
Mon personnage préféré, c'est sans conteste la fille aînée, Mary. Au début, on découvre une jeune femme fière, inquiète pour son avenir, et qui tente de se trouver un mari pour accomplir sa destinée. Tout le monde veut la voir épouser Matthew, mais elle ne se trouve rien en commun avec lui. Elle cherche autour d'elle, résignée à perdre sa maison, mais peu à peu un lien se forme entre eux. Une amitié naît, qui pourrait bien se transformer en amour, mais est-il trop tard pour eux deux? Ne sont-ils pas passés à côté de leur chance? Au fil des épisodes, Mary devient un personnage tout en finesse, grâce à la superbe interprétation de Michelle Dockery. Tour à tour garce avec sa soeur Edith, confidente de sa bonne Anna, protectrice envers sa jeune soeur Sybil, on comprend qu'elle prend très au sérieux sa position, aussi bien sociale que familiale, et qu'elle est très attachée aux traditions dans lesquelles elle a grandi. Femme de devoir, donc, mais aussi jeune femme parfois naïve, parfois arrogante, et d'une grande force de caractère. Elle fait des erreurs, qu'elle regrettera amèrement, et on ne peut qu'avoir de la sympathie pour elle.
Il y a aussi Anna, la bonne des trois filles, qui tombe amoureuse d'un nouveau valet de pied au passé trouble. Elle est la confidente des trois soeurs, celle qui essaie toujours d'arrondir les angles entre elles. Elle prend beaucoup d'importance dans la deuxième saison, et c'est tant mieux, parce que son interprète, Joanne Froggatt, est épatante!
Downton Abbey, c'est là que vit la famille Crawley et ses domestiques au début du 20ème siècle.
La série s'ouvre sur le naufrage du Titanic en 1912, tragédie dont les répercussions ne vont pas épargner les Crawley. Voyez-vous, Lord Robert et Lady Cora ont trois filles, Mary, Edith et Sybil. Trois filles qui ne pourront donc pas hériter de la demeure familiale, du titre et de la fortune qui va avec. Or, l'héritier a péri dans le naufrage, laissant Downton dans l'incertitude la plus totale. On recherche alors le prochain héritier, un certain Matthew Crawley, cousin éloigné, jeune avocat middle class de Manchester, qui débarque donc à Downton. Matthew a bien du mal à s'habituer à cette aristocratie dont il ne connait rien, malgré le soutien de sa mère, Isobel, et la famille Crawley, en retour, a bien du mal à accepter de léguer son titre et sa fortune à cet inconnu. Il parait clair pour tout le monde que la situation idéale serait de marier Matthew et Mary, la fille aînée, mais ces deux-là se prennent en grippe dès leur première rencontre.
N'oublions pas non plus que Downton Abbey nous plonge également au coeur de la vie des domestiques de la famille, monde tout aussi passionnant que celui de leurs employeurs. Ambitions, rapports de force, hiérarchie, trahisons, tous les coups sont permis!
Cette série a tellement de qualités que je ne sais même pas par où commencer... Les décors et les costumes d'époque, d'abord, sont magnifiques (le tournage a lieu à Highclere Castle dans le Hampshire). Les personnages et les intrigues se révèlent tous en nuances et en subtilité, et chacun a son importance. Bien sûr, l'avenir de la famille aristocrate est en jeu, mais on suit également Daisy, l'apprentie cuisinière un peu naïve, Thomas, le valet de pied archi ambitieux, la Comtesse Douairière, campée par une extraordinaire Maggie Smith qui a toujours son mot à dire sur les agissements des uns et des autres, Edith, la deuxième soeur, perpétuellement dans l'ombre de sa soeur aînée, Sybil, la benjamine, qui découvre les débuts du féminisme, Anna, Mrs Padmore, Carson, Mrs Hugues, Bates, O'Brien, et bien d'autres... L'action se déroule donc à l'aube de la Première Guerre Mondiale, que l'on sent gronder au loin. D'ailleurs, dans la deuxième saison qui vient de se terminer, la guerre n'épargne pas la famille Crawley...
Mon personnage préféré, c'est sans conteste la fille aînée, Mary. Au début, on découvre une jeune femme fière, inquiète pour son avenir, et qui tente de se trouver un mari pour accomplir sa destinée. Tout le monde veut la voir épouser Matthew, mais elle ne se trouve rien en commun avec lui. Elle cherche autour d'elle, résignée à perdre sa maison, mais peu à peu un lien se forme entre eux. Une amitié naît, qui pourrait bien se transformer en amour, mais est-il trop tard pour eux deux? Ne sont-ils pas passés à côté de leur chance? Au fil des épisodes, Mary devient un personnage tout en finesse, grâce à la superbe interprétation de Michelle Dockery. Tour à tour garce avec sa soeur Edith, confidente de sa bonne Anna, protectrice envers sa jeune soeur Sybil, on comprend qu'elle prend très au sérieux sa position, aussi bien sociale que familiale, et qu'elle est très attachée aux traditions dans lesquelles elle a grandi. Femme de devoir, donc, mais aussi jeune femme parfois naïve, parfois arrogante, et d'une grande force de caractère. Elle fait des erreurs, qu'elle regrettera amèrement, et on ne peut qu'avoir de la sympathie pour elle.
Il y a aussi Anna, la bonne des trois filles, qui tombe amoureuse d'un nouveau valet de pied au passé trouble. Elle est la confidente des trois soeurs, celle qui essaie toujours d'arrondir les angles entre elles. Elle prend beaucoup d'importance dans la deuxième saison, et c'est tant mieux, parce que son interprète, Joanne Froggatt, est épatante!
Une saison 3, ainsi qu'un Christmas Special, sont annoncés.
02/11/2011
DRIVE
Attention, je vous préviens tout de suite, ma critique ne va pas être objective!
Drive, le film de Nicolas Winding Refn, c'est une claque immense, un énorme coup de coeur/coup de poing, et sûrement le meilleur film que j'aie vu cette année.
Drive, le film de Nicolas Winding Refn, c'est une claque immense, un énorme coup de coeur/coup de poing, et sûrement le meilleur film que j'aie vu cette année.
Ceux qui s'attendaient à un film d'action ont été invariablement déçus, car, malgré certaines scènes de course-poursuite haletantes, le rythme est plutôt lent et le film assez peu bavard. Violent aussi, et d'une violence crue à la manière des films de gangsters. Mais d'une tendresse pas guimauve pour un sou. Et la mise en scène est d'une beauté à couper le souffle.
La première scène s'ouvre sur un coup de téléphone: le chauffeur dont on ne saura jamais le nom (Ryan Gosling) explique à un truand ses conditions. Il va chercher deux malfaiteurs qui viennent de commettre un braquage et sont pratiquement immédiatement pris en chasse par la police. Les bruits de la radio viennent se mêler à ceux du scanner de la police. On frémit et on retient son souffle. La Impala couleur argent a été vue et, soudain, le spot lumineux de l'hélicoptère les illumine par au-dessus. Le chauffeur accélère et le suspense devient étouffant. Je ne vous raconte pas la fin de la scène, mais elle enchaîne sur les premières notes de "Nightcall" et là on exulte. Le reste de la bande originale est du même acabit, une électro très eighties qui colle à la peau du film et du héros.
Il déménage et rencontre Irene, sa nouvelle voisine (Carey Mulligan, bluffante de retenue). Une rencontre toute simple qui tisse les premiers liens d'une relation tendre et émouvante. Peu de mots échangés entre eux, tout comme avec le fils de celle-ci, mais cela va sceller le destin de ce chauffeur. Lorsque le mari d'Irene sort de prison et qu'il essaie de reprendre une vie normale (venant par là même entraver les prémices de leur relation), les ennuis ne sont pas très loin et, très vite, les vies d'Irene et son fils sont menacées. Le chauffeur est pris d'un instinct protecteur et va se lancer dans une fuite en avant et tomber dans une spirale de violence immuable.
Que dire de ce film qui n'ait pas déjà été dit? Ryan Gosling est grand, presque hypnotique. Pas besoin d'en savoir beaucoup sur ce personnage qui décidément ne dit presque rien. La caméra lui colle à la peau, il n'y a pratiquement pas une scène dont il soit absent. On pourrait dire qu'il porte le film sur ses épaules, mais la mise en scène, toute en lenteur et en esthétisme, est d'une beauté incroyable. Ces dix premières minutes époustouflantes sont à l'image du reste du film. Énorme!
01/11/2011
La couleur des sentiments, le film
The Help avait été mon méga coup de coeur littéraire de l'année dernière. Je l'avais tellement aimé que je l'ai relu, avec autant de délectation, cet été. L'adaptation cinématographique est sortie il y a quelques jours et je n'ai pas résisté à l'envie d'aller le voir.
Ce film est une jolie adaptation de ce très beau livre. On sent que l'auteur a choisi des personnes de confiance pour réaliser et produire le film. L'atmosphère, les décors et costumes du Mississipi dans les années 60 sont fantastiques. Le casting est superbe: Emma Stone est remarquable, Viola Davis très émouvante, Octavia Spencer "sassy" à souhait, Bryce Dallas Howard campe génialement cette garce d'Hilly, Allison Janney déroutante et énervante, Jessica Chastain est remarquable dans le rôle de cette pauvre Celia Foote. L'histoire est respectée aussi fidèlement que possible malgré les inévitables modifications nécessaires pour une telle adaptation. On ne voit pas le temps passer et on s'attache très vite aux héroïnes, Skeeter avec sa vivacité et son idéalisme, Minnie avec son franc-parler et Aibileen avec ses blessures.
Un beau film qui fait honneur à ce roman magnifique.
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One for the money de Janet Evanovich
Mes désirs de relecture se faisant de plus en plus pressants, j'ai donc recommencé ce long cycle de ma chère Janet! Cette série, j'ai commencé à la lire quand j'étais ado, sur les conseils d'une copine qui m'avait passé le premier. Ensuite, j'ai eu la chance d'en trouver certains à la bibliothèque, d'en acheter un ou deux... Résultat: je ne sais plus lesquels j'ai lus ou pas. Après un petit tour à Gibert l'autre fois, j'ai racheté les trois premiers, histoire de reprendre bien comme il faut, et dans l'ordre, s'il vous plaît!
Quel plaisir de retrouver Stephanie Plum, jeune trentenaire loseuse qui vient de perdre son boulot d'acheteuse de lingerie pour un sombre centre commercial du New Jersey. Elle ne peut plus payer son loyer, la plupart de ses meubles ont été saisis, et sa voiture risque de ne pas faire long feu non plus. Elle a été mariée pendant environ cinq minutes à un sombre connard qu'elle a retrouvé sur la table de la cuisine à fricoter avec son ennemie jurée, Joyce Barnhardt. L'heure est grave, donc, et Stephanie désespère. Elle a besoin d'un nouveau boulot illico et est prête à prendre n'importe quoi. Et ça tombe bien car n'importe quoi se profile à l'horizon. Son cousin, Vinnie le pervers, a une entreprise de prêteur sur gage et a besoin de chasseurs de prime. Le principe: lorsqu'un criminel est arrêté et relâché sous caution, on fait appel à Vinnie pour prêter l'argent de la caution. Si cette personne ne se pointe pas à son rendez-vous au tribunal (par peur de finir en prison), un chasseur de prime (bounty hunter) est chargé de le retrouver pour l'arrêter et l'emmener en prison. Stephanie, au grand dam de sa mère, se reconvertit donc dans cette profession, sans aucune expérience évidemment. Plus le criminel est dangereux, plus la prime est élevée, cela va sans dire...
Stephanie est donc chargée de retrouver Joe Morelli, un flic accusé d'un meurtre de sang froid et qui semble s'être volatilisé. Il faut savoir que Joe et Stephanie se sont plus ou moins fréquentés au lycée, période durant laquelle le beau Joe aurait légèrement profité de la naïveté de la jeune femme. Jeune femme qui, pour se venger, l'aurait également légèrement renversé avec sa voiture... Ils ne sont pas vraiment des inconnus donc. S'ensuit un jeu de chat et de la souris assez jubilatoire au cours duquel Stephanie va se faire embarquer dans une histoire bien plus compliquée qu'il n'y parait et rencontrer des criminels beaucoup plus dangereux que Morelli.
Le lecteur découvre donc la petite ville de Trenton, New Jersey, peuplée de personnages hauts en couleurs: Ranger, un beau bounty hunter très mystérieux qui apprend à Stephanie les ficelles du métier, Grandma Mazur, la grand-mère de Stephanie dont la libido n'a pas baissée avec l'âge, Lula, prostituée au grand coeur et au caractère bien trempé, Connie l'assistante de Vinnie aux cheveux sacrément choucroutés, et j'en passe!
Stephanie est une héroïne drôle et attachante, obstinée et maladroite, à qui il va arriver tout un tas de problèmes. On est à mi-chemin entre la comédie et le film d'action, et les studios hollywoodiens ne s'y sont pas trompés, puisqu'un film sortira bientôt sur nos écrans, avec en vedette Katherine Heigl (je ne cautionne pas vachement, mais bon, attendons de voir...).
Ce premier tome de cette longue série (bientôt dix-huit volumes) est extrêmement drôle et bien mené, le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde. Un vrai plaisir à lire et relire, je ne le conseillerai jamais assez!
Quel plaisir de retrouver Stephanie Plum, jeune trentenaire loseuse qui vient de perdre son boulot d'acheteuse de lingerie pour un sombre centre commercial du New Jersey. Elle ne peut plus payer son loyer, la plupart de ses meubles ont été saisis, et sa voiture risque de ne pas faire long feu non plus. Elle a été mariée pendant environ cinq minutes à un sombre connard qu'elle a retrouvé sur la table de la cuisine à fricoter avec son ennemie jurée, Joyce Barnhardt. L'heure est grave, donc, et Stephanie désespère. Elle a besoin d'un nouveau boulot illico et est prête à prendre n'importe quoi. Et ça tombe bien car n'importe quoi se profile à l'horizon. Son cousin, Vinnie le pervers, a une entreprise de prêteur sur gage et a besoin de chasseurs de prime. Le principe: lorsqu'un criminel est arrêté et relâché sous caution, on fait appel à Vinnie pour prêter l'argent de la caution. Si cette personne ne se pointe pas à son rendez-vous au tribunal (par peur de finir en prison), un chasseur de prime (bounty hunter) est chargé de le retrouver pour l'arrêter et l'emmener en prison. Stephanie, au grand dam de sa mère, se reconvertit donc dans cette profession, sans aucune expérience évidemment. Plus le criminel est dangereux, plus la prime est élevée, cela va sans dire...
Stephanie est donc chargée de retrouver Joe Morelli, un flic accusé d'un meurtre de sang froid et qui semble s'être volatilisé. Il faut savoir que Joe et Stephanie se sont plus ou moins fréquentés au lycée, période durant laquelle le beau Joe aurait légèrement profité de la naïveté de la jeune femme. Jeune femme qui, pour se venger, l'aurait également légèrement renversé avec sa voiture... Ils ne sont pas vraiment des inconnus donc. S'ensuit un jeu de chat et de la souris assez jubilatoire au cours duquel Stephanie va se faire embarquer dans une histoire bien plus compliquée qu'il n'y parait et rencontrer des criminels beaucoup plus dangereux que Morelli.
Le lecteur découvre donc la petite ville de Trenton, New Jersey, peuplée de personnages hauts en couleurs: Ranger, un beau bounty hunter très mystérieux qui apprend à Stephanie les ficelles du métier, Grandma Mazur, la grand-mère de Stephanie dont la libido n'a pas baissée avec l'âge, Lula, prostituée au grand coeur et au caractère bien trempé, Connie l'assistante de Vinnie aux cheveux sacrément choucroutés, et j'en passe!
Stephanie est une héroïne drôle et attachante, obstinée et maladroite, à qui il va arriver tout un tas de problèmes. On est à mi-chemin entre la comédie et le film d'action, et les studios hollywoodiens ne s'y sont pas trompés, puisqu'un film sortira bientôt sur nos écrans, avec en vedette Katherine Heigl (je ne cautionne pas vachement, mais bon, attendons de voir...).
Ce premier tome de cette longue série (bientôt dix-huit volumes) est extrêmement drôle et bien mené, le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde. Un vrai plaisir à lire et relire, je ne le conseillerai jamais assez!
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