Aujourd'hui, j'avais envie de faire un point sur les (nombreuses) séries que je regarde. C'est de loin ce à quoi je consacre le plus de temps (bien plus qu'à la lecture, malheureusement, même si, pour moi, les séries sont juste une autre forme de fiction, tout comme les films).
Ces derniers temps, j'ai eu la chance de regarder beaucoup de séries qui m'ont plu. Il y a eu:
Ces derniers temps, j'ai eu la chance de regarder beaucoup de séries qui m'ont plu. Il y a eu:
- Being Erica: Cette série canadienne (que j'ai regardée sur les conseils de beaucoup d'autres blogueuses) est vraiment bourrée de qualités et une très bonne surprise! Son héroïne, Erica Strange (jouée par la géniale Erin Karpluk), c'est un peu la trentenaire typique à la Bridget Jones. Problèmes de carrière, pas de boyfriend, une petite soeur bien plus successful qu'elle (et donc forcément préférée des parents), un hopeless crush sur son meilleur ami et voisin, le soi-disant gorgeous Ethan (que je trouve personnellement terriblement ennuyeux)... Bref, à trente ans et des brouettes, Erica n'est pas franchement satisfaite de sa vie et a des tas de regrets. Un jour, elle croise par hasard le chemin du Dr Tom, un psy un peu particulier, puisqu'il a le pouvoir de la faire voyager dans le temps, permettant ainsi à Erica de corriger ses erreurs passées. Tout cela donne évidemment lieu à des épisodes assez savoureux (Erica au lycée dans les années 90, avec garde-robe et coiffure d'époque). Mais le plus intéressant dans tout cela, ce n'est pas vraiment le côté retour en arrière. Erica, malgré des considérations et des problèmes qui peuvent à première vue paraître superficiels, est en fait un personnage à la profondeur inattendue, et le même traitement est réservé aux autres personnages, même secondaires. Sans clichés, sans tabous non plus, Being Erica est vraiment une très jolie série dont la troisième saison s'est terminée récemment.
- Boardwalk Empire: LA série tant attendue parce que produite par Martin Scorcese et écrite par le scénariste des Sopranos ne pouvait qu'être bien, et la première saison a tenu toutes ses promesses. Servie par des acteurs absolument exemplaires (Michael Pitt, Steve Buscemi, Kelly McDonald pour ne citer qu'eux), cette série dépeint Atlantic City au début de la Prohibition, et on s'y croirait! C'est tellement bien filmé que ça ressemble à un film. Comme quoi, la télé, parfois, ça a du bon!
- Misfits: Je serais complètement passée à côté de cette petite série british sans les conseils de mes comparses de Whoopsy Daisy, et thank god for them! L'histoire de cinq ados rebelles et un peu idiots qui découvrent qu'ils sont dotés de super pouvoirs. Condamnés pour diverses raisons à des travaux d'intérêt général dans le Community Center de leur ville, il va évidemment leur arriver pleins de problèmes. Cette série est juste carrément réjouissante! Le côté fantastique est souvent délaissé pour la comédie (même si l'intrigue générale gagne vraiment en épaisseur au cours de la deuxième saison). Elle est aussi complètement politiquement incorrect (grâce au personnage de Nathan, le plus horripilant des anti-héros de ce groupe), comme seuls les Anglais savent le faire. (À noter: je crois que cette série, comme Being Human et Skins, devrait aussi avoir droit à son remake US, parce qu'elle a vraiment connu un succès remarquable.) Donc, si vous êtes en mal de bonne série anglaise, n'hésitez pas, Misfits est la série qu'il vous faut!
- The O.C.: Eh oui, on y vient! Il faut bien assumer ses guilty pleasures jusqu'au bout! Je n'avais jamais regardé Newport Beach, que j'avais classée direct comme une espèce de sous-Beverly Hills absolument pas digne de mon intérêt... Et puis, récemment, j'en entendais parler en bien, et j'avoue que le fait que son créateur (Josh Schwartz) soit aussi celui de Gossip Girl m'avait mis la puce à l'oreille. Enfin, il y avait Seth Cohen, un personnage masculin qui éveillait presque autant de gémissements girly qu'un héros de Gilmore Girls. Bref, j'ai fini par me laisser tenter, et j'ai été agréablement surprise. Les deux premières saisons sont pleines de personnages attachants (si on oublie Mischa Barton, évidemment) et de rebondissements inattendus. Une série ado, certes, qui se passe chez les riches en Californie (toute ressemblance avec Gossip Girl n'étant donc pas fortuite), mais qui se laisse gentiment regarder néanmoins, ne serait-ce que pour le couple que forment Seth (Adam Brody), le gentil geek carrément névrosé mais plein d'humour, et Summer (Rachel Bilson), qui pourrait un peu être la grande soeur de Blair Waldorf... Ce n'est pas un énorme coup de coeur, mais parfois, j'aime bien me rendre compte que mes à prioris étaient infondés et admettre que j'avais tort, et ça, pour une fille qui a "toujours" raison, c'est déjà un grand pas!
- The Shield (saison 1): Voilà bien une série, comme The Wire, dont j'ai toujours entendu le plus grand bien. Un vrai succès critique, The Shield, c'est un peu The Wire meets Jack Bauer (de 24). Un polar rondement mené autour d'une équipe de flics opérant dans un ghetto de LA, où tout n'est vraiment pas tout noir ou tout blanc. Le héros, Vic Mackey, est à la tête d'une sorte d'unité d'élite sensée lutter contre le trafic de drogue, mais ses principes moraux sont pour le moins ambiguës. Lutte-t-il contre les gangs ou travaille-t-il avec eux? La réponse n'est pas si claire que cela, et la question de la corruption pourrait bien concerner d'autres fonctionnaires, bien plus haut placés. Je n'ai vu que la première saison pour le moment, mais le rythme effréné et l'intelligence avec laquelle sont traités les différents sujets abordés me pousseront sans nul doute à voir la suite.
- Downton Abbey: Un excellent mix entre la mini-série et le costume drama. DA, pour les intimes, c'est LE succès BBC de la fin d'année 2010, et à raison. Une belle brochette d'acteurs british (Maggie Smith, Hugh Bonneville, Michelle Dockery, Dan Stevens), des décors magnifiques et une histoire de famille complexe, DA décrit avant tout la vie des servants et des masters avec une finesse assez remarquable. Située juste avant le début de la Première Guerre Mondiale, le premier épisode commence avec la perte des héritiers (des cousins éloignés) dans le naufrage du Titanic. Cette famille n'a malheureusement que trois filles, ce qui signifie que, sans un mariage opportun, ils pourraient bien perdre leur superbe manoir et ce qu'il reste de leur fortune. Autant le dire, cette série repose sur sa ribambelle de personnages, et ils sont nombreux car on suit aussi bien les domestiques que la famille noble pour laquelle ils travaillent. Chacun a sa carte à jouer, les relations se tissent, et le tout a une atmosphère très agréable. Une belle réussite! Dans le même genre, ITV a contrattaqué avec Upstairs, Downstairs, un remake d'une série des années 70 (si je ne me trompe) qui, elle, se déroule dans le Londres des années 30, sur fond de montée du nazisme en Europe, avec la géniale Keeley Hawes (vue dans Spooks). Très bien aussi pour les fans de télé anglaise et de costume dramas, mais évidemment, à côté de Downton Abbey, l'effet de surprise tombe un peu à plat...
Dans les séries que je suis habituellement à mesure de leur diffusion aux États-Unis, l'une des bonnes surprises de 2010, pour moi, c'est la deuxième saison de Vampire Diaries (sur la CW). Et pourtant, je n'avais pas aimé plus que cela la saison 1. Mais je trouve qu'ils ont trouvé leur ton à eux avec le début de cette deuxième saison, et j'espère que ça va continuer comme ça...
Il y a aussi Parenthood, la série que j'ai commencé à regarder pour Lauren Graham et que je continue pour la très attachante famille Braverman. Ce n'est pas la série du siècle, mais elle est bien écrite, bien jouée et très agréable à regarder.
Et puis, Community, la comédie qui monte qui monte sur un groupe de losers qui se rencontre au Community College (comprenez l'université des pauvres et des nuls peuplée de cas sociaux), où les différents personnages sont tous plus drôles les uns que les autres (Troy et Abed!), avec aussi des épisodes dignes des plus grands moments de télé (celui du paintball et celui de Noël). Une comédie subtile et parfois hilarante (j'avoue un sacré faible pour le Senor Chang), d'autres fois pas du tout subtile, mais un digne successeur à The Big Bang Theory (dont la quatrième saison ne tient pas du tout ses promesses, malheureusement).
Pour continuer sur les déceptions, j'avoue que je ne partage pas du tout l'engouement que suscite l'adaptation moderne de Sherlock, je ne suis jamais rentrée dedans, malgré des personnages intéressants et des intrigues de qualité... Je ne sais pas, ça ne marche pas sur moi.
Et puis, pour le moment, la saison 4 de Gossip Girl me parait lente, mais lente, et franchement dépourvue d'intérêt (snif), c'est bien dommage!
Ma série en cours, c'est Firefly, le succès trop vite avorté de Joss Whedon, génial créateur de Buffy. Firefly, c'est un mix entre un space opera et un western, une série assez unique en son genre, avec, comme d'habitude chez Whedon, une brochette de personnages hauts en couleurs dans un monde futuriste, tous embarqués à bord du vaisseau Serenity et vivant de menus larcins. Annulée au bout de quinze épisodes, elle a été suivie d'un film, qui, parait-il, concluetun peu l'intrigue principale. Elle me plait bien...
Voilà pour le panorama des séries et des coups de coeur récents!
Dans les séries que je suis habituellement à mesure de leur diffusion aux États-Unis, l'une des bonnes surprises de 2010, pour moi, c'est la deuxième saison de Vampire Diaries (sur la CW). Et pourtant, je n'avais pas aimé plus que cela la saison 1. Mais je trouve qu'ils ont trouvé leur ton à eux avec le début de cette deuxième saison, et j'espère que ça va continuer comme ça...
Il y a aussi Parenthood, la série que j'ai commencé à regarder pour Lauren Graham et que je continue pour la très attachante famille Braverman. Ce n'est pas la série du siècle, mais elle est bien écrite, bien jouée et très agréable à regarder.
Et puis, Community, la comédie qui monte qui monte sur un groupe de losers qui se rencontre au Community College (comprenez l'université des pauvres et des nuls peuplée de cas sociaux), où les différents personnages sont tous plus drôles les uns que les autres (Troy et Abed!), avec aussi des épisodes dignes des plus grands moments de télé (celui du paintball et celui de Noël). Une comédie subtile et parfois hilarante (j'avoue un sacré faible pour le Senor Chang), d'autres fois pas du tout subtile, mais un digne successeur à The Big Bang Theory (dont la quatrième saison ne tient pas du tout ses promesses, malheureusement).
Pour continuer sur les déceptions, j'avoue que je ne partage pas du tout l'engouement que suscite l'adaptation moderne de Sherlock, je ne suis jamais rentrée dedans, malgré des personnages intéressants et des intrigues de qualité... Je ne sais pas, ça ne marche pas sur moi.
Et puis, pour le moment, la saison 4 de Gossip Girl me parait lente, mais lente, et franchement dépourvue d'intérêt (snif), c'est bien dommage!
Ma série en cours, c'est Firefly, le succès trop vite avorté de Joss Whedon, génial créateur de Buffy. Firefly, c'est un mix entre un space opera et un western, une série assez unique en son genre, avec, comme d'habitude chez Whedon, une brochette de personnages hauts en couleurs dans un monde futuriste, tous embarqués à bord du vaisseau Serenity et vivant de menus larcins. Annulée au bout de quinze épisodes, elle a été suivie d'un film, qui, parait-il, concluetun peu l'intrigue principale. Elle me plait bien...
Voilà pour le panorama des séries et des coups de coeur récents!