Après un mois de juin placé sous le signe du boulot, j'ai enfin fini de traduire mon deuxième bouquin, et cette fois, cela a été bien plus difficile que le premier... J'aurais dû m'en douter, mais ma motivation avait nettement baissé, finie l'excitation du premier job, je m'installe dans la routine. En plus, l'histoire et les personnages m'ont beaucoup moins plu, mais peut-être était-ce simplement que l'euphorie et le stress avaient disparus, et j'ai traîné... Mais j'ai décidé de me ressaisir, et vu que je ne pars en vacances qu'en août, je vais profiter du mois de juillet pour me remotiver et me lancer le défi de traduire un bouquin en un mois (oui oui, on y croit!).
Du coup, ma PAL n'a pas baissé d'un pouce, et j'ai toujours le dernier Cecily Von Ziegesar, gentiment envoyé par l'attachée de presse de chez Michel Lafon, qui m'attend bien sagement. Je l'ai commencé et je trouve qu'il a l'air super, l'histoire se déroule sur un campus américain, et je pense que ce sera la lecture de plage parfaite! By the way, il s'appelle Glam, jalousie et autres cachotteries, ça c'est du title qui en jette...
Sur ma PAL, il y a aussi le dernier Millenium en anglais, que j'ai également commencé (oui, je sais, c'est ma spécialité!), et le dernier Janet Evanovich, Sizzling Sixteen, que le grand méchant Amazon ne m'a toujours pas envoyé. Chaque année, j'attends avec impatience le mois de juin pour recevoir la suite des aventures hilarantes de Stephanie Plum. Je sais que je vous en ai déjà parlé, mais je ne peux pas suffisamment insister sur le fait que ces bouquins sont tout simplement géniaux, et j'enrage de ne pas l'avoir reçu! Et juste en-dessous, il y a un livre intitulé Murder... Suicide... Whatever... écrit par Gwen Freeman, et rien que pour le titre, je dois dire que j'en salive d'avance. Et puis, comme chaque été, je vais me relire un Harry Potter, le dernier je pense. D'ailleurs, je ne résiste pas à vous mettre la bande-annonce officielle, sortie il y a deux jours, ça a l'air tellement génial que l'attente jusqu'au mois de novembre va paraître bien longue....
Sinon, au lieu de lire, j'ai passé pas mal de soirées devant une série vraiment exceptionnelle, j'ai nommé THE WIRE (Sur écoute), largement reconnue dans le monde entier comme la meilleure série qui ait jamais été faite, et je dois bien admettre que je suis plus que conquise! Elle nous plonge en plein coeur des quartiers chauds de Baltimore, et nous en fait découvrir toutes les facettes, des flics qui tentent de remonter le trafic de drogue aux dealers et jeunes du ghetto, qui font eux ce qu'ils peuvent pour s'en sortir. Chaque saison suit une facette différente, que ce soit l'éducation, la politique, la police, les trafics en tous genres (de drogue ou d'êtres humains), et tout cela avec un réalisme poignant, mais aussi une bonne dose d'humour. Une série policière, donc, mais pas que... Les personnages sont hauts en couleur, les dialogues à mourir de rire (d'ailleurs, il y aurait une vraie dissert à faire sur le langage de cette série, que ce soit dans les ghettos ou chez les flics, il est particulièrement, disons, fleuri!), et les saisons sont plus passionnantes les unes que les autres. Elles sont composées chacune d'une douzaine d'épisodes qui durent environ une heure chacun, et une fois que l'on commence, il est impossible d'en décrocher! Mais, ce que cette série a de mieux, c'est qu'elle est intelligente. Ici, le spectateur n'est pas pris pour un débile, loin de là! Tout n'est pas forcément explicité et décortiqué, mais on comprend tout petit à petit. Elle s'est terminée au bout de cinq saisons, et cela avait fait grand bruit aux États-Unis, où elle jouissait d'un succès critique incontesté. Pensez-vous, Barack Obama lui-même avait déclaré que c'était sa série préférée!