28/12/2011

Status update

Julia is currently extremely busy reading A clash of Kings, the second installment in the epic fantasy series A Song of Ice and Fire by George RR Martin, and therefore cannot do anything else, like blogging, sleeping or working... She'll be back as soon as she finishes the book (or the series, more likely) and can resume a normal life!

08/12/2011

Xmas Spirit

Eh oui, je suis dans une phase très Zooey, mais cela fait longtemps que j'aime beaucoup la musique de She & Him. Il y a d'abord la jolie voix de Zooey, et puis ce délicieux côté rétro. Quand j'ai appris qu'ils sortaient un album de chansons de Noël il y a un mois ou deux, je l'ai attendu fébrilement et l'ai acheté dès que je l'ai pu. Il est tout à fait dans l'esprit de leurs deux précédents albums et très agréable à écouter.





07/12/2011

Who's that girl?

La meilleure surprise de cette saison de séries, pour moi, c'est New Girl! Et pourtant, c'était pas gagné! J'ai beau adorer Zooey Deschanel, les premiers épisodes ne m'avaient pas du tout convaincue... Je vous fais quand même le pitch: 
Après une rupture, Jess (Zooey) doit chercher un appart et décide de s'installer en colocation avec trois mecs: Nick, serveur dans un bar, Schmidt, un séducteur qui ne rate pas une occasion d'exhiber ses abdos, et Winston, ancien basketteur professionnel. Ces trois-là sont amis de longue date et hésitent pas mal à vivre avec une fille, mais le fait que la meilleure amie de Jess soit mannequin va rapidement les convaincre. Ils ont raison d'hésiter car l'adaptation ne va pas être facile. Jess, sous ses airs de jolie instit, est légèrement fantasque et a un sens de l'humour bien à elle. 
J'avais des réticences, donc, car je trouvais que Zooey Deschanel en faisait des tonnes et que son personnage de geekette maladroite mais adorable n'était ni crédible ni attachant. Au fil des épisodes, cependant, le charme opère nettement plus. Il faut dire que ses colocs y sont pour beaucoup! D'abord Schmidt, c'est un peu une sorte de Barney Stinson, mais en plus névrosé. Il se prend pour un Don Juan, mais il n'a pas tant de facilités que ça pour séduire les filles. Source des moqueries de ses potes, il passe son temps à se déshabiller pour exhiber son torse musclé. Au début, on se dit que ça va être rapidement gonflant, voire lourd, mais il est tellement drôle qu'on lui pardonnerait tout. Il est fou de CeCe, la meilleure amie de Jess, qui prend un malin plaisir à le mener en bateau. Et puis il y a Nick, le vrai loser de la bande, qui a lâché ses études de droit pour devenir barman, encore fou amoureux de son ex. D'abord réticent à l'idée d'accueillir Jess, une belle complicité se crée entre eux au fil du temps et on sent à l'avance qu'ils vont devenir le couple central de la série. Mais pas si vite... Le personnage de Winston reste pas mal en retrait et c'est tant mieux parce qu'il n'a rien, pour l'instant, d'intéressant à amener à la série. 


J'adore aussi le personnage de Paul, un collègue de Jess qui va rapidement devenir son petit ami (interprété par Justin Long qui me fait mourir de rire), et qui est un peu une version masculine de Jess. L'épisode de Thanksgiving était très drôle, mais pas autant que le dernier en date, "Bad in Bed", au cours duquel Jess et Paul vont tenter de coucher ensemble pour la première fois...
New Girl est donc une sitcom très drôle et surtout très attachante qui mérite que l'on persévère. J'espère que la suite n'en sera que meilleure (la semaine prochaine, il y a l'épisode de Noël, j'ai hâte!).


Et hop! Si je ne vous ai pas donné envie, cette présentation de l'épisode de Thanksgiving saura sûrement vous convaincre...


01/12/2011

Christmas shopping in London

J'aurais rarement autant attendu un week-end! Demain, la sista et moi-même partons avec nos deux meilleures amies passer le week-end à Londres. Nous nous sommes évidemment concocté un programme de folie! Samedi, ce sera shopping et illuminations de Noël à gogo avec Oxford Street, Regent Street, Carnaby Street, Covent Garden et Neal's Yard (j'ai du mal à croire que je n'y sois jamais allée! J'ai hâte de découvrir cette jolie petite place dont j'ai tant entendu parler). Dimanche, nous consacrerons la journée à découvrir le quartier de notre hôtel, j'ai nommé Hoxton! Balade à Spitalfields et Shoreditch. J'espère aussi avoir le temps de faire un tour du côté de Angel pour aller voir le magasin de laine Loop. Nous avons réservé deux chambres au Hoxton Hotel qui est classé dans les meilleurs hôtels de la ville, je vous dirais ce que j'en aurais pensé en rentrant! Voilà, je vais faire des infidélités à South Kensington, mais après toutes ces années, que voulez-vous, je m'en suis lassée, il est grand temps de partir découvrir d'autres horizons! 
Ma wishlist est forcément déjà super longue et ça m'étonnerait que l'état de mon compte en banque me permette de ramener tout ce que je souhaiterais, mais rêvons quand même! Morceaux choisis: 
- des livres, évidemment! J'adorerais me ramener le nouveau livre de Jamie Oliver, Jamie's Great Britain, mais j'ai peur qu'il pèse une tonne! Je l'ai vu chez WH Smith et c'est une sacrée bestiole! Je voudrais aussi le dernier Janet Evanovich, Explosive Eighteen, j'aurais attendu deux semaines après sa sortie pour l'acheter, un record! Une romance de Noël, peut-être de Nora Roberts, ou alors de la chick lit comme The night before Christmas de Scarlett Bailey, dont j'entends le plus grand bien sur Twitter. Il y a aussi Karen Marie Moning et Maggie Stiefvater que j'aimerais beaucoup découvrir... 
- du maquillage de chez Boots': cet été, j'ai enfin succombé à l'appel du fond de teint! Je suis allée chez Boots' en Ecosse et j'ai acheté la totale, anti-cernes, concealer, fond de teint, poudre bronzer, et je suis assez bluffée par la qualité de leurs produits de la marque N°7! C'est fluide, très facile à appliquer et le résultat est génial! Imperfections corrigées, bonne mine assurée, autant vous dire que j'ai depuis converti pas mal de copines qui n'attendent que d'y aller pour en acheter aussi. Je vais donc me faire des réserves (même si j'ai prévu de retourner en Angleterre pendant les vacances de Noël, on n'en a jamais assez!). 
- des chaussons chauds, des accessoires pas chers et complètement over-the-top de chez Primark, un béret en cachemire de chez Marks & Spencer, du thé, the list goes on and on... 
Je voudrais aussi acheter les cadeaux de Noël pour ma famille et amis (comme ça ce serait FAIT!). 
Maintenant que Marks & Spencer a ouvert à Paris (je vous ai dit que j'y étais allée? C'était fou, il y avait deux queues différentes pour entrer dans le magasin! J'ai failli baisser les bras, mais il en faut plus pour me décourager, héhé!), je sais que je pourrais aller trouver tout ce dont j'aurais besoin pour le repas de Noël. 

Alors vous savez tout, maintenant je bous d'impatience à l'idée d'aller prendre l'Eurostar demain. Vous aurez le compte-rendu en début de semaine. Ce mois de décembre commence bien!

PS: Je me demande bien quel bouquin je m'emmène à lire par contre... Je lis en ce moment Wicked Appetite de Janet Evanovich, centré sur le personnage de Diesel, mais il ne me passionne pas plus que ça. Je vais peut-être emmener The Eyre Affair de Jasper Fforde pour enfin donner une chance à cet auteur de me passionner, il est temps! Sinon, pour le train, je sais que j'emmène mon tricot! Mes aiguilles s'activent actuellement sur ce châle Mousseux, dont le patron est gentiment proposé par Organdi Bidouille en KAL (Knit Along). J'en suis à la deuxième étape et il est très simple! Moi qui me demandais ce que j'allais faire de mes quatre pelotes de Kid Classic de Rowan, j'ai trouvé!  

24/11/2011

Mon portrait chinois

J'ai décidé de suivre l'exemple de Shopgirl (qui n'a tagué personne, mais vu que j'aimais bien ses catégories...) et de faire ce tag qui circule déjà depuis un moment...

  • Un livre: The Girl's Guide to Hunting and Fishing de Melissa Bank. Cela fait des lustres que je ne l'ai pas relu, mais ce recueil de nouvelles m'avait énormément plu! De la chick lit, donc c'est frais, léger et sympa, mais avec une profondeur insoupçonnée, de la mélancolie et un peu de tristesse aussi. Comme moi! La bonne humeur, mais aussi les coups de blues de la vie...
  • Une saison: l'hiver! Il n'y a rien que j'aime plus que le froid, la neige, se couvrir de la tête aux pieds avec bottes fourrées, écharpe, bonnet et manteau, lire sous une couverture avec une tasse de thé et mon chat sur les genoux. L'hiver, c'est ma saison cocon, j'en redemanderais tous les jours!
  • Une citation: C'est pas trop mon truc, les citations, d'abord parce que je ne les retiens jamais et ensuite, parce que je ne crois pas trop aux phrases toutes faites... Mais bon, j'aime bien KEEP CALM AND PUT THE KETTLE ON!
  • Une série: Aucune série ne ressemble vraiment à ma vie, mais pour ma vie rêvée, je choisis celle de Marin Frist dans MEN IN TREES! Elle décide de plaquer sa vie New-Yorkaise pour la beauté sauvage de l'Alaska, elle écrit des bouquins, et puis il y a le beau Jack et tous les personnages délicieusement fantasques d'Elmo, je dis banco! J'aurais aussi pu répondre la vie de Mary Crawley dans DOWNTON ABBEY, mais seulement si elle finit avec Matthew (fingers crossed, ça arrivera un jour, j'y crois!)... 
  • Un moment de la journée: J'aime beaucoup le moment entre la fin d'après-midi et le début de la soirée, entre 18h et 20h, la tasse de thé fumante, le chat qui dort sur le bureau à côté de moi. C'est aussi le moment où j'ai hyper envie de sortir boire un coup avec une copine, mais où, paradoxalement, je suis la plus efficace au boulot.
  • Une pizza: Mozzarella et roquette! Sans hésiter. La douceur et l'amertume, le froid et le chaud, le fondant et le croquant, toutes les contradictions qui me rendent si... contradictoire!
  • Un goûter: Un de mes homemade oatmeal-raisin-choc chip cookies. J'ai adapté une recette de Martha Stewart et ils sont juste délicieux!
  • Un personnage de dessin animé: Belle dans La Belle et la Bête de Disney: elle adore lire et je serais comme elle à m'extasier devant la magnifique bibliothèque du château de la Bête.
  • Un épisode de Gilmore Girls: Trop dur de choisir! J'adore celui du Dance Marathon (They shoot Gilmores, don't they?), les filles sont dans de super tenues fifties, la valse hésitation de Rory entre Dean et Jess atteint des sommets, j'adore!
  • Une corvée ménagère: la cuisine! Pour moi, ce n'est pas une corvée, mais ça l'est pour beaucoup de monde. J'aime beaucoup cuisiner, surtout faire des gâteaux. Ce que je déteste le plus? La vaisselle! Le reste ne me dérange pas, faire les courses, faire le ménage, pas de problème, mais la vaisselle...


09/11/2011

To knit or not to knit


Mis à part la lecture, le visionnage compulsif de séries, le ciné parfois, les copines etc, un autre de mes hobbies est le tricot. Je vois déjà vos yeux écarquillés: "Quoi? Ce truc de grand-mère??!". Eh oui, pour moi, c'est un truc de grand-mère, ou plutôt une histoire de grand-mère.
En grandissant, j'ai toujours admiré la dextérité avec laquelle ma grand-mère tricotait et les ouvrages qu'elle accomplissait. Il y a quelques années, j'ai enfin pris mon courage à deux mains, et je lui ai demandé de m'apprendre. Elle m'a donc montré les bases: monter les mailles, le point mousse et le jersey. Et j'ai tricoté ma première écharpe, toute simple, dans une belle couleur, douce et chaude pour l'hiver. Pour Noël, elle m'a fait la surprise de me tricoter le bonnet assorti, encore une fois un bonnet tout simple, mais très joli. Quelques temps plus tard, j'ai décidé de m'y remettre et nous avons commencé à tricoter ensemble. J'allais chez elle avec ma laine et mes aiguilles et elle m'aidait à déchiffrer les patrons des modèles Phildar. Un après-midi de novembre, il y a deux ans exactement, tandis qu'elle tricotait, elle a eu une attaque cérébrale et depuis, elle ne sait plus vraiment tricoter... Alors, je m'y suis mise pour de vrai, un peu pour lui rendre hommage, un peu pour essayer quand même de savoir faire quelque chose de mes dix doigts. Et j'y ai sacrément pris goût!

Deux ans pour une tricoteuse amatrice et quasiment autodidacte, ce n'est pas beaucoup, mais les progrès sont rapides et le travail satisfaisant. Il y avait une boutique Phildar près de chez moi, et j'y ai acheté des catalogues pour débutantes. J'ai commencé par de la layette, plus facile de faire en petit, pour les bébés d'une amie, des bonnets, des chaussons et des gilets. Depuis, je suis passé au niveau adulte, et je me concentre pour l'instant sur les accessoires parce que je n'ai vraiment pas le courage de me lancer dans un ouvrage super long comme un pull. Je tricote donc des bonnets et des écharpes pour offrir aux uns et aux autres à Noël. Je me suis aussi lancée dans l'improvisation, en commençant par des bandeaux, pas compliqués.


J'ai découvert aussi une blogosphère impressionnante! Vous n'imaginez pas le nombre de nanas qui tricotent aux quatre coins du monde. Depuis que le tricot est revenu à la mode il y a quelques années, j'ai l'impression que les barrières sont tombées. Le tricot n'est plus réservé aux mamies, il y a pleins de jeunes créatrices qui inventent des modèles hyper beaux, et il y a même des hommes qui tricotent! Le site incontournable, c'est Ravelry, une sorte de Facebook pour adeptes du tricot sur lequel on trouve tout, des groupes, des forums, des modèles payants et gratuits et surtout des idées en-veux-tu en-voilà. Je me suis inscrite récemment et je tatonne encore, pas pour trop longtemps j'espère... À mes heures perdues, je flâne au troisième étage du Bon Marché, et il n'est pas rare de me voir baver devant la laine Rowan, magnifique mais assez chère, ou feuilleter les livres de patrons en anglais que je ne sais pas encore déchiffrer.


Il y a pleins de choses que j'aime dans le tricot. C'est une activité très propice à la détente, les mouvements réguliers, le cliquetis des aiguilles... La satisfaction d'avoir terminé un ouvrage et la fierté de se dire "c'est moi qui l'ai fait!". Le seul problème, c'est qu'on ne puisse pas lire en même temps, mais j'ai trouvé l'arme secrète: écouter des audiobooks. Sinon, je tricote aussi devant mes séries préférées en esquivant les attaques du Cat!
Pour continuer d'apprendre et me perfectionner, j'essaie de choisir des modèles qui m'apprendront quelque chose de nouveau. Il faut oser et se lancer. Je l'ai fait pour les torsades et je ne le regrette pas, le résultat est génial! J'ai donc tricoté un super beau snood (c'est comme ça que les tricoteuses disent col) en torsades et il est tellement beau que j'ai dû le refaire en plusieurs exemplaires pour des amies. J'ai ensuite improvisé un joli bandeau à torsades tout simple, mais du meilleur effet dont je n'ai que des compliments.


J'ai aussi décidé de faire des infidélités à Phildar dont les "laines" contiennent finalement assez peu de laine et j'ai succombé à la laine de la marque Cascade, dont les mérites sont vantés partout. La commande est passée et je crois que je vais me lancer dans des mitaines!
Ça y est, j'ai fait mon coming out! Je tricote donc je suis...

PS: En prime, vous avez même droit à des photos de moi, j'aurais préféré cacher ma tête, mais bon, ça vous donne une idée de ce que je fais...

08/11/2011

Panne de lecture


Mon problème du moment, ce n'est pas que je ne lis pas, c'est que je commence des livres que je ne termine jamais. Je ne sais pas comment ça se fait, mais c'est une sorte de compulsion: j'ai toujours envie de commencer un nouveau livre, avant même d'être venu à bout de ma lecture du moment. Cela fait plusieurs mois que ça dure et ma table de chevet est donc remplie de bouquins commencés. Le pire, c'est que ce sont tous de bons romans!
Dans la catégorie donc des lectures d'été entamées et laissées de côté depuis des mois, il y a:
- A summer without men de Siri Hustvedt: j'ai beaucoup aimé le début du roman et le style de l'auteur, mais je ne l'ai pas emmené en vacances avec moi et depuis, il prend la poussière bien gentiment.
- Game of thrones de George RR Martin: Celui-là, j'en ai lu au moins un tiers (soit environ 300 pages vue la longueur) et, malgré l'engouement général, je n'ai pas réussi à le poursuivre. J'ai pourtant acheté la suite, allez comprendre!
- Rebecca de Daphné du Maurier: Une soudaine envie de relecture m'a prise cet été en Angleterre. Envie de redécouvrir cette histoire lue au cours de mon adolescence dont l'atmosphère m'avait marquée, mais dans la langue de Shakespeare cette fois. Mais je me suis arrêtée à l'arrivée de l'héroïne à Manderley (juste quand les choses sérieuses commencent, en plus!)...
Dans la catégorie comédies légères, il y a mes petits polars chick lit préférés:
- Shoes to die for de Laura Levine: le troisième (ou quatrième?) tome des aventures de Jaine Austen, apprentie détective et pen for hire. C'est toujorus aussi drôle et léger, et pourtant, il m'attend bien sagement, après une cinquantaine de pages lues et appréciées...
- Two for the dough de Janet Evanovich: mon écrivain doudou. J'ai décidé de reprendre les aventures de Stephanie Plum du début et dans le bon ordre cette fois! J'ai dévoré One for the money, et je stagne sur la suite. Ferais-je une overdose?
- Wicked Appetite de Janet Evanovich: un between-the-numbers centré sur le personnage surnaturel de Diesel. J'avoue moins apprécier que les autres, pourtant, l'héroïne travaille dans une pâtisserie dans une petite ville de la Côte Est des Etats-Unis! Si c'était pas parfait pour moi, ça!
- Bookends de Jane Green: LE livre qui m'a fait découvrir la Chick Lit! Acheté l'été de mes 18 ans au cours de mon premier séjour de "grande" à Londres. Attirée par la couverture acidulée et cette histoire d'un groupe d'amis grandissant ensemble et de cette héroïne normale qui décide d'ouvrir un café-librairie. Je l'ai recommencé récemment, et je compte bien le poursuivre!
Dans la catégorie Miscellanious, il y a vraiment de tout, des classiques en passant par la YA:
- North & South d'Elizabeth Gaskell: j'ai honte! Je l'ai lu presque en entier, et tout en diagonale, tant j'avais envie de découvrir mes passages préférés de la magnifique adaptation BBC qui en a été tirée. Je l'ai donc lu n'importe comment, dans le désordre, il ne me reste plus qu'à le reprendre par le début.
- A Tree grows in Brooklyn de Betty Smith: un classique américain méconnu des étrangers qui raconte l'histoire d'une petite fille grandissant dans les bidonvilles de Brooklyn au début du 20ème siècle. Le style est très beau, mais les faits racontés sont assez dramatiques et très durs.
- To Kill a Mockingbird de Harper Lee: celui-là, ça fait des lustres que j'ai envie de le lire, et je l'ai commencé évidemment! Encore une fois, j'ai honte de dire que je ne l'ai pas continué...
- Forever de Maggie Stiefvater: j'ai entendu grand bien de cet auteur, et après avoir lu Hunger Games de Suzanne Collins, je voulais poursuivre ma découverte de la littérature Young Adult. J'ai eu du mal à rentrer dedans, et je l'ai donc posé dans un coin...
Cette liste vient donc s'ajouter à ma PAL, déjà longue, de livres qui attendent sur mon étagère. Et j'ai malheureusement envie d'en commencer encore d'autres, comme Rosamunde Pilcher ou The Friday Night Knitting Club, sans parler de me replonger dans de la chick lit, de la vraie, qui me manque terriblement! Quelle mauvaise lectrice je fais!

07/11/2011

Downton Abbey


Cette série de la chaîne anglaise ITV est rapidement devenue, en l'espace de deux saisons, un véritable phénomène et sans aucun doute mon plus gros coup de coeur télévisuel de ces deux dernières années.

Downton Abbey, c'est là que vit la famille Crawley et ses domestiques au début du 20ème siècle.


La série s'ouvre sur le naufrage du Titanic en 1912, tragédie dont les répercussions ne vont pas épargner les Crawley. Voyez-vous, Lord Robert et Lady Cora ont trois filles, Mary, Edith et Sybil. Trois filles qui ne pourront donc pas hériter de la demeure familiale, du titre et de la fortune qui va avec. Or, l'héritier a péri dans le naufrage, laissant Downton dans l'incertitude la plus totale. On recherche alors le prochain héritier, un certain Matthew Crawley, cousin éloigné, jeune avocat middle class de Manchester, qui débarque donc à Downton. Matthew a bien du mal à s'habituer à cette aristocratie dont il ne connait rien, malgré le soutien de sa mère, Isobel, et la famille Crawley, en retour, a bien du mal à accepter de léguer son titre et sa fortune à cet inconnu. Il parait clair pour tout le monde que la situation idéale serait de marier Matthew et Mary, la fille aînée, mais ces deux-là se prennent en grippe dès leur première rencontre.


N'oublions pas non plus que Downton Abbey nous plonge également au coeur de la vie des domestiques de la famille, monde tout aussi passionnant que celui de leurs employeurs. Ambitions, rapports de force, hiérarchie, trahisons, tous les coups sont permis!


Cette série a tellement de qualités que je ne sais même pas par où commencer... Les décors et les costumes d'époque, d'abord, sont magnifiques (le tournage a lieu à Highclere Castle dans le Hampshire). Les personnages et les intrigues se révèlent tous en nuances et en subtilité, et chacun a son importance. Bien sûr, l'avenir de la famille aristocrate est en jeu, mais on suit également Daisy, l'apprentie cuisinière un peu naïve, Thomas, le valet de pied archi ambitieux, la Comtesse Douairière, campée par une extraordinaire Maggie Smith qui a toujours son mot à dire sur les agissements des uns et des autres, Edith, la deuxième soeur, perpétuellement dans l'ombre de sa soeur aînée, Sybil, la benjamine, qui découvre les débuts du féminisme, Anna, Mrs Padmore, Carson, Mrs Hugues, Bates, O'Brien, et bien d'autres... L'action se déroule donc à l'aube de la Première Guerre Mondiale, que l'on sent gronder au loin. D'ailleurs, dans la deuxième saison qui vient de se terminer, la guerre n'épargne pas la famille Crawley...


Mon personnage préféré, c'est sans conteste la fille aînée, Mary. Au début, on découvre une jeune femme fière, inquiète pour son avenir, et qui tente de se trouver un mari pour accomplir sa destinée. Tout le monde veut la voir épouser Matthew, mais elle ne se trouve rien en commun avec lui. Elle cherche autour d'elle, résignée à perdre sa maison, mais peu à peu un lien se forme entre eux. Une amitié naît, qui pourrait bien se transformer en amour, mais est-il trop tard pour eux deux? Ne sont-ils pas passés à côté de leur chance? Au fil des épisodes, Mary devient un personnage tout en finesse, grâce à la superbe interprétation de Michelle Dockery. Tour à tour garce avec sa soeur Edith, confidente de sa bonne Anna, protectrice envers sa jeune soeur Sybil, on comprend qu'elle prend très au sérieux sa position, aussi bien sociale que familiale, et qu'elle est très attachée aux traditions dans lesquelles elle a grandi. Femme de devoir, donc, mais aussi jeune femme parfois naïve, parfois arrogante, et d'une grande force de caractère. Elle fait des erreurs, qu'elle regrettera amèrement, et on ne peut qu'avoir de la sympathie pour elle.


Il y a aussi Anna, la bonne des trois filles, qui tombe amoureuse d'un nouveau valet de pied au passé trouble. Elle est la confidente des trois soeurs, celle qui essaie toujours d'arrondir les angles entre elles. Elle prend beaucoup d'importance dans la deuxième saison, et c'est tant mieux, parce que son interprète, Joanne Froggatt, est épatante!

Une saison 3, ainsi qu'un Christmas Special, sont annoncés.

02/11/2011

DRIVE


Attention, je vous préviens tout de suite, ma critique ne va pas être objective!
Drive, le film de Nicolas Winding Refn, c'est une claque immense, un énorme coup de coeur/coup de poing, et sûrement le meilleur film que j'aie vu cette année.


Ceux qui s'attendaient à un film d'action ont été invariablement déçus, car, malgré certaines scènes de course-poursuite haletantes, le rythme est plutôt lent et le film assez peu bavard. Violent aussi, et d'une violence crue à la manière des films de gangsters. Mais d'une tendresse pas guimauve pour un sou. Et la mise en scène est d'une beauté à couper le souffle.


La première scène s'ouvre sur un coup de téléphone: le chauffeur dont on ne saura jamais le nom (Ryan Gosling) explique à un truand ses conditions. Il va chercher deux malfaiteurs qui viennent de commettre un braquage et sont pratiquement immédiatement pris en chasse par la police. Les bruits de la radio viennent se mêler à ceux du scanner de la police. On frémit et on retient son souffle. La Impala couleur argent a été vue et, soudain, le spot lumineux de l'hélicoptère les illumine par au-dessus. Le chauffeur accélère et le suspense devient étouffant. Je ne vous raconte pas la fin de la scène, mais elle enchaîne sur les premières notes de "Nightcall" et là on exulte. Le reste de la bande originale est du même acabit, une électro très eighties qui colle à la peau du film et du héros.


Il déménage et rencontre Irene, sa nouvelle voisine (Carey Mulligan, bluffante de retenue). Une rencontre toute simple qui tisse les premiers liens d'une relation tendre et émouvante. Peu de mots échangés entre eux, tout comme avec le fils de celle-ci, mais cela va sceller le destin de ce chauffeur. Lorsque le mari d'Irene sort de prison et qu'il essaie de reprendre une vie normale (venant par là même entraver les prémices de leur relation), les ennuis ne sont pas très loin et, très vite, les vies d'Irene et son fils sont menacées. Le chauffeur est pris d'un instinct protecteur et va se lancer dans une fuite en avant et tomber dans une spirale de violence immuable.


Que dire de ce film qui n'ait pas déjà été dit? Ryan Gosling est grand, presque hypnotique. Pas besoin d'en savoir beaucoup sur ce personnage qui décidément ne dit presque rien. La caméra lui colle à la peau, il n'y a pratiquement pas une scène dont il soit absent. On pourrait dire qu'il porte le film sur ses épaules, mais la mise en scène, toute en lenteur et en esthétisme, est d'une beauté incroyable. Ces dix premières minutes époustouflantes sont à l'image du reste du film. Énorme!

01/11/2011

La couleur des sentiments, le film


The Help avait été mon méga coup de coeur littéraire de l'année dernière. Je l'avais tellement aimé que je l'ai relu, avec autant de délectation, cet été. L'adaptation cinématographique est sortie il y a quelques jours et je n'ai pas résisté à l'envie d'aller le voir.


Ce film est une jolie adaptation de ce très beau livre. On sent que l'auteur a choisi des personnes de confiance pour réaliser et produire le film. L'atmosphère, les décors et costumes du Mississipi dans les années 60 sont fantastiques. Le casting est superbe: Emma Stone est remarquable, Viola Davis très émouvante, Octavia Spencer "sassy" à souhait, Bryce Dallas Howard campe génialement cette garce d'Hilly, Allison Janney déroutante et énervante, Jessica Chastain est remarquable dans le rôle de cette pauvre Celia Foote. L'histoire est respectée aussi fidèlement que possible malgré les inévitables modifications nécessaires pour une telle adaptation. On ne voit pas le temps passer et on s'attache très vite aux héroïnes, Skeeter avec sa vivacité et son idéalisme, Minnie avec son franc-parler et Aibileen avec ses blessures.


Un beau film qui fait honneur à ce roman magnifique.

One for the money de Janet Evanovich


Mes désirs de relecture se faisant de plus en plus pressants, j'ai donc recommencé ce long cycle de ma chère Janet! Cette série, j'ai commencé à la lire quand j'étais ado, sur les conseils d'une copine qui m'avait passé le premier. Ensuite, j'ai eu la chance d'en trouver certains à la bibliothèque, d'en acheter un ou deux... Résultat: je ne sais plus lesquels j'ai lus ou pas. Après un petit tour à Gibert l'autre fois, j'ai racheté les trois premiers, histoire de reprendre bien comme il faut, et dans l'ordre, s'il vous plaît!
Quel plaisir de retrouver Stephanie Plum, jeune trentenaire loseuse qui vient de perdre son boulot d'acheteuse de lingerie pour un sombre centre commercial du New Jersey. Elle ne peut plus payer son loyer, la plupart de ses meubles ont été saisis, et sa voiture risque de ne pas faire long feu non plus. Elle a été mariée pendant environ cinq minutes à un sombre connard qu'elle a retrouvé sur la table de la cuisine à fricoter avec son ennemie jurée, Joyce Barnhardt. L'heure est grave, donc, et Stephanie désespère. Elle a besoin d'un nouveau boulot illico et est prête à prendre n'importe quoi. Et ça tombe bien car n'importe quoi se profile à l'horizon. Son cousin, Vinnie le pervers, a une entreprise de prêteur sur gage et a besoin de chasseurs de prime. Le principe: lorsqu'un criminel est arrêté et relâché sous caution, on fait appel à Vinnie pour prêter l'argent de la caution. Si cette personne ne se pointe pas à son rendez-vous au tribunal (par peur de finir en prison), un chasseur de prime (bounty hunter) est chargé de le retrouver pour l'arrêter et l'emmener en prison. Stephanie, au grand dam de sa mère, se reconvertit donc dans cette profession, sans aucune expérience évidemment. Plus le criminel est dangereux, plus la prime est élevée, cela va sans dire...
Stephanie est donc chargée de retrouver Joe Morelli, un flic accusé d'un meurtre de sang froid et qui semble s'être volatilisé. Il faut savoir que Joe et Stephanie se sont plus ou moins fréquentés au lycée, période durant laquelle le beau Joe aurait légèrement profité de la naïveté de la jeune femme. Jeune femme qui, pour se venger, l'aurait également légèrement renversé avec sa voiture... Ils ne sont pas vraiment des inconnus donc. S'ensuit un jeu de chat et de la souris assez jubilatoire au cours duquel Stephanie va se faire embarquer dans une histoire bien plus compliquée qu'il n'y parait et rencontrer des criminels beaucoup plus dangereux que Morelli.
Le lecteur découvre donc la petite ville de Trenton, New Jersey, peuplée de personnages hauts en couleurs: Ranger, un beau bounty hunter très mystérieux qui apprend à Stephanie les ficelles du métier, Grandma Mazur, la grand-mère de Stephanie dont la libido n'a pas baissée avec l'âge, Lula, prostituée au grand coeur et au caractère bien trempé, Connie l'assistante de Vinnie aux cheveux sacrément choucroutés, et j'en passe!
Stephanie est une héroïne drôle et attachante, obstinée et maladroite, à qui il va arriver tout un tas de problèmes. On est à mi-chemin entre la comédie et le film d'action, et les studios hollywoodiens ne s'y sont pas trompés, puisqu'un film sortira bientôt sur nos écrans, avec en vedette Katherine Heigl (je ne cautionne pas vachement, mais bon, attendons de voir...).
Ce premier tome de cette longue série (bientôt dix-huit volumes) est extrêmement drôle et bien mené, le rythme est soutenu et on ne s'ennuie pas une seconde. Un vrai plaisir à lire et relire, je ne le conseillerai jamais assez!

31/10/2011

Des séries, des séries, toujours des séries...

Mon deuxième job à temps plein, après traduire des romans Harlequin, c'est regarder des séries! Pour moi, c'est une véritable drogue, je ne peux pas m'en passer...


J'ai souvent la chance de louper les bons démarrages et donc de pouvoir me plonger, quelques temps après, dans des saisons complètes, que je peux visionner des heures durant. Récemment, donc, j'ai découvert, après tout le monde, The Good Wife, excellente série s'il en est! Je ne suis généralement pas fan de ce que l'on appelle les procedurals comme les séries médicales ou juridiques, mais là, quelle bonne surprise! Julianna Margulies est excellente dans le rôle complexe d'Alicia Florrick, femme de politicard éclaboussé par le scandale (superbement interprété par Chris Noth, que l'on adore détester), obligée de reprendre son activité d'avocate qu'elle avait abandonnée au profit d'une vie de mère au foyer bien rangée. Elle se fait donc embaucher dans le cabinet de son ancien copain de fac, Will Gardner (oh! la joie de retrouver Josh Charles après Le Cercle des Poètes Disparus!), qui l'a toujours aimée en secret, personnage lui aussi sombre et complexe. Nous plongeons donc dans la vie de Lockhart & Gardner, célébre cabinet de Chicago. Il y a Diane, l'associée de Will, magistralement jouée par Christine Baranski (la mère de Leonard dans The Big Bang Theory), Cary le jeune loup aux dents longues bien décidé à faire ses preuves et en compétition avec Alicia, Kalinda la mystérieuse détective aux méthodes plus que douteuses, etc... Les épisodes, ainsi que les différentes affaires qu'ils traitent, sont très bien écrits et toujours passionnants. Tout, ou presque, tourne autour d'Alicia, épouse trompée et humiliée, mère dévouée et discrète, qui a mis sa vie de femme et sa carrière entre parenthèses pour un époux qui n'en valait pas la peine. Elle se redécouvre dans son rôle d'avocate ambitieuse et passionnée, et c'est tout aussi passionnant à suivre pour le spectateur. La première saison démarrait très bien, la deuxième est une consécration. Il y a des guest stars en veux-tu en voilà: Mamie Gummer, Michael J Fox, et le merveilleux Alan Cumming dans le rôle génial d'Eli Gold, conseiller politique de Peter Florrick. La romance qui nait petit à petit entre Alicia et son boss Will est tout simplement magnifique pour toutes les romantiques qui se respectent: une merveilleuse tension amoureuse et sexuelle s'installe tranquillement et atteint des sommets de suspense. Un énorme coup de coeur!


Ce n'est pas une surprise, mais la saison 2 de cette merveille qu'est Downton Abbey est absolument génialissime! Après une saison 1 centrée sur la recherche de l'héritier, la Première Guerre Mondiale éclate en ce début de deuxième saison et la famille Crawley n'est pas épargnée. Downton se transforme en centre de remise en forme pour soldats blessés, Matthew et Mary ne sont toujours pas ensemble (au grand dam de toutes les shippeuses), et il continue de se tramer scandales et trahisons, aussi bien upstairs que downstairs. La beauté est partout dans cette série: les décors, les costumes, les acteurs, les scénarios, les détails, les personnages... Je fonds, j'exulte, je retiens mon souffle à chaque épisode!

La mauvaise nouvelle de cet automne, c'est la fin de Spooks, cette série d'espionnage British, qui durait néanmoins depuis dix ans (oui, madame!). Et la déception, c'est que cette dixième saison ne m'a franchement pas passionnée, pourtant centrée sur Harry Pearce, le charismatique leader de cette section du Mi5. Spooks me manquera, mais cette fin n'était pas vraiment à la hauteur de mes espérances, snif...

Du côté des petites choses légères et divertissantes, il y a la nouvelle série Hart of Dixie, qui donne la part belle à Rachel Bilson, jeune médecin new-yorkaise qui débarque dans le Sud profond des Etats-Unis. Ce n'est pas excellent, mais ce n'est pas profondément mauvais non plus. Dommage, parce que le côté Big city girl in a small town, je suis généralement preneuse!
J'ai toujours plaisir à retrouver la famille Braverman de Parenthood, jolie série familiale au casting formidable. C'est une série sans prétention, certes, mais qui sait garder son ton juste tout du long, et elle fait son petit bout de chemin tranquillement.
J'ai aussi beaucoup aimé les premiers épisodes de Pan Am, qui surfe allègrement sur la vague Mad Men en nous plongeant dans le milieu glamour des hôtesses de l'air dans les années 60, mais mieux vaut ne pas trop s'attacher, car la série vient d'être annulée. C'est dommage, parce que c'était assez prometteur.
Et puis, il y a des séries un peu inégales mais qui feront toujours partie de mes préférées, comme The Big Bang Theory. Alors oui, la saison 5 démarre poussivement, mais ils ont quand même su se réinventer génialement, en incluant des personnages féminins, Bernadette et Amy. Ah Amy Farrah Fowler! Elle est géniale! Point final.
Par contre, il y a celles qui n'arrivent plus à se refaire, comme Gossip Girl. C'est devenu mauvais et sans intérêt. La preuve, j'hésite carrément à arrêter tellement je me demande pourquoi je continue de regarder encore...
J'avais également bien aimé la saison 1 de la série de hipsters, How to make it in America, mais la saison 2 est franchement tout sauf passionnante. HBO nous avait habitués à mieux et je continue d'espérer un regain de qualité dans l'écriture.

28/09/2011

La rentrée et un top ten



J'ai pas mal déserté ce blog ces derniers temps, pour tout un tas de raisons. La reprise du boulot après les vacances, puis rebelote, une petite semaine de vacances en Corse, puis la re-reprise du boulot, bref... La motivation n'était pas très présente et le temps passe vite!
J'ai pas mal lu et pas mal regardé de séries aussi.
Niveau lecture, j'ai continué et terminé les 3 tomes de The Hunger Games de Suzanne Collins, dont j'ai plus apprécié le début que la fin. J'avais envie de comédie légère pour lire sur la plage, et les aventures de Jaine Austen de Laura Levine étaient exactement ce qu'il me fallait! Des petites enquêtes drôles et sans prétention avec une héroïne désopilante et déterminée.
Côté séries, j'ai découvert FRiday Night Lights, un énorme coup de coeur! Série magnifique, poignante, réaliste... Les qualificatifs me manquent pour la décrire justement. Il va décidément falloir que je vous la présente car, en dépit d'excellentes critiques, elle est un peu passée à côté de son public, je crois, et a été annulée récemment après cinq saisons. Du football américain en plein coeur du Texas, ça ne vous tente pas? Wrong! Je vous expliquerais très bientôt pourquoi.
Le pilote de la rentrée que j'ai préféré, c'est celui de Hart of Dixie, nouvelle série CW avec dans le rôle principal Rachel Bilson qui incarne un médecin de Manhattan récemment débarquée en Alabama et le choc culturel est plutôt énorme. Ça fleure bon la comédie romantique dans le Sud profond...

J'apprécie beaucoup le blog de lecture The Broke and the Bookish et surtout leur idée du Top Ten Tuesday. Celui de cette semaine m'inspire pas mal, alors je m'y colle!
LES LIVRES QUE J'AI ENVIE DE RELIRE:
Ce n'est pas le cas de tout le monde, mais j'adore relire! Et il y a certains livres que je relis régulièrement, un peu comme mes livres de chevet en quelque sorte... Et d'autres que j'ai lu il y a longtemps et que je meurs d'envie de relire, sans jamais prendre le temps de le faire.
- Rebecca de Daphné du Maurier: J'ai lu pas mal de livres de cet auteur quand j'étais ado et je me rappelle avoir adoré l'atmosphère de cette magnifique demeures anglaise hantée par le "fantôme" de l'ex-femme. À l'époque, je lisais en français, et, récemment, je me suis dit que j'avais envie de découvrir la langue de DDM et j'ai donc racheté Rebecca, en VO cette fois, et j'ai même commencé à le relire... 15 ans après!
- The Help (La couleur des sentiments) de Kathryn Stockett: parce que, ce livre, j'en ai eu le coup de foudre immédiat! Je l'ai lu l'été dernier, puis relu au début de cet été, et je sais que je ne m'en lasserais jamais. Il rejoint le rang de mes livres de chevet, et je le relirais avec plaisir... pourquoi pas chaque année?
- One for the money de Janet Evanovich: Soyons claire, je relis systématiquement les romans de la série Stephanie Plum. Un petit coup de mou? Envie de se remonter le moral? De lire un livre qui, je le sais, me fera rire aux éclats? Il suffit que je soulève l'un des (bientôt) 18 tomes de la série pour retrouver le sourire. Je les ai tous lus, et les premiers il y a longtemps maintenant. J'ai pas mal relu les plus récents et, avec la future sortie du film, j'ai eu envie de relire le premier tome. Évidemment, je n'attends pas grand chose de l'adaptation ciné car j'ai d'avance de grosses réserves sur le choix de l'actrice principale (Katherine Heigl) et la bande-annonce (sortie hier) n'augure pas du meilleur, mais cessons les critiques, nous verrons....
- The Girl's Guide to hunting and fishing de Melissa Bank: un roman de chick lit composé d'une série de nouvelles pas niaises et subtiles. De la très bonne chick lit et l'un de mes romans préférés.
- L'arbre aux Haricots de Barbara Kingsolver: parce que c'est par ce roman que j'ai découvert cette femme si talentueuse qui a le don de vous faire rêver des grands espaces américains avec des héroïnes fortes et des histoires émouvantes et sensibles.
- Le tome 4 des aventures de Sookie Stackhouse de Charlaine Harris, Dead to the world: parce que Sookie et Eric, évidemment! Le meilleur tome de la série, tout simplement.
- Persuasion de Jane Austen: l'histoire magnifique d'un amour perdu, puis retrouvé, le plus émouvant des romans de Jane Austen.
- Bookends de Jane Green: mon tout premier livre de chick lit lu et c'est celui qui m'a fait tomber amoureuse de ce genre. Une nana qui plaque tout pour ouvrir un café-librairie et qui trouve l'amour en même temps. Allez avouez, ça vous fait pas rêver, vous?
- The Catcher in the Rye de JD Salinger: j'ai eu la chance d'étudier ce livre au lycée avec une prof qui a su nous transmettre à tous son amour pour ce roman qui décrit, comme nul autre, le tourment adolescent. Magnifique et universel...
- Les quatre derniers Harry Potter: ceux-là, je les ai déjà lus un certain nombre de fois, mais je sais que je les relirais!
Et aussi le premier tome des Hunger Games, quand je l'aurais moins fraîchement en mémoire. J'ai beau avoir été déçue par la fin, le début était incroyablement prenant!

23/08/2011

A very British summer




Les vacances de cet été auront été particulièrement réussies. Placées sous le signe de la Grande-Bretagne, j'ai visité l'Écosse et une partie de l'Angleterre, terre de mes ancêtres, mais pas que...
Commençons par le commencement: la visite était peut-être éclair, mais je suis véritablement tombée amoureuse de l'Écosse! Un pays sublime et fascinant avec des paysages à couper le souffle. J'ai d'abord assisté au mariage d'une amie, une union franco-écossaise, et la fête a été mémorable! Tout ce que vous avez entendu dire sur les Écossais est vrai: les kilts, la cornemuse, les danses traditionnelles, le whisky, etc... Tout sauf le mauvais temps, car un soleil radieux était au rendez-vous! Inverness, la capitale des Highlands (à environ 4h de train au nord d'Edimbourg), est une petite ville pleine de charme entourée de forêts et de rivières. Nous y avons passé deux jours avant de partir en expédition à travers les Highlands, région mythique par excellence, menés par un guide de choc et tambour battant!

Nous avons longé le Loch Ness, d'une beauté indescriptible, pour traverser les Highlands d'est en ouest, visité le château d'Eilean Donan, demeure du clan MacDonald depuis des dizaines de générations, pique-niqué dans une vieille roulotte au milieu des montagnes. On a vraiment parfois le sentiment d'être au milieu de nulle part, au bout du monde presque, et cette impression s'est encore accentuée lorsque nous sommes arrivés sur l'Ile de Skye, sauvage et embrumée. Un voyage mémorable et magnifique!

Puis, direction le sud de l'Angleterre pour passer une semaine en famille, mais également visiter le site préhistorique de Stonehenge et la sublime ville de Bath. Bath, où se trouve le Jane Austen Centre, que je me devais de visiter. Le musée en lui-même est dédié aux années que l'auteur a passé à Bath et le tout n'est pas d'un grand intérêt pour les non-initiés. Mais la visite guidée est intéressante et la boutique vaut évidemment le détour! La ville en elle-même est vraiment très belle, les bains romains côtoient les grandes bâtisses datant du 19ème.

De bien bonnes vacances en somme...


22/08/2011

THE HUNGER GAMES de Suzanne Collins


Ce livre, c'est un peu une claque, un grand coup en pleine face, quelque chose que l'on prend de plein fouet et dont on a beaucoup de mal à se remettre. À peine plongé dans la première phrase, le premier chapitre, on est happé dans cette histoire, celle de Katniss, une jeune héroïne douée pour survivre dans une réalité dure et dangereuse. Panem, c'est un peu une version post-apocalyptique des Etats-Unis, à présent divisés en 12 districts, sur laquelle règne le Capitole, cruel et tout-puissant. Chaque année, deux adolescents sont sélectionnés pour représenter chaque district lors des Hunger Games, un "jeu" un peu à mi-chemin entre Survivor et Battle Royale dont la règle principale est: tuer ou être tué.
Cela faisait longtemps que j'entendais parler de ce bouquin, et je n'en entendais que du bien! Mais à chaque fois que je lisais le résumé, le côté science-fiction me rebutait. Et puis, cet été, au détour d'un Waterstone's, il m'a fait de l'oeil, et je ne regrette pas un instant de l'avoir acheté. 450 pages lues en deux jours, impossibilité totale de poser le livre une fois entamé, on tremble, on suffoque, on retient son souffle, c'est impressionnant. Suzanne Collins écrit simplement, mais efficacement. Il n'y a pas un mot de trop, quasiment pas d'effet de style, seulement l'histoire de Katniss, racontée à la première personne et sans fioritures, droit au but. Le rythme est effréné, le suspense insoutenable. On peut distinguer, évidemment, plusieurs niveaux de lecture, critique de la société américaine et des médias, la fascination qu'exerce la télé-réalité, mais le premier et plus immédiat est déjà mémorable. Une histoire qui vous prend et vous happe, pour rester avec vous longtemps après. Il est inutile de préciser que j'ai commandé la suite et que l'attente est une véritable torture...

12/07/2011

Destination de l'été: l'Écosse


Les vacances approchent à grands pas et je suis hyper impatiente d'y être! Dans deux semaines, je pars pour l'Écosse, plus précisément Inverness, pour le mariage d'une amie. Je vais en profiter pour me balader un peu dans les Highlands et visiter l'Ile de Skye (avant d'aller passer une petite semaine en famille en Angleterre). Cela promet d'être magnifique et spectaculaire...
Je suis tellement impatiente, d'ailleurs, que je voulais me plonger un peu dans l'ambiance à travers la lecture. Après quelques recherches, je me suis souvenue que Fashion avait chroniqué une romance de Karen Marie Moning (auteur de la série à succès Fever) se déroulant dans les Highlands. Cela fait un moment que j'ai envie de découvrir cet écrivain, il ne m'en fallait donc pas plus pour en commander non pas un, mais deux! Je m'apprête donc à me plonger avec délectation dans Beyond the Highland mist, une sombre histoire d'amour teintée de voyage dans le temps, avec un lord écossais absolument irrésistible et une héroïne moderne qui atterrit dans l'Écosse du Moyen Age...
Et sinon, en bref: je suis encore une fois en retard sur ma deadline, signe absolument indéniable que j'ai besoin de vacances! Je vais vite finir ma dernière trad avant de partir pour avoir l'esprit tranquille. Cela ne m'a tout de même pas empêché de céder à la tentation et de m'enfiler toute la saison 1 de Pretty Little Liars! Ce n'est pas franchement une révélation et elle n'entrera pas dans le panthéon de mes séries préférées, mais ça se laisse regarder facilement et l'écriture n'est vraiment pas mauvaise! Elle a du suspense à revendre! Je voulais aussi vous parler de Luther, la série policière BBC avec Idris Elba (qui jouait Stringer Bell dans The Wire). Une autre fois peut-être...

05/07/2011

Summer Reading List

En ce moment, je lis peu, mais qu'est-ce que j'en rêve! Je suis quelqu'un qui aime lire la journée, mes soirées étant souvent consacrées au visionnage de séries (mon autre passion), si bien que, la semaine et hors vacances, le boulot prenant la priorité naturelle de mon temps, je lis peu, trop peu... Et cela me manque! Ces derniers mois, tous les livres que je me suis achetée étaient systématiquement relégués à mon étagère "en attendant les vacances". J'en ai bien commencé quelques-uns, mais je sens qu'ils devront attendre encore quelques semaines avant d'être terminés et chroniqués. Comme The Summer Without Men de Siri Hustvedt (how appropriate!)...
Parmi ceux qui m'attendent gentiment:
le dernier Candace Bushnell, Summer and the City (on ne renie pas ses premières amours!)
le premier tome de Game of Thrones de George R.R.Martin (la joie de se replonger das une longue saga de fantasy pour la fan que je suis du Seigneur des Anneaux)
le dernier prix Pulitzer, A visit from the goon squad de Jennifer Egan
I was Jane Austen's best friend de Cora Harrison
One Day de David Nicholls (vais-je réussir à le lire avant la sortie de l'adaptation ciné?)
Au niveau des lectures légères, j'ai particulièrement hâte de me replonger dans les aventures de Jaine Austen avec le tome 3, Killer Blonde, de Laura Levine.
Sinon, niveau classiques, je veux absolument reprendre ma lecture de North & South d'Elizabeth Gaskell, lâchement abandonné en si bon chemin, et enfin découvrir To kill a Mockingbird de Harper Lee (la moiteur du Sud des Etats-Unis, je veux y retourner).
Sur ma PAL, m'attendent toujours The Lost Art of Keeping Secrets d'Eva Rice, ainsi que les Jasper Fforde, qui comptent nombre de fans auprès de mes congénères de Whoopsy.
Et puis, découvrir enfin Daphné Du Maurier en VO! J'ai lu un sacré paquet de ses romans quand j'étais ado et j'en garde encore un souvenir ému. Je voudrais à présent découvrir sa plume à elle, sans le filtre de la traduction, achats en perspective donc...
Je rêve de ces longues journées d'été, ma pile de livres posée sur la table basse, mon chat sur les genoux, un café glacé à portée de main, ou allongée sur une plage de Corse ou dans un jardin anglais, à l'ombre d'un arbre, à ne pas sentir le temps passé, happée que je serais par les aventures de mes futurs héros préférés (sigh)...

27/06/2011

Go vordo!




Je n'existe plus! J'ai disparu sous cette chaleur écrasante. Alors, puisqu'évidemment mes neurones ne fonctionnent plus, ils ont fondu, boulot is out of the question! Je troque la chaleur du bitume parisien pour la moiteur torride de Trenton, NJ, pour voir si Stephanie Plum a enfin réussi à choisir entre Ranger et Morelli. (Moi, je suis team Morelli all the way!) Au programme: un vampire de 72 ans avec un dentier, un ours dansant, un stalker, un bureau à roulettes et tout plein de courses poursuites sur Louboutins pour Lula... Back soon!

PS: En exclu, la première photo de Katherine Heigl sur le tournage de One for the money, premier volet de cette série hilarante. Inutile de dire que je suis méga déçue du casting...

22/06/2011

GREY GARDENS (HBO, 2009)


Edith Bouvier Beale, un nom pour deux femmes: une mère et sa fille, respectivement la tante et la cousine de Jackie O. Ce sont les deux héroïnes du téléfilm Grey Gardens, adapté pour HBO en 2009 et remake d'un documentaire du même nom, datant de 1975...
'Big Edie' et 'Little Edie' font partie de la bonne société new-yorkaise des années 40 et 50 et aiment se retirer l'été dans leur maison de vacances des Hamptons, propriété nommée Grey Gardens, où la petite Jacqueline passe ses vacances d'été en famille. Le couple parental se délite petit à petit, résultant en un divorce, et Big Edie vient s'installer à plein temps à Grey Gardens, tandis que Little Edie poursuit ses rêves de carrière à Broadway. Mais la vie va en décider autrement et, sa mère ayant besoin d'elle, Little Edie retourne elle aussi s'installer à Grey Gardens pour s'occuper de sa mère vieillissante. La fortune s'est envolée, les deux femmes ne vivent que de la maigre pension versée par l'ex-mari et se voient dans l'impossibilité d'entretenir la maison, dont l'état se dégrade rapidement...


La mère et la fille vivront ainsi pendant des années, isolées, pauvres et loin de tout et de tout le monde, loin de leur ancienne vie aussi, celle du faste et des paillettes de l'élite new-yorkaise, des rêves de gloire de la fille, envolés pour un taudis insalubre plein de chats et de détritus... Un jour, deux amis cinéastes de longue date viennent rendre visite aux deux Edies et leur expliquent qu'ils souhaitent réaliser un documentaire sur elles et leur vie, et les deux femmes acceptent de se faire filmer, simplement, avec humour et beaucoup de tendresse. Cela donnera le célèbre documentaire Grey gardens. HBO s'est appuyé sur ce documentaire pour recréer en parallèle la réalisation de ce film et le passé des deux femmes, pour tenter d'expliquer comment elles en sont arrivées à vivre ainsi. Grey gardens, c'est aussi et surtout une véritable histoire d'amour entre une mère et sa fille, deux femmes prêtes à tout sacrifier l'une pour l'autre, unies par une incroyable amitié et une tendresse vraiment émouvante.


Les deux actrices, Jessica Lange et Drew Barrymore sont tout bonnement époustouflantes dans ces rôles excentriques. On voit qu'elles ont parfaitement étudié le documentaire original pour interpréter au plus près les deux femmes. L'ambiance années 30 des flashbacks est génialement recréée, on s'y croirait, dans les Hamptons et le New York post-Grande dépression et ce monde bourgeois. Le plus bluffant, forcément, c'est le vieillissement des actrices pour les faire ressembler aux deux Edies du film et c'est là que l'on se rend compte de toute l'étendue du talent de Drew Barrymore, elle chante, elle danse, elle rit et elle pleure, mais surtout elle opère un mimétisme parfait avec la Little Edie de Grey Gardens, un rôle à sa hauteur et brillamment interprété!


Ce film est passé sur Arte il y a quelques jours et je ne peux que vous le conseiller chaudement!

http://www.youtube.com/watch?v=tW5ryhrzYC4

14/06/2011

Like all good stories, things aren't always what they seem...


J'ai la chance d'avoir plusieurs passions dans la vie: mon métier, les livres et les séries. Et quand je dis passions, le mot n'est pas trop fort. Quand j'aime un livre, je le dévore. J'en veux pour preuve ma lecture des onze tomes existants de La communauté du Sud de Charlaine Harris en quelque chose comme un mois (environ 3300 pages lues), par exemple. Quand j'aime une série, je l'avale de A à Z en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. En ce moment, c'est Fringe qui a mes faveurs, et cette plongée dans un univers mystérieux, dérangeant, imprévisible et excitant me réjouit au plus haut point! J'en redemande! Je boufferais du Peter Bishop (Josh Jackson) à chaque repas si je pouvais...
Vous l'aurez compris, ce sans quoi je ne pourrais pas vivre, ma passion dans la vie, c'est la FICTION. C'est pourquoi je suis autant passionnée et satisfaite de mon boulot: traduire des livres. N'importe quel livre, d'ailleurs, me convient. Je prends tout! Pour l'instant, j'ai surtout traduit de la romance et c'est un style que je fréquentais très peu auparavant, en tant que lectrice. Mais j'ai eu le temps de me familiariser avec ce genre (à part entière, oui madame!), et je lui trouve maintenant pleins de qualités. J'aime bien le fait de toujours savoir à quoi m'attendre, ça a quelque chose de réconfortant. Dès le début, on sait qu'il y aura une rencontre (feu d'artifices, coup de foudre, explosion des sentiments et des sensations), des obstacles, mais que tout finira bien à la fin, comme dans un conte de fées. Cela fait peut-être niais de dire cela, mais la vraie vie, on en bouffe déjà à longueur de journée, alors, quand je veux m'évader, je veux justement quelque chose de complètement différent.
Et on peut véritablement déceler de vrais petits bijoux de fiction dans les romances. Je pense en disant cela à l'un des romans que j'ai traduits, qui commençait comme n'importe quelle histoire d'amour au bureau (et j'en ai traduit quelques-unes, donc je sais de quoi je parle). L'héroïne se faisait surprendre à batifoler dans l'ascenseur avec le big boss, se faisait virer comme une malpropre et était obligée d'accepter l'hospitalité dudit patron, car elle était sans le sou et dans une situation très compliquée. Jusque-là, on voit tous les ressorts classiques de ce genre, et le reste du livre ne différait pas... Ils apprennent à se connaître, vivre dans la promiscuité fait naître une forte tension sexuelle, et puis elle découvre qu'il lui a caché quelque chose de très important, elle a peur de s'engager et utilise cette excuse pour prendre la fuite, avant le grand happy end final. Rien de plus classique, je vous dis! MAIS les héros (et par là je veux dire surtout l'héroïne) étaient vraiment super bien écrits, hyper approfondis, avec traumatismes d'enfance à l'appui, et leurs deux personnalités fonctionnaient tellement bien ensemble que cela donnait lieu à des scènes d'une incroyable intensité. En les traduisant, j'essayais vraiment de leur rendre justice, aux scènes, aux personnages, et surtout à l'auteur qui avait fourni un travail admirable. J'envoyais les chapitres au fur et à mesure à mon éditrice, qui me renvoyait à chaque fois des e-mails plus enthousiastes ("Cette scène, quelle intensité! Ils s'engueulent, elle veut partir, il la retient..."). Alors, quand on dénigre mon travail, et c'est très souvent le cas ("Quoi? Tu bosses pour H********? Mais... ça te plait?!?"), ça m'énerve au plus haut point. C'est tellement facile de tomber dans le snobisme! Moi, tant que je peux raconter des histoires, ça me va! N'importe quelle histoire, je suis preneuse!
Récemment, j'ai traduit mon premier bouquin de CHICK LIT (yeay!!), et je me sentais prête à essayer autre chose que la romance à strictement parler. Mais I really didn't know what I was getting myself into! Je savais que ce serait difficile, je m'y attendais, mais cela a carrément dépassé mes attentes. Je crois que c'est encore un peu trop frais dans ma tête pour en parler en détail, je n'ai encore assez de recul. Pour la première fois depuis que je fais de la traduction littéraire, j'ai eu l'angoisse permanente de la deadline (j'ai même dû demander une rallonge), mais je crois que je suis très contente du résultat et, une fois que le livre sera publié, il trônera fièrement sur mon étagère! J'ai eu la chance de tomber sur une histoire super intéressante qui se déroule dans le milieu de l'opéra, avec une héroïne forte et vulnérable à la fois à qui il arrive tout plein de choses, des rencontres, des voyages, qui sait se fixer des défis et les relever, une nana qui a un sacré girl power, quoi! Et oui, effectivement, elle rencontre l'amour là où elle l'attendait le moins, et tout finit bien, forcément, mais heureusement! Quand on s'attache à son héroïne, on a envie que son histoire finisse bien. Et, après tout, every ending is also a beginning...
Je vous reparlerai donc peut-être de ce roman en temps et en heure, quand il paraîtra, mais pour l'instant, j'ai juste envie de dire que l'expérience était difficile mais franchement concluante et assez passionnante. Je ne dis que j'ai envie de traduire des romances toute ma vie, mais pour l'instant, je réalise tout simplement que j'ai une chance incroyable d'exercer le métier que j'ai toujours rêvé de faire et qu'il me satisfait pleinement.
LONGUE VIE À LA FICTION!

PS: Shopgirl et moi-même vous préparons une petite surprise! Mais... chut, c'est un secret.

19/05/2011

Older, but certainly not wiser


Chaque année, à l'approche de mon anniversaire, je commence à appréhender, je deviens de mauvaise humeur. J'ai peur d'atteindre le stade où on arrête de grandir et où on commence à vieillir. Je suis sûre qu'une fois que j'aurais dépassé le cap de la trentaine, je n'en aurais plus rien à faire, et ça approche à grands pas.
Mais, une fois la date fatidique arrivée, le téléphone se met à sonner non-stop, les messages d'amitié se succèdent et tout va bien! Malgré le boulot, je passe une très chouette journée.
Alors, non, je n'aimerais jamais mes anniversaires autant que j'aime Noël, mais aujourd'hui est un beau jour. Ce soir, je boirai du champagne en mangeant des macarons Pierre Hermé (ma nouvelle passion et, heureusement ou malheureusement, la boutique n'est pas du tout loin de chez moi! Le Mogador au chocolat et fruit de la passion est à se damner!)... Tout va bien!

10/05/2011

Fan de Sookie!


En ce moment, je me dis que mon blog pourrait s'appeler Fan de Bit-Lit, puisque je ne lis que ça! Enfin, la vérité c'est que je ne lis que du Charlaine Harris qui fait voler en éclats à elle seule tous mes préjugés sur la bit-lit. Parce que je n'avais lu que Twilight auparavant, et j'en avais eu un avis assez mitigé, j'apparentais ce genre à de la sous-littérature pour ados en mal de prince charmant un poil ténébreux. Alors que chez Harris, la virilité atteint des sommets et il y a de la sexiness en veux-tu en voilà, ces bouquins ne sont définitivement pas à mettre entre toutes les mains... Ce qui me plait énormément dans ces romans, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. Harris arrive à renouveler ses histoires à chaque livre. J'ai dévoré la série tant et si bien que je suis en train de lire le tome 10, Dead in the Family, et j'enchainerai avec le 11 (qu'Amazon me livrera dans deux jours, yahoo!) sitôt terminé.
Je me suis aussi inscrite au challenge Bit-Lit sur Whoopsy Daisy et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. J'ai un Jeaniene Frost sur ma PAL, acheté sur les conseils avisés de Clarabel.
Bref, vous l'aurez compris, je suis convertie et conquise à la Bit-Lit. Et vous, vous en lisez? Si oui, avez-vous d'autres auteurs de ce genre à me conseiller?