21/01/2009

Faut-il avoir peur des comédies romantiques?


J'ai été estomaquée lorsque j'ai découvert dans la presse des articles traitant des dangers des rom-coms! De récentes études scientifiques auraient prouvé qu'elles peuvent être nuisibles à nos vies amoureuses... Vrai ? Faux ? À vous de juger... 

Traduction d'extraits d'un article paru dans le Daily Mail le 16/12/08:
L'effet Notting Hill: comment les comédies romantiques peuvent gâcher votre vie amoureuse
Selon une étude, les rom-coms comme Bridget Jones ou Notting Hill peuvent être mauvaises pour nos vies amoureuses. Selon les scientifiques, au lieu d'être une forme inoffensive de divertissement, les rom-coms donnent aux gens des attentes irréalistes (et potentiellement néfastes) concernant les relations amoureuses dans la vraie vie. Les chercheurs ont découvert que les personnes qui regardent ce genre de films ont plus de chance de croire en l'amour prédestiné que ceux qui regardent d'autres genres de films. De même, ces personnes ont plus tendance à croire qu'une relation parfaite existe dès le début, et ont moins tendance à croire que les couples doivent travailler dur pour faire marcher leur relation. 
Selon eux, le fait de regarder un seul de ces films suffit à modifier les attitudes envers l'amour. Selon le Dr Holmes: "Nous ne voulons pas jouer les rabat-joies, et nous ne disons pas aux gens de ne pas voir ces films. Nous voulons simplement que les gens soient plus conscients et critiques des messages véhiculés par ces films. Le problème est que, même si la plupart des gens sait déjà que l'idée d'une relation parfaite n'est pas réaliste, certaines personnes sont plus influencées par les médias qu'on ne le pense." 
Pour la première partie de cette étude, le Dr Holmes et ses collègues du laboratoire des relations familiales et personnelles de Heriot Watt University à Édimbourg ont étudié 40 films à succès sortis entre 1995 et 2005 (comme You've got mail et The wedding planner). La majorité de ces films montrait des couples tombant instantanément amoureux et faisaient la promotion de l'idée de destinée: la notion qu'il n'existe qu'une seule personne parfaite pour chacun d'entre nous. Et les personnages pardonnaient bien plus facilement l'adultère que dans la vraie vie... Le Dr Holmes continue: "Il y a la notion de destin, et les couples des comédies romantiques se comprennent tout de suite. Si vous pensez que c'est la réalité, vous risquez d'être très déçu!" 

Tout cela a l'air bien scientifique quand même, alors pour la suite, je vous mets des extraits d'un article paru dans le Times, début janvier, écrit par un homme (voyons s'il pourra nous éclairer) :
7 choses que j'ai apprises en regardant des comédies romantiques

1. La fille de mes rêves est probablement américaine: Montrez-moi une rom-com de Richard Curtis, et je vous montrerai un acteur anglais entamant maladroitement une relation amoureuse avec une demoiselle américaine (Quatre Mariages et un Enterrement, Notting Hill). Content de voir notre special relationship s'étendre aux membres du sexe faible, mais il y a malheureusement un nombre limité de touristes américaines chaque année, ce qui ne joue pas en notre faveur. De plus, que se passera-t-il si j'arrive à me faire une voyageuse américaine? Où vivrons-nous? Où grandiront nos enfants? Est-ce qu'elle aura un visa? Toutes ces considérations pratiques sont bien évidemment passées sous silence par les promoteurs de l'amour outre-atlantique. 

2. Les femmes simulent: Après Sixième sens et La Planète des singes, c'est l'une des plus grandes révélations de toute l'histoire du cinéma. Apparemment, les femmes simulent (Quand Harry rencontre Sally). J'espère que le mari de Meg est au courant, parce qu'à en juger par sa performance dans le film, elle lui ment depuis des années. 

3. Je la rencontrerai quand je m'y attendrai le moins: La femme de ma vie existe, mais la rencontrer ne sera pas très facile. Ce n'est qu'une question de hasard. Elle est peut-être dans le métro (Sliding Doors), ou des étincelles pourraient bien jaillir quand on essaiera la même paire de gants (Serendipity), mais ce ne sera certainement pas aussi simple que de lui payer un verre au pub d'en bas. Mais attendez une seconde, c'est bizarre. je veux dire, est-ce que vous avez déjà essayé de rencontrer quelqu'un dans le métro? Il est extrêmement difficile d'essayer de flirter du regard avec quelqu'un en ayant le visage coincé sous l'aisselle d'un City boy. Pire encore, mes clins d'oeil désespérés entre deux stations lui feront sûrement penser que je suis un pervers, et elle aura probablement appeler la police avant d'avoir fait la moitié de la Circle line. 

4. Il y a des chances qu'elle soit déjà avec quelqu'un d'autre: Ce message est très clair. La fille de vos rêves existe, mais j'ai bien peur qu'elle voit déjà quelqu'un, quelqu'un qui n'est pas du tout fait pour elle; mais pour l'instant, elle ne le sait pas. Et elle sera sûrement la dernière personne à s'en rendre compte (en général, 20 minutes avant la fin du film). En l'absence de Cupidon, il va donc falloir que je m'y colle moi-même! C'est toujours pour le pauvre gars qu'elle quitte que j'ai de la peine, mais les rom-coms nous montrent rarement les conséquences négatives que la rupture de fiançailles ou la fin d'une relation longue peuvent avoir...  Mais pourtant, elle prend bien la bonne décision, non? Je veux dire que l'autre mec éternue tout le temps (Sleepless in Seattle) ou n'était juste pas Tom Hanks (You've got mail), les deux étant bien sûr des raisons tout à fait valables de mettre fin à une relation qui marchait bien du jour au lendemain. Mais le problème c'est que je ne suis pas Tom Hanks, et que se passera-t-il s'il débarque un jour, comment suis-je censé croire que ma nouvelle amoureuse ne partira pas avec lui au soleil couchant, me laissant la responsabilité de le dire non seulement à tous nos amis, mais aussi au groupe de musique mexicaine que j'avais réservé pour notre mariage? 

5. Nos amis joueront un rôle très important dans tout ça: Si vous êtes un mec avec un meilleur pote un peu geek, il y a des chances que celui-ci joue un rôle très important dans votre rencontre avec votre future femme. En retour, votre témoin se tapera une des demoiselles d'honneur à votre mariage, souvent la meilleure amie de votre copine, qui sera soit complètement prude ou au contraire irrésistiblement allumeuse. 

6. Je devrais sûrement enfreindre la sécurité d'un aéroport, ou au moins courir un peu: Vous voyez, s'il y a une chose que j'ai apprise en regardant des rom-coms, c'est qu'on ne dit jamais à une femme ce qu'on ressent pour elle, sinon, bouhou, on souffre. À moins d'être Mel Gibson, bien sûr, auquel cas on sait déjà tout ce qu'elle pense et, encore mieux, on a découvert le secret de la télépathie qui pourrait bien transformer l'humanité telle qu'on la connaît. 
Car bien qu'on puisse déjà connaître la femme avec qui on espère passer le reste de notre vie, on est génétiquement programmés pour être assez bêtes et ignorants pour ne lui dire ce qu'on ressent que lorsqu'elle a décidé qu'elle en a eu assez de nous. C'est seulement à ce moment-là qu'on décide de monter un plan très élaboré pour la convaincre de nos sentiments. 

7. Absolument rien sur les relations amoureuses: Les rom-coms existent au moins pour prouver aux plus cyniques d'entre nous qu'il existe bien quelqu'un avec qui on supportera de passer notre vie, et que cette personne n'attend qu'une chose, c'est qu'on lui renverse notre café bouillant dessus dans le métro. Mais ce qu'elles oublient de nous dire, c'est à peu près tout ce qu'il faut savoir pour faire marcher une relation au quotidien. À chaque fois, dès que les amoureux finissent ensemble, générique de fin, nous laissant bien satisfaits et assurés que les protagonistes vivront heureux jusqu'à la fin de leur vie. Mais dans la vraie vie, il n'y a pas de générique de fin, et peut-être que si on voyait plus de films où Hugh et Julia s'engueulaient sur à qui le tour de passer l'aspirateur, ou bien Meg gueulant sur Tom qui regarde encore le foot, nos attentes seraient un peu plus réalistes. 

Twilight, tome 2, New Moon, de Stephenie Meyer


Dans la vie, Bella Swan n'a besoin que d'une seule chose pour être heureuse, le beau Edward Cullen, dont elle est tombée éperdument amoureuse dans le tome précédent. Mais cette relation entre une fille normale (la fameuse girl next door américaine) et un vampire (certes gentil, mais qui doit constamment lutter contre l'envie de la dévorer) promet évidemment bien des surprises. Surtout lorsque celui-ci la quitte brusquement et disparaît avec toute sa famille. Tout s'effondre alors autour de Bella, et elle a bien des difficultés à retrouver sa vie normale dans la petite ville de Forks, Washington. Elle trouve du réconfort auprès de son ami d'enfance, Jacob Black, qui lui fait rapidement part de ses sentiments... 
Mais avec les Cullen absents, il n'y a plus personne pour protéger Bella des dangers qui la guettent (vous vous souvenez de Victoria?), surtout qu'elle n'a pas son pareil pour s'attirer des ennuis. Même le gentil Jacob, qui paraît pourtant bien inoffensif, semble subir des changements profonds et effrayants, dont il refuse de parler à son amie. 
Quel secret sombre Jacob tente-t-il de protéger? Les Cullen reviendront-ils à Forks? Bella survivra-t-elle seule dans ce monde où les mythes deviennent réalité? 
Voilà en somme les enjeux de ce second tome. Raconté entièrement à la première personne du point de vue de Bella, on ne peut s'empêcher d'être irrité par la longueur des descriptions des pensées de Bella (à ce niveau-là, c'est bien plus que du stream of consciousness!). Durant des pages entières, elle ressasse la même chose, les mêmes sentiments. Dans ce tome, tout est axé sur la perte et la souffrance. L'écriture de Meyer reste simple, presque hypnotique, très facile à lire (heureusement! D'ailleurs, pour ceux qui ont peur de se lancer dans la lecture en VO, celivre est vraiment facile). Mais l'histoire est pleine de rebondissements, on s'attache aux personnages secondaires, très bien écrits, eux. Il est dommage cependant que l'héroïne devienne si énervante, car on est presque tenté parfois de laisser tomber. La première partie est longue et ennuyeuse, le deuxième tiers qui est centré sur l'amitié entre Bella et Jacob, particulièrement intéressant, mais tout cela est abandonné au détour d'une phrase, malheureusement, pour se recentrer sur l'histoire d'amour principale à la fin. 
Les comparaisons permanentes avec Roméo et Juliette deviennent rapidement agaçantes. Inutile de dire que Stephenie Meyer n'a rien de commun avec William Shakespeare, et son ambition de faire de Twilight une version moderne et fantastique de R&J paraît légèrement prétentieuse... Très facile à lire donc, mais cela valait-il la peine d'en écrire 600 pages?  

20/01/2009

Emile Zola est un auteur de Chicklit

Au bonheur des dames…

Par une bien sinistre matinée, une jeune provinciale débarque dans la grande ville, sans un sous en poche. Recueillie par un vieil oncle sympathique, elle trouve une place de vendeuse dans un grand magasin. Douce et timide, elle a du mal à s’habituer à cette vie trépidante et violente. Un jour, alors qu’elle est sur le point de se faire renvoyer par sa chef, le directeur du magasin la remarque. Bel homme, sûr de lui et sans pitié, il a la peau et le regard doré. C’est un don Juan notoire, le plus grand séducteur de la ville.
Il est troublé par la blondeur et l’innocence de la jeune fille. Mais pour lui, ce n’est qu’une attirance passagère, un désir qui, une fois assouvi, sera bien vite oublié. Comme tous les autres.
Mais la jeune fille lui résiste. Elle sait bien qu’un homme comme lui n’a rien à faire avec une fille comme elle. Et petit à petit, le séducteur cynique et sans cœur va tomber amoureux…

Cette histoire vous dit quelque chose ? Vous avez même peut-être l’impression de l’avoir déjà lue. « Plain Jane » qui tombe amoureuse de son tycoon de patron, c’est un grand classique !
Pourtant, ce roman a été publié il y a plus d’un siècle maintenant. C’est Au bonheur des dames d’Emile Zola. L’un des rares volumes des Rougon Macquart qui ne se termine pas dans la plus grande tragédie.
Encore une preuve que le roman sentimental est un vrai genre à part entière et pas seulement une littérature de seconde zone, un peu ridicule, pour des jeunes filles pleines d’imaginations.
Alors oui, Emile Zola est un auteur de chicklit…
Replongez-vous donc illico dans les aventures de la douce Denise et de l’incroyable Octave Mouret, vous ne le regretterez pas !

Barbara Pym

Autour de la fontaine à thé…, partez à la découverte des romans de Barbara Pym

Lorsque Barbara Pym meurt le 11 janvier 1980, à l’âge de soixante-six ans, elle est à peu près oubliée de tous. Depuis 1963, les éditeurs refusent les uns après les autres, les manuscrits qu’elle leur présente. Blessée par ces rejets, elle n’en continue pas moins à écrire et à travailler son style si particulier, fait de finesse et de subtile dérision. Un style parfait où le détail est essentiel.
Pour ceux qui connaissent les romans de Barbara Pym, il peut sembler étrange de la faire voisiner avec Candace Bushnell, Helen Fielding et même Jane Austen ou Charlotte Brontë.
Dans ses histoires en effet, pas de rebondissements dramatiques, pas de passion, pas de sexe, pas de working girl, pas d’héritière intrépide. Mais du thé, du thé, du thé, toujours du thé et peut-être, éventuellement, quand les émotions sont trop fortes, et que le cœur bat la chamade, un petit verre de Sherry.
L’existence n’est pas flamboyante, c’est une succession de petits faits sans importance, de mini événements pratiques et triviaux. Et c’est pourtant cette apparente simplicité qui fait tout le charme de ses romans, même pour un lecteur des années 2000, même pour l’inconditionnelle de Sex and the city. Comment résister en effet à cette délicate peinture de l’Angleterre de l’après-guerre ? A cette atmosphère de province où la vie de la communauté s’organise autour des ventes de charités cornaquées d’une main de maître par la sœur du pasteur, où l’on déjeune d’un sandwich aux œufs sur un banc de Hyde Park avant de reprendre son travail de catalogage à la bibliothèque municipale, où les seuls hommes encore célibataires sont pasteur ou anthropologue, où, au détour d’un voyage à Rome organisé par le susnommé pasteur, une petite troupe de vieilles filles va découvrir les joies de la cuisine italienne et se laisser, l’espace d’un instant, troubler par le charme latin.
Pourtant derrière la trame tranquille et insignifiante du quotidien, les personnages, toujours très attachants en dépit de leur manque d’audace, vont vivre une véritable révolution psychologique et affective. Alors qu’ils se sont habitués, avec une belle résignation, à mener une existence terne et solitaire, ils vont, autour de la fontaine à thé, commencer à entrevoir la possibilité d’une histoire d’amour. Comme Emma, l’héroïne de son dernier et très beau roman Un brin de verdure qui se termine sur cette promesse : « Emma se rappelait que sa mère avait parlé de louer la maison à une ancienne étudiante qui écrivait un roman et se remettait d’un amour malheureux. Mais cela n’aurait pas lieu car Emma allait rester au village elle-même. Elle pourrait écrire un roman et même comme elle commençait à l’entrevoir, s’engager dans une histoire d’amour qui ne serait pas forcément malheureuse. »
Tous les romans de Barbara Pym sont recommandables. Voici quelques uns de ses titres les plus connus et les plus réussis : Un brin de verdure, Jane et Prudence, La douce colombe est morte, Comme une gazelle apprivoisée, Une demoiselle comme il faut.

16/01/2009

Un historique de la littérature de poulette


Pour entrer dans le vif du sujet, j'ai voulu me pencher sur la manière de définir la Chick Lit. J'ai donc fait appel, de manière très originale, à Wikipedia, dont une partie de la fiche figure ci-dessous. Je trouve que l'image véhiculée par cette définition est non seulement réductrice mais qu'elle ne s'applique qu'à la partie la plus visible de la constellation chick lit. Comme quoi, il reste un travail énorme à faire pour revaloriser la chick lit en particulier mais aussi la littérature féminine (à mon sens tout du moins)... tout de même le lien vers la fiche en cliquant sur le titre de ce message et je ne résiste à la photo d'Audrey Hepburn, considérée comme la première héroïne de chick lit quand elle incarne Holly Golithly dans le film adapté du roman de Truman Capote Breakfast at Tiffany's.

"Le terme a été introduit par Cris Mazza et Jeffrey DeShell avec ironie pour Chick Lit 2 : No Chick Vics (1996). Le genre a été défini comme une variante post-féministe ou comme une seconde vague de féminisme qui va au-delà de la femme comme victime. Cette fiction englobe les diverses expériences de femmes, y compris l'amour, la drague et l'égalité des sexes.

L'expression « Chick Lit » est analogue à l'expression « Chick Flick » qui désigne, aux États-Unis et dans les pays anglophones, un film destiné à un public féminin et jeune.

La création du genre a été stimulée par Sue Townsend, l'auteur de The Secret Diary of Adrian Mole, Aged 13 ¾, qui a inspiré Confessions of a Sociopathic Social Climber : The Katya Chronicles d'Adele Lang dans le milieu des années 90. Une autre forte influence précoce peut être perçu dans les livres de MC Beaton et d'Hamish MacBeth.

Le livre qui a véritablement lancé le mouvement est paru aux États-Unis en 1996 : il s'agit du livre de Candace Bushnell, Sex and the City, compilation de ses chroniques dans le New York Observer qui donnera naissance à la fameuse série télévisée.

En 1997, au Royaume-Uni, Helen Fielding confirme le mouvement avec le célèbre Journal de Bridget Jones. Paru en 2000 en France, il s'en vendra 500 000 exemplaires, quatre millions dans le monde. Adapté au cinéma, il n'a cessé de faire des petits, notamment Lauren Weisberger avec Le diable s'habille en Prada, en 2004, qui sera lui aussi adapté au grand écran.

Depuis 2006, la chick-lit a encore évolué : si les filles de Sex and the City cherchaient le grand amour, les nouvelles héroïnes ont tendances à être plus obnubilées par le pouvoir et l'argent. Le plus représentatifs de cette tendance sont Blonde Attitude de Plum Sykes (bestseller aux États-Unis) et Lipstick Jungle de Candace Bushnell. Les deux auteurs sont journalistes et les milieux qu'elles décrivent, riches, branchés et superficiels, sont ceux dans lesquels elles évoluent. Ces nouvelles héroïnes font penser à des néo Holly Golightly (l'héroïne de Breakfast at Tiffany's de Truman Capote).

Dans tous les cas, un élément est presque toujours présent : le Happy end. Car la chick-lit, petite sœur de la littérature sentimentale, se doit de préserver les contes de fées. C'est pourquoi les intrigues se déroulent souvent dans ces milieux « de rêve » : c'est le syndrome Lady Di. Il est rassurant pour les lectrices de constater que, malgré la richesse et la beauté, les problèmes de cœur sont à toutes les femmes."

11/01/2009

Twilight, le film


Le récent phénomène auto-proclamé Twilight ne fait que confirmer une chose que tous les fans de Buffy (comme moi !) savaient depuis longtemps : les vampires sont sexys !!

C’est donc en spectatrice déjà conquise que je suis allée voir le film le soir de sa sortie (sans avoir lu le livre). Le pitch : Bella, une jeune lycéenne solitaire, quitte Phoenix et la chaleur de l’Arizona pour aller s’installer à Forks, petite ville de l’état de Washington, état le plus pluvieux ( !) des États-Unis… Au lycée, elle est irrésistiblement attirée par Edward Cullen, un beau brun très mystérieux. Malheureusement, celui-ci semble éprouver une très forte aversion pour cette pauvre Bella (il est littéralement au bord du vomi !! Il faut le voir pour le croire…), mais bon, tout cela s’arrange rapidement, je vous rassure. Le hic, c’est qu’Edward est un vampire, certes gentil, mais cela va compliquer un peu les choses entre eux deux, surtout que tous les vampires ne sont pas gentils comme lui !

Je pense que vous sentez quand même où je veux en venir : le film n’est pas terrible terrible… Il a beaucoup de défauts, mais aussi beaucoup de qualités. Commençons par le positif : la photo est incroyable, les paysages magnifiques, l’atmosphère vraiment très réussie. Les deux comédiens principaux, aussi beaux qu’ils soient (Kristen Stewart et Robert Pattinson), ne jouent franchement pas très bien. C’est simple, quand je riais, je ne savais pas si c’était parce que la scène était drôle ou bien simplement ridicule, un peu les deux je crois. Mais la tension sexuelle est bien là, l’alchimie entre les héros vraiment palpable, de quoi titiller les hormones des adolescentes du monde entier (et des plus grandes aussi, parce que Robert, même s’il joue mal, reste extrêmement yummy).

À déconseiller donc vivement aux personnes qui aiment se prendre la tête au ciné (fans de David Lynch, s’abstenir !), mais pour celles qui ont juste envie de voir un beau mec, courrez-y… Il paraît que c’est le Roméo & Juliette (de Baz Luhrman hein, pas Shakespeare !) de cette génération, et on comprend pourquoi ! Quelle petite chanceuse, cette Kristen…

 

Par curiosité, j’ai décidé de lire le deuxième livre de la série, pour voir si cette Stephenie Meyer est vraiment la nouvelle J.K. Rowling. À suivre donc… 

Pour bien démarrer l'année : on attend le film !


En ce début d'année, j'attends particulièrement la sortie du film He's just not that into you (titre en français : Ce que pensent les hommes) au casting détonnant (Jennifer Aniston, Ben Affleck, Scarlett Johansson, Drew Barrymore...) qui augure bien de ce qu'on peut attendre du film, à savoir une comédie douce amère sur les relations homme-femme, bref l'essence même de la chicklit. 
Ce film est inspiré du livre éponyme de Greg Berhendt et Liz Tuccillo, bestseller du New York Times, lui-même inspiré d'une réplique de Sex and the city (tellement fondatrice !), épisode Pick a little, talk a little (saison 6 épisode 4). 
Dans cet épisode, Miranda ne comprend pas pourquoi l'homme avec qui elle sort a refusé sa proposition de monter chez elle et prétexte une réunion matinale pour expliquer son refus. Elle demande donc une explication à Berger, boyfriend de Carrie, qui lui répond très simplement : "he's just not that into you" (réunion ou pas réunion, s'il veut vraiment coucher avec toi, il le fait, sans se poser plus de questions). 
Bref, pour en revenir au film, il sort le 11 février 2009, et on se prévoit déjà une bonne petite soirée en perspective ! A suivre la critique du film donc !

lien vers la fiche du film sur Allociné et donc la bande-annonce en cliquant sur le titre de ce message.

C'est parti!

Alors voilà, on est trois copines (Emily, Julia et Camille), et notre bonne résolution pour 2009, c'est de créer notre book club virtuel, pour pouvoir partager nos lectures et coups de coeur. Notre passion commune, c'est la chick lit, mais attention, au sens large du terme, c'est à dire la littérature féminine: de Jane Austen à Candace Bushnell, en passant par Janet Evanovich ou Melissa Bank. Notre deuxième passion, c'est le cinéma, et surtout les comédies romantiques (ou rom coms pour les intimes). On avait envie de partager tout ça avec nos ami(e)s, mais aussi ceux qu'on ne connaît pas encore et qui partagent nos goûts. 
Donc, à toutes et tous les fans de chick lit, bienvenue!