01/02/2011
Welcome to the land of testosterone
Envie de voir des hommes virils se balader en slip toute la journée, leurs muscles saillants, leurs corps huilés? Envie d'action et des combats ultra léchés esthétiquement et visuellement?
Ne cherchez pas plus loin! Spartacus: blood and sand est la série qu'il vous faut...
Pourquoi avoir commencé à regarder cette série ? Je ne le sais pas moi-même! Bien sûr, elle a des arguments indéniables (le héros, ses potes gladiateurs, etc...), de l'action, de la recherche esthétique, un esprit un peu péplum mais fait par des gens qui auraient un peu trop vu Matrix, entre autres.
En fait, cela fait un moment que je lis des critiques sur cette série, et elles sont toujours ou très bonnes, ou très mauvaises. En tout cas, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle éveille la controverse. D'un côté, cette série ne trompe pas: on nous promet du sang et du sexe, et la promesse est tenue!
C'est sûr que le scénario laisse légèrement à désirer, visez plutôt: le héros (je ne connais même pas son vrai prénom), un Thrace, commence par mener une insurrection contre le légat romain (un homme vile et sans honneur, comme de bien entendu, bouh! les Romains! Méchants Romains!) et réussit à s'enfuir avec sa femme bien aimée. Mais le légat n'est pas du genre à laisser passer une telle insubordination et les rattrape. Il enlève sa femme et capture le Thrace, avant de le jeter en pleine arène, où il doit faire face à une mort certaine. Or, ce héros vraiment héroïque est un guerrier et un combattant redoutable, il survit, donc, et la foule l'acclame et demande à ce qu'il soit épargné. Il éveille l'intérêt d'un certain Batiatus, propriétaire d'un ludus (là où s'entraînent les gladiateurs), qui propose de l'accueillir mais de le réduire à l'esclavage. Il est alors surnommé Spartacus, comme un légendaire roi Thrace, et c'est ainsi que nait sa légende.
Spartacus n'a qu'une idée en tête: retrouver sa femme et gagner assez de combats (donc d'argent) pour racheter sa liberté. La vie dans le ludus n'est pas de tout repos et notre héros va devoir faire face à de nombreux démons (au propre comme au figuré, vous l'avez bien compris)...
Pourquoi cette série me plait-elle? Eh bien, voilà, le scénario est simple, voire même simpliste, mais les personnages sont étonnamment crédibles. On nous promet du sang, de la sueur, des larmes, du sexe, et presto! C'est exactement ce que l'on obtient. C'est presque trop d'ailleurs, trop violent, trop gore (le sang gicle, mais gicle...), trop de ralentis, trop de méchants / gentils bien définis, et pourtant... Il y a quelque chose dans cette série. Elle trouve son ton et elle s'y tient. On sentirait presque la chaleur moite de Capua, la sueur qui dégouline sur les torses musclés, les machinations qui se trament en arrière-plan et les gladiateurs, à qui l'on promet monts et merveilles, adulés comme des dieux et pourtant traités en esclaves, en moins que rien, et qui n'ont qu'un but: se battre, encore et toujours, pour recouvrer leur liberté.
Si ça ce n'est pas du divertissement, je ne m'y connais pas!
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