16/01/2009

Un historique de la littérature de poulette


Pour entrer dans le vif du sujet, j'ai voulu me pencher sur la manière de définir la Chick Lit. J'ai donc fait appel, de manière très originale, à Wikipedia, dont une partie de la fiche figure ci-dessous. Je trouve que l'image véhiculée par cette définition est non seulement réductrice mais qu'elle ne s'applique qu'à la partie la plus visible de la constellation chick lit. Comme quoi, il reste un travail énorme à faire pour revaloriser la chick lit en particulier mais aussi la littérature féminine (à mon sens tout du moins)... tout de même le lien vers la fiche en cliquant sur le titre de ce message et je ne résiste à la photo d'Audrey Hepburn, considérée comme la première héroïne de chick lit quand elle incarne Holly Golithly dans le film adapté du roman de Truman Capote Breakfast at Tiffany's.

"Le terme a été introduit par Cris Mazza et Jeffrey DeShell avec ironie pour Chick Lit 2 : No Chick Vics (1996). Le genre a été défini comme une variante post-féministe ou comme une seconde vague de féminisme qui va au-delà de la femme comme victime. Cette fiction englobe les diverses expériences de femmes, y compris l'amour, la drague et l'égalité des sexes.

L'expression « Chick Lit » est analogue à l'expression « Chick Flick » qui désigne, aux États-Unis et dans les pays anglophones, un film destiné à un public féminin et jeune.

La création du genre a été stimulée par Sue Townsend, l'auteur de The Secret Diary of Adrian Mole, Aged 13 ¾, qui a inspiré Confessions of a Sociopathic Social Climber : The Katya Chronicles d'Adele Lang dans le milieu des années 90. Une autre forte influence précoce peut être perçu dans les livres de MC Beaton et d'Hamish MacBeth.

Le livre qui a véritablement lancé le mouvement est paru aux États-Unis en 1996 : il s'agit du livre de Candace Bushnell, Sex and the City, compilation de ses chroniques dans le New York Observer qui donnera naissance à la fameuse série télévisée.

En 1997, au Royaume-Uni, Helen Fielding confirme le mouvement avec le célèbre Journal de Bridget Jones. Paru en 2000 en France, il s'en vendra 500 000 exemplaires, quatre millions dans le monde. Adapté au cinéma, il n'a cessé de faire des petits, notamment Lauren Weisberger avec Le diable s'habille en Prada, en 2004, qui sera lui aussi adapté au grand écran.

Depuis 2006, la chick-lit a encore évolué : si les filles de Sex and the City cherchaient le grand amour, les nouvelles héroïnes ont tendances à être plus obnubilées par le pouvoir et l'argent. Le plus représentatifs de cette tendance sont Blonde Attitude de Plum Sykes (bestseller aux États-Unis) et Lipstick Jungle de Candace Bushnell. Les deux auteurs sont journalistes et les milieux qu'elles décrivent, riches, branchés et superficiels, sont ceux dans lesquels elles évoluent. Ces nouvelles héroïnes font penser à des néo Holly Golightly (l'héroïne de Breakfast at Tiffany's de Truman Capote).

Dans tous les cas, un élément est presque toujours présent : le Happy end. Car la chick-lit, petite sœur de la littérature sentimentale, se doit de préserver les contes de fées. C'est pourquoi les intrigues se déroulent souvent dans ces milieux « de rêve » : c'est le syndrome Lady Di. Il est rassurant pour les lectrices de constater que, malgré la richesse et la beauté, les problèmes de cœur sont à toutes les femmes."

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