21/01/2009

Twilight, tome 2, New Moon, de Stephenie Meyer


Dans la vie, Bella Swan n'a besoin que d'une seule chose pour être heureuse, le beau Edward Cullen, dont elle est tombée éperdument amoureuse dans le tome précédent. Mais cette relation entre une fille normale (la fameuse girl next door américaine) et un vampire (certes gentil, mais qui doit constamment lutter contre l'envie de la dévorer) promet évidemment bien des surprises. Surtout lorsque celui-ci la quitte brusquement et disparaît avec toute sa famille. Tout s'effondre alors autour de Bella, et elle a bien des difficultés à retrouver sa vie normale dans la petite ville de Forks, Washington. Elle trouve du réconfort auprès de son ami d'enfance, Jacob Black, qui lui fait rapidement part de ses sentiments... 
Mais avec les Cullen absents, il n'y a plus personne pour protéger Bella des dangers qui la guettent (vous vous souvenez de Victoria?), surtout qu'elle n'a pas son pareil pour s'attirer des ennuis. Même le gentil Jacob, qui paraît pourtant bien inoffensif, semble subir des changements profonds et effrayants, dont il refuse de parler à son amie. 
Quel secret sombre Jacob tente-t-il de protéger? Les Cullen reviendront-ils à Forks? Bella survivra-t-elle seule dans ce monde où les mythes deviennent réalité? 
Voilà en somme les enjeux de ce second tome. Raconté entièrement à la première personne du point de vue de Bella, on ne peut s'empêcher d'être irrité par la longueur des descriptions des pensées de Bella (à ce niveau-là, c'est bien plus que du stream of consciousness!). Durant des pages entières, elle ressasse la même chose, les mêmes sentiments. Dans ce tome, tout est axé sur la perte et la souffrance. L'écriture de Meyer reste simple, presque hypnotique, très facile à lire (heureusement! D'ailleurs, pour ceux qui ont peur de se lancer dans la lecture en VO, celivre est vraiment facile). Mais l'histoire est pleine de rebondissements, on s'attache aux personnages secondaires, très bien écrits, eux. Il est dommage cependant que l'héroïne devienne si énervante, car on est presque tenté parfois de laisser tomber. La première partie est longue et ennuyeuse, le deuxième tiers qui est centré sur l'amitié entre Bella et Jacob, particulièrement intéressant, mais tout cela est abandonné au détour d'une phrase, malheureusement, pour se recentrer sur l'histoire d'amour principale à la fin. 
Les comparaisons permanentes avec Roméo et Juliette deviennent rapidement agaçantes. Inutile de dire que Stephenie Meyer n'a rien de commun avec William Shakespeare, et son ambition de faire de Twilight une version moderne et fantastique de R&J paraît légèrement prétentieuse... Très facile à lire donc, mais cela valait-il la peine d'en écrire 600 pages?  

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