J'ai été estomaquée lorsque j'ai découvert dans la presse des articles traitant des dangers des rom-coms! De récentes études scientifiques auraient prouvé qu'elles peuvent être nuisibles à nos vies amoureuses... Vrai ? Faux ? À vous de juger...
21/01/2009
Faut-il avoir peur des comédies romantiques?
J'ai été estomaquée lorsque j'ai découvert dans la presse des articles traitant des dangers des rom-coms! De récentes études scientifiques auraient prouvé qu'elles peuvent être nuisibles à nos vies amoureuses... Vrai ? Faux ? À vous de juger...
Twilight, tome 2, New Moon, de Stephenie Meyer
Dans la vie, Bella Swan n'a besoin que d'une seule chose pour être heureuse, le beau Edward Cullen, dont elle est tombée éperdument amoureuse dans le tome précédent. Mais cette relation entre une fille normale (la fameuse girl next door américaine) et un vampire (certes gentil, mais qui doit constamment lutter contre l'envie de la dévorer) promet évidemment bien des surprises. Surtout lorsque celui-ci la quitte brusquement et disparaît avec toute sa famille. Tout s'effondre alors autour de Bella, et elle a bien des difficultés à retrouver sa vie normale dans la petite ville de Forks, Washington. Elle trouve du réconfort auprès de son ami d'enfance, Jacob Black, qui lui fait rapidement part de ses sentiments...
20/01/2009
Emile Zola est un auteur de Chicklit
Par une bien sinistre matinée, une jeune provinciale débarque dans la grande ville, sans un sous en poche. Recueillie par un vieil oncle sympathique, elle trouve une place de vendeuse dans un grand magasin. Douce et timide, elle a du mal à s’habituer à cette vie trépidante et violente. Un jour, alors qu’elle est sur le point de se faire renvoyer par sa chef, le directeur du magasin la remarque. Bel homme, sûr de lui et sans pitié, il a la peau et le regard doré. C’est un don Juan notoire, le plus grand séducteur de la ville.
Il est troublé par la blondeur et l’innocence de la jeune fille. Mais pour lui, ce n’est qu’une attirance passagère, un désir qui, une fois assouvi, sera bien vite oublié. Comme tous les autres.
Mais la jeune fille lui résiste. Elle sait bien qu’un homme comme lui n’a rien à faire avec une fille comme elle. Et petit à petit, le séducteur cynique et sans cœur va tomber amoureux…
Cette histoire vous dit quelque chose ? Vous avez même peut-être l’impression de l’avoir déjà lue. « Plain Jane » qui tombe amoureuse de son tycoon de patron, c’est un grand classique !
Pourtant, ce roman a été publié il y a plus d’un siècle maintenant. C’est Au bonheur des dames d’Emile Zola. L’un des rares volumes des Rougon Macquart qui ne se termine pas dans la plus grande tragédie.
Encore une preuve que le roman sentimental est un vrai genre à part entière et pas seulement une littérature de seconde zone, un peu ridicule, pour des jeunes filles pleines d’imaginations.
Alors oui, Emile Zola est un auteur de chicklit…
Replongez-vous donc illico dans les aventures de la douce Denise et de l’incroyable Octave Mouret, vous ne le regretterez pas !
Barbara Pym
Lorsque Barbara Pym meurt le 11 janvier 1980, à l’âge de soixante-six ans, elle est à peu près oubliée de tous. Depuis 1963, les éditeurs refusent les uns après les autres, les manuscrits qu’elle leur présente. Blessée par ces rejets, elle n’en continue pas moins à écrire et à travailler son style si particulier, fait de finesse et de subtile dérision. Un style parfait où le détail est essentiel.
Pour ceux qui connaissent les romans de Barbara Pym, il peut sembler étrange de la faire voisiner avec Candace Bushnell, Helen Fielding et même Jane Austen ou Charlotte Brontë.
Dans ses histoires en effet, pas de rebondissements dramatiques, pas de passion, pas de sexe, pas de working girl, pas d’héritière intrépide. Mais du thé, du thé, du thé, toujours du thé et peut-être, éventuellement, quand les émotions sont trop fortes, et que le cœur bat la chamade, un petit verre de Sherry.
L’existence n’est pas flamboyante, c’est une succession de petits faits sans importance, de mini événements pratiques et triviaux. Et c’est pourtant cette apparente simplicité qui fait tout le charme de ses romans, même pour un lecteur des années 2000, même pour l’inconditionnelle de Sex and the city. Comment résister en effet à cette délicate peinture de l’Angleterre de l’après-guerre ? A cette atmosphère de province où la vie de la communauté s’organise autour des ventes de charités cornaquées d’une main de maître par la sœur du pasteur, où l’on déjeune d’un sandwich aux œufs sur un banc de Hyde Park avant de reprendre son travail de catalogage à la bibliothèque municipale, où les seuls hommes encore célibataires sont pasteur ou anthropologue, où, au détour d’un voyage à Rome organisé par le susnommé pasteur, une petite troupe de vieilles filles va découvrir les joies de la cuisine italienne et se laisser, l’espace d’un instant, troubler par le charme latin.
Pourtant derrière la trame tranquille et insignifiante du quotidien, les personnages, toujours très attachants en dépit de leur manque d’audace, vont vivre une véritable révolution psychologique et affective. Alors qu’ils se sont habitués, avec une belle résignation, à mener une existence terne et solitaire, ils vont, autour de la fontaine à thé, commencer à entrevoir la possibilité d’une histoire d’amour. Comme Emma, l’héroïne de son dernier et très beau roman Un brin de verdure qui se termine sur cette promesse : « Emma se rappelait que sa mère avait parlé de louer la maison à une ancienne étudiante qui écrivait un roman et se remettait d’un amour malheureux. Mais cela n’aurait pas lieu car Emma allait rester au village elle-même. Elle pourrait écrire un roman et même comme elle commençait à l’entrevoir, s’engager dans une histoire d’amour qui ne serait pas forcément malheureuse. »
Tous les romans de Barbara Pym sont recommandables. Voici quelques uns de ses titres les plus connus et les plus réussis : Un brin de verdure, Jane et Prudence, La douce colombe est morte, Comme une gazelle apprivoisée, Une demoiselle comme il faut.
16/01/2009
Un historique de la littérature de poulette
L'expression « Chick Lit » est analogue à l'expression « Chick Flick » qui désigne, aux États-Unis et dans les pays anglophones, un film destiné à un public féminin et jeune.
La création du genre a été stimulée par Sue Townsend, l'auteur de The Secret Diary of Adrian Mole, Aged 13 ¾, qui a inspiré Confessions of a Sociopathic Social Climber : The Katya Chronicles d'Adele Lang dans le milieu des années 90. Une autre forte influence précoce peut être perçu dans les livres de MC Beaton et d'Hamish MacBeth.
Le livre qui a véritablement lancé le mouvement est paru aux États-Unis en 1996 : il s'agit du livre de Candace Bushnell, Sex and the City, compilation de ses chroniques dans le New York Observer qui donnera naissance à la fameuse série télévisée.
En 1997, au Royaume-Uni, Helen Fielding confirme le mouvement avec le célèbre Journal de Bridget Jones. Paru en 2000 en France, il s'en vendra 500 000 exemplaires, quatre millions dans le monde. Adapté au cinéma, il n'a cessé de faire des petits, notamment Lauren Weisberger avec Le diable s'habille en Prada, en 2004, qui sera lui aussi adapté au grand écran.
Depuis 2006, la chick-lit a encore évolué : si les filles de Sex and the City cherchaient le grand amour, les nouvelles héroïnes ont tendances à être plus obnubilées par le pouvoir et l'argent. Le plus représentatifs de cette tendance sont Blonde Attitude de Plum Sykes (bestseller aux États-Unis) et Lipstick Jungle de Candace Bushnell. Les deux auteurs sont journalistes et les milieux qu'elles décrivent, riches, branchés et superficiels, sont ceux dans lesquels elles évoluent. Ces nouvelles héroïnes font penser à des néo Holly Golightly (l'héroïne de Breakfast at Tiffany's de Truman Capote).
Dans tous les cas, un élément est presque toujours présent : le Happy end. Car la chick-lit, petite sœur de la littérature sentimentale, se doit de préserver les contes de fées. C'est pourquoi les intrigues se déroulent souvent dans ces milieux « de rêve » : c'est le syndrome Lady Di. Il est rassurant pour les lectrices de constater que, malgré la richesse et la beauté, les problèmes de cœur sont à toutes les femmes."
11/01/2009
Twilight, le film
Le récent phénomène auto-proclamé Twilight ne fait que confirmer une chose que tous les fans de Buffy (comme moi !) savaient depuis longtemps : les vampires sont sexys !!
C’est donc en spectatrice déjà conquise que je suis allée voir le film le soir de sa sortie (sans avoir lu le livre). Le pitch : Bella, une jeune lycéenne solitaire, quitte Phoenix et la chaleur de l’Arizona pour aller s’installer à Forks, petite ville de l’état de Washington, état le plus pluvieux ( !) des États-Unis… Au lycée, elle est irrésistiblement attirée par Edward Cullen, un beau brun très mystérieux. Malheureusement, celui-ci semble éprouver une très forte aversion pour cette pauvre Bella (il est littéralement au bord du vomi !! Il faut le voir pour le croire…), mais bon, tout cela s’arrange rapidement, je vous rassure. Le hic, c’est qu’Edward est un vampire, certes gentil, mais cela va compliquer un peu les choses entre eux deux, surtout que tous les vampires ne sont pas gentils comme lui !
Je pense que vous sentez quand même où je veux en venir : le film n’est pas terrible terrible… Il a beaucoup de défauts, mais aussi beaucoup de qualités. Commençons par le positif : la photo est incroyable, les paysages magnifiques, l’atmosphère vraiment très réussie. Les deux comédiens principaux, aussi beaux qu’ils soient (Kristen Stewart et Robert Pattinson), ne jouent franchement pas très bien. C’est simple, quand je riais, je ne savais pas si c’était parce que la scène était drôle ou bien simplement ridicule, un peu les deux je crois. Mais la tension sexuelle est bien là, l’alchimie entre les héros vraiment palpable, de quoi titiller les hormones des adolescentes du monde entier (et des plus grandes aussi, parce que Robert, même s’il joue mal, reste extrêmement yummy).
À déconseiller donc vivement aux personnes qui aiment se prendre la tête au ciné (fans de David Lynch, s’abstenir !), mais pour celles qui ont juste envie de voir un beau mec, courrez-y… Il paraît que c’est le Roméo & Juliette (de Baz Luhrman hein, pas Shakespeare !) de cette génération, et on comprend pourquoi ! Quelle petite chanceuse, cette Kristen…
Par curiosité, j’ai décidé de lire le deuxième livre de la série, pour voir si cette Stephenie Meyer est vraiment la nouvelle J.K. Rowling. À suivre donc…
Pour bien démarrer l'année : on attend le film !
En ce début d'année, j'attends particulièrement la sortie du film He's just not that into you (titre en français : Ce que pensent les hommes) au casting détonnant (Jennifer Aniston, Ben Affleck, Scarlett Johansson, Drew Barrymore...) qui augure bien de ce qu'on peut attendre du film, à savoir une comédie douce amère sur les relations homme-femme, bref l'essence même de la chicklit.