25/11/2010

Santa baby...


En grande fan de Noël, je reprends le tag qui circule en ce moment sur mes blogs préférés...
Cette année, j'ai été très gentille et je trouve que j'ai mérité que le Père Noël exauce tous mes souhaits!

Donc, All I want for Christmas is:
- de la neige: j'adore l'hiver, le vrai, quand il fait froid et gris, quand la ville est couverte d'un beau manteau blanc et que tout parait plus joli. Ils annoncent une vague de froid, ça tombe bien! J'ai sorti mes bottes fourrées ramenées tout spécialement de New-York, mon gros manteau, et les écharpes et bonnets que je me suis tricoté. J'ai aussi fait réparer la chaudière, je suis prête quoi! So bring it on, winter, I'm ready for you!
- des vacances en Angleterre: qui comme chaque année tombent à l'eau, argh! Cela fait plusieurs années que je ne suis pas allée voir ma famille, et j'avais prévu de le faire entre Noël et le jour de l'an, avec un petit arrêt à Londres entre-temps, histoire de profiter des soldes de Noël, mais on dirait que ça ne va pas se faire! tant pis, je fais contre mauvaise fortune bon coeur, et j'en profiterai pour passer du temps avec les copines qui rentrent de l'étranger, au programme: des soirées cadeaux en buvant du champagne et en mangeant du saumon fumé... Ben quoi? Faut pas non plus se laisser aller!
- une paire de Ugg pas trop montantes: J'en ai des hautes, et je crois que c'est l'un des meilleurs achats que j'ai jamais fait. Une super qualité, un confort incroyable, une chaleur très agréable, il suffit de les allier à un legging et une robe pull, et presto, un look super sympa! J'en veux des basses que je pourrais mettre presque toute l'année, parce que les hautes tiennent vraiment trop chaud...
- un abonnement à un magazine de cuisine: j'adore! La cuisine est devenu, ces dernières années, l'un de mes hobbies préférés, surtout la pâtisserie, et je trouve dans les magasines de nouvelles idées et de belles photos.
Du temps pour lire tous les livres qui s'entassent sur ma PAL: depuis que je traduis des bouquins toute la journée, j'ai de moins en moins l'envie ou le courage de lire le soir, et je n'avance pas. J'ai douze livres en cours qui n'en finissent pas de prendre la poussière sur ma table de nuit. Pendant les vacances, c'est décidé, je me prends deux semaines et je rattrape mon retard dans mes lectures.

16/11/2010

Mad de Mad Men


Encore un article révolutionnaire, me direz-vous, et vous avez bien raison! Mad Men, c'est la série plébiscitée par la critique depuis déjà quatre ans, et moi, je ne la découvre que maintenant. Aussi révolutionnaire que le remaniement, quoi...
Mais voilà, mieux vaut tard que jamais, une série de plus à ajouter à mon palmarès. J'ai acheté la première saison par hasard, pour ainsi dire, et je suis devenue fan! Il faut dire qu'on me l'avait chaudement conseillée, et je ne suis pas déçue, mais alors là, pas le moins du monde.

Mad Men est une série américaine créée par Matthew Weiner et diffusée par la chaîne AMC depuis 2007. Mad men, c'est le nom que l'on connait aux ad men, les hommes qui travaillaient dans les agences de publicité de Madison Avenue de Manhattan dans les années 60, qui marquèrent les débuts des années dorées de la publicité. Le héros, c'est le beau Don Draper (interprété par Jon Hamm), directeur créatif de Sterling Cooper, un homme mystérieux qui semble cacher un passé douteux. La série débute avec l'arrivée de la jeune Peggy Olsen (Elisabeth Moss), et l'on découvre ce monde glamour à travers ses yeux naïfs et intrigués. Elle devient la secrétaire de Don et est formée par la belle Joan (Christina Hendricks), une grande rousse plantureuse qui fait tourner toutes les têtes et qui semble tout connaître des ficelles de ce monde masculin. Don est marié à la belle Betty (January Jones), femme au foyer typique des petites villes de banlieue autour de New York dont le quotidien est fait des petits commérages entre voisines et de l'éducation des enfants. Elle semble nager en pleine dépression et commence une psychothérapie, pilotée par son mari. Chez Sterling Cooper, les jeunes créatifs se font un peu la guerre et chacun essaie de sortir du lot, et surtout le jeune Pete Campbell (Vincent Kartheiser), prêt à tous les coups bas pour prendre du galon.

Que dire de cette série si riche? Il ne se passe finalement pas grand chose, et pourtant on est vite happé par cette ambiance glamour et mystérieuse. C'est presque une exploration de la psyché de Don Draper, un personnage qui apparait très vite hyper complexe et extrêmement intéressant. Son mariage avec Betty, c'est en apparence le mariage parfait, c'est l'apparence qu'ils cherchent à donner en tout cas... Et la différence entre sa vie bien rangée dans sa maison de banlieue et sa vie à Manhattan et au travail provoque des contrastes saisissants.
Mais la réussite de cette série réside sans aucun doute dans la façon dont elle dépeint la société américaine des années 1960: une société en plein changement, à la fois socialement et moralement. Le sexe, le tabac, l'alcool, la condition féminine, la publicité: voilà de nombreux thèmes que cette série traite avec cynisme et brio.

Voilà, donc, en ce moment je me régale de cette série magnifique, profonde, glamour et envoutante, qui est devenue, en peu de temps, un vrai phénomène de société et que je vous conseille chaudement, si vous ne connaissez pas encore...

Edit: la musique de cette série est tellement géniale que je voulais partager une petite playlist hommage qui, j'espère, vous plaira!


Découvrez la playlist MAD MEN music avec Vic Damone

09/11/2010

Tag des 15 auteurs


Merci Akina de m'avoir taggée!

Voici le principe de ce tag :

Ne prenez pas trop de temps pour y penser. 15 auteurs (incluant les poètes), qui vous ont influencé et que vous garderez toujours dans votre cœur. Listez les 15 premiers dont vous vous souvenez en moins de 15 minutes. Taguez 15 amis et amusez-vous surtout !


Emily Brontë: En lisant Les Hauts de Hurlevent lorsque j'étais ado, ce roman m'avait fait un effet boeuf! Je pense que j'avais enfin trouvé un livre qui correspondait à mon idéal de romanesque et de romantisme, avec tous ces paysages et personnages passionnés et torturés.

Jane Austen: Découverte sur le tard finalement, mais ce qui est drôle, c'est que j'ai l'impression de l'avoir connue toute ma vie! Mon roman préféré: Persuasion, tout simplement sublime! Une histoire d'amour qui aurait pu bien se terminer mais les personnages ont raté leur chance de s'aimer. Ils ne se sont jamais oubliés et se retrouvent plus tard, trop tard?

JK Rowling: Parce que, comme beaucoup de gens de ma génération, Harry Potter fait un peu partie de nous. On a grandi dans l'attente de la suite de ses aventures, et on a bien dû se faire à l'idée, après la sortie du dernier roman de la saga, que c'était la dernière fois que nous rions et pleurions avec ces personnages...

Janet Evanovich: Lier le policier et la comédie, voilà en quoi excelle cette chère Janet. Non, ce n'est pas de la grande littérature, mais il est rare que je rie autant en lisant un livre qu'en regardant un épisode de Friends, par exemple. Elle fait partie de ces auteurs que j'ai l'impression de connaître personnellement parce que j'ai lu à peu près tous les livres qu'elle a écrit: la saga des Stephanie Plum et ses romances courtes. Une grande dame de la comédie, tout simplement!

Melissa Bank: The Girl's guide to hunting and fishing est un roman composé de nouvelles qui a été classé, selon moi, un peu trop vite, dans la catégorie chick lit. Bien écrit, subtil, ce sont quelques adjectifs que j'utiliserai pour le décrire. Mais très franchement, je ne sais pas toujours pourquoi certains livres me marquent à ce point. Peut-être parce qu'ils ont un charme indéfinissable, et celui-ci en a, c'est indéniable!

JD Salinger: Il y a comme cela des romans qui vous marquent pour toujours. Pour moi, The Catcher in the Rye en fait partie. J'ai étudié ce roman au lycée pendant un an, et je peux dire que tous les autres élèves de ma classe ont ressenti la même chose pour ce chef d'oeuvre qui révèle le regard d'un adolescent sur le monde qui l'entoure, celui des adultes, avec la distance et le cynisme de ceux qui ne seront jamais vraiment à leur place avec les autres. Bouleversant, intelligent, et un vrai sens de la cinématographie aussi, certaines images me restent en tête, même dix ans après.

Zadie Smith: Je me rappelle avoir acheté White Teeth peu de temps après sa sortie, et c'était son premier roman, qui a connu un succès considérable. Une superbe saga familiale qui présente avec humour et finesse la vie d'une famille typique du melting-pot à l'anglaise. Par la suite, j'ai moins aimé ses autres romans, mais je mentionne quand même On Beauty, qui m'a beaucoup plu.

Jonathan Coe: L'un des auteurs anglais les plus connus de ces dernières années, un talent indubitable pour le storytelling. Mon roman préféré: What a carve up! (Testament à l'anglaise): un énorme pavé où une famille complètement déjantée se retrouve enfermée dans un manoir où vont se dérouler des événements mystérieux. J'ai lu presque tous ses romans, et j'avoue que je m'en suis un peu lassée, mais il est doué, on ne peut pas le nier...

Marion Zimmer Bradley: C'est presque bizarre pour moi d'avoir mis MZB dans cette liste, vu que je n'ai lu que deux ou trois de ses romans, alors qu'elle en a écrit un nombre impressionnant. J'aurais même du mal à la décrire, on dit souvent qu'elle est la reine de la fantasy, mais elle s'intéresse surtout à la réécriture de grands mythes ou événements historiques. En lisant Les Brumes d'Avalon, j'ai eu l'impression de me prendre une vraie claque littéraire. Un coup de foudre, il n'y a pas d'autre façon de le décrire. Cette réécriture de la légende arthurienne mêle histoire, religion et magie, mais je pense que ce qu'elle réussit le mieux, c'est écrire des personnages approfondis que l'on a l'impression de connaître. L'histoire d'amour entre Arthur, Guenièvre et Lancelot m'avait bouleversée. Je crois même que je n'ai pas osé lire d'autres livres qu'elle avait écrit, de peur d'être déçue de ne pas retrouver les sentiments que cette lecture avait éveillée.

JRR Tolkien: J'ai attendu assez longtemps avant d'oser me lancer dans Bilbo le Hobbit et Le seigneur des anneaux car je pensais que ce genre ne me plairait pas. Quelle surprise! Je m'étais trompée, car j'ai tout de suite été emportée dans ce monde étrange et magique, dans cette aventure passionnante, dans cette langue incroyablement riche et agréable. Et j'ai été bien contente que les livres soient si imposants, car lorsque j'aime un livre, je voudrais qu'il ne finisse jamais, et c'est exactement ce que j'ai ressenti. Cette oeuvre monumentale est un véritable chef d'oeuvre que tout le monde devrait lire.

Jane Green: Ma première expérience de la chick lit, avant Bridget Jones d'Helen Fielding, c'était avec Bookends de Jane Green, acheté par hasard en Angleterre. Je crois que c'est la couverture couleur pastel qui m'avait attirée en premier, puis l'histoire: une jeune femme laisse tomber son boulot pour ouvrir une librairie et découvrir l'amour. J'avais bien accroché et ai ensuite lu pratiquement tous les romans de cet écrivain. Elle ne compte pas parmi mes préférés, car au fil des livres, les histoires se ressemblent souvent, et elle s'intéresse aujourd'hui plus aux quarantenaires divorcées, mais c'est elle qui m'a mis le premier pied dans la chick lit, et pour cela, je l'en remercie!

Arthur Rimbaud: J'aime bien la poésie, même si je n'en lis pas beaucoup et pas souvent. Mais Rimbaud est, pour je ne sais quelle raison, mon poète français préféré. Les Illuminations et Une saison en enfer m'ont ravie lorsque j'étais au lycée. C'est ce qui fait la magie de la littérature et de la poésie, sans pouvoir l'expliquer, on est emporté par les mots et les images.

Agatha Christie: Je crois que j'ai lu pratiquement tous ses romans lorsque j'étais enfant et ado, et elle a vraiment contribué à éveiller mon amour de la lecture. J'aimais tout particulièrement Hercule Poirot.

Barbara Kingsolver: Une grande dame de la littérature américaine dont les histoires naissent souvent de son amour pour la nature et l'environnement naturel. Ses livres sont un vrai cri d'amour aux grands paysages des États-Unis, et plus particulièrement de la région des Appalaches. Mais attention à ne pas la réduire à cela, elle sait faire naitre des personnages féminins forts et attachants. Il y a de la magie dans son style d'écriture. J'aime tout particulièrement L'arbre aux haricots et sa suite, Des cochons dans le ciel. Une romancière qui mériterait d'être plus connue et reconnue.

Virginia Woolf: Je crois que, si je ne l'avais pas étudiée à l'université, je serais probablement passée complètement à côté de Virginia Woolf. Je me souviens avoir essayé de lire La promenade au phare quand j'étais ado, et c'est certain, j'étais beaucoup trop jeune. J'ai étudié Mrs Dalloway à la fac et je pense que j'avais besoin d'être aiguillée, car tout d'un coup, c'est comme si quelqu'un avait allumé la lumière. Tout faisait sens: le monologue intérieur, tous ces petits riens qui composent le quotidien et la vie d'une femme, des événements qui peuvent paraitre anodins mais qui en fait ont une importance incroyable, la profondeur et la densité de cette écriture et de cette véritable vision de la littérature. Virginia Woolf a dit que quand on est une femme, il faut se ménager une chambre à soi, moi je le comprends comme essayer d'avoir une vie intérieure riche et pleine de personnages et d'histoires, un lieu où on peut laisser son imagination s'épanouir et découvrir des aventures et des paysages étrangers et romanesques, écrire, chanter, lire, écouter de la musique, partager ses passions avec d'autres passionnés et élargir ses horizons au maximum.


Et voilà! Une liste non-exhaustive de mes auteurs préférés et des raisons pour lesquelles ils ont une place particulière dans mon coeur et ma bibliothèque. C'est un exercice plus difficile que je ne le pensais, mais quand je vois cette liste, je me rends compte qu'elle reflète bien mes goûts: éclectique, mais toujours en anglais! Je ne tagge personne, mais je vous laisse libre de faire votre propre liste. Encore une fois, merci Akina!

01/11/2010

Jane Eyre (BBC, 2006)



Encore un énorme coup de coeur pour cette adaptation récente du classique de Charlotte Brontë, Jane Eyre. Scénarisée par Sandy Welch (à qui l'on doit déjà North & South), cette mini-série de quatre épisodes fait honneur à l'oeuvre originale.
Très jeune, Jane Eyre (Ruth Wilson), une orpheline sans le sou, est confiée à l'institution de Lowood par une tante qui la croit possédée par le diable, la maltraite et la déteste. Malgré les conditions de vie difficiles de l'orphelinat, Jane s'y épanouit, devient une jeune fille intelligente et cultivée et se découvre un goût prononcé pour le dessin. À l'âge de dix-neuf ans, elle passe une annonce pour un poste de gouvernante et est embauchée pour instruire Adèle, une jeune fille française, recueillie par le maître de maison, Edward Rochester (Toby Stephens), que Jane ne rencontre pas tout de suite.



Rochester est, au premier abord, un homme rustre, brutal et mystérieux. Mais au fil du temps, Jane apprend à aimer Thornfield Hall, en dépit des bruits étranges et des mystères qui semblent entourer cet endroit. Elle découvre aussi son employeur et une amitié ambiguë nait entre eux.


Pour ceux qui n'ont encore jamais lu ce roman, cette série est la façon parfaite de découvrir cette histoire passionnée, terrifiante, dramatique, émouvante et magnifique. Les acteurs sont encore une fois fantastiques. Ruth Wilson est la parfaite Plain Jane, et Toby Stephens campe, quant à lui, un Rochester formidable, sombre, dangereux, drôle et torturé: LE héros masculin par excellence! Tout le reste est évidemment extrêmement bien fait: des décors à la réalisation en passant par la photograhie.
Un avis des plus enthousiastes, donc, pour cette mini-série qui donne envie de vite se replonger dans ce magnifique roman.